Le 12/04/2019 Les
Cabanes de
Prats-de-Sournia
( avec ou sans photos du Caribou
)
Les Vambes présentes:
Le big boss: le Caribou dit Marcel ROUILLE
son cousin : le Lynx dit
Pierre DELPUECH
les amigos : le Cabrit dit Jean-Pierre FLAJOLET
l’Okapi dit Michel
BARTOLI
Ce vendredi 12/04/2019, c’est le grand jour
nous étrennons la toute nouvelle Peugeot de l’Okapi . Ça tombe bien, nous
sommes quatre et pour aller à Prats-de-Sournia, nous allons ainsi pouvoir
bénéficier du confort maximum offert par cette belle 3008.
Côté sécurité,
il faudra juger sur le trajet car l’Okapi ne l’a pas encore tout fait en mains.
Bon, les copains font confiance, mais avec l’un qui a peur des bas-côtés et
l’autre qui a le vertige, va falloir “assurer grave“ pour parler idem la
jeunesse .
Comme
habituellement, le départ de Villelongue se fait après passage à la boulangerie
où le Caribou se fend de pains au chocolat .
Aller hop,
nous prenons la route du bord de la Têt en
direction d’Ille-sur-Têt où après Trévillach, nous bifurquerons vers
Prats .
Sur le trajet,
le Caribou n’en peut plus, il veut connaître l’utilisation des touches
informatiques. mais, pas de chance, à chaque contact la voix d’une petite dame,
puis ensuite la radio se font entendre. Mais impossible de pouvoir les arrêter
sinon en retapant sur une autre touche
Il faudra bien
que l’Okapi aille aux infos avec le petit manuel Peugeot, ça pourrait aider .
Arrivés à
l’ancienne coopérative, nous stationnons sur son parking et là , l’Okapi se
retrouve affublé du titre du chef du jour-rédacteur de compte-rendu: Tant pis
pour les lecteurs du blog…!
Il faut à
présent monter dans la rue des Corbières et tourner à droite chemin de la
Chapelle . Nous passons devant le grand lavoir couvert puis au dessus de la
fontaine Fontvieille et de ses abreuvoirs . Une fois atteint le carrefour, nous
poursuivons à droite sur la piste DFCI F61 où nous pouvons déjà voir la
première cabane . Puis, nous allons tout droit dans la montée derrière le ravin
de la Coumbo , et un peu plus loin, sur nôtre gauche, découvrons une belle cabane dans un enclos.
Nous grimpons
jusqu’à l’arrêt de la section bitumée au niveau du passage canadien et suivons
la piste en terre qui reliait dans le temps SOURNIA au VIVIER.
Arrivés à une
patte d’oie , en dessous du col de GUZA, il nous faut tourner à gauche en
dépassant les « cortals »en ruines. ………Et nous avançons droit dans la
chênaie sans tenir compte des chemins latéraux pour trouver la belle cabane de
los Agradanos (traduction: le beau lieu ) .
De là, la vue
sur les Fenouillèdes est superbe mais le Caribou est cependant tourmenté: il ne
parvient pas à s’orienter avec le Canigou depuis là où nous sommes; quelles
sont ces montagnes entre nous et le Canigou ?
Superbe CANIGOU….
Nous suivons
la piste sur 250 m jusqu’au cortal en ruines et tournons à droite sur le chemin
caillouteux bordé de buis . En montant après environ 180 m nous apercevons la
très belle cabane de “la Pelado“ avec ses deux ouvertures à l’est . Elle est
composée d’une grande pièce
9,5 m x 2,5 m
et d’une autre plus petite 2m x 2m servant d’abri.
La petite pièce est réservée au berger, et la grande au troupeau.
Nous
continuons notre montée, obliquons à gauche durant 100 m et rejoignons la piste
carrossable.
Ensuite après
50 m de grimpette, le long d’une clôture, nous franchissons un passage canadien
pour nous trouver face à une clairière .
Ici, il nous
faut faire un aller-retour, mais le poteau indiquant le trajet des cabanes et
(ou) le Faja d’en BAILLETTE a était mis à terre par la tramontane .
Pas de
problème pour le Cabrit et l’Okapi, ils prennent sur leur droite ; le chemin
est balisé et les indications du poteau sont, pour eux, dans le bon sens .
Cependant,
problème il y a pour le Caribou qui pense être sur le parcours des cabanes
plutôt que sur le chemin de l’aller-retour.
Malgré tout, n’étant pas très sûr de son fait il nous emboîte le pas avec le
Lynx.
« Mais
Marcel, tu ne voudrais pas parier un foie-gras par hasard ? » « Je ne
parie que quand je suis sûr, et là , je dois dire que……… »
« Bon
d’accord, ce n’est que partie remise. »
Sur le chemin
nous croisons un couple ,
-« Avez-vous
vu le Fagus ? » leur demande Caribou pour se rassurer
-« Oui,
oui , il est magnifique. Il est à environ 10 minutes . »
Ouf , nous
voilà tranquilles , nous sommes bien en route pour voir le fameux Hêtre .
Effectivement
, au bout de la descente toute droite, nous arrivons devant le remarquable FAJA
d’en BAILLETTE .
Quel bel arbre….
Nous
retournons ensuite à l’intersection dans la clairière et remettons le poteau en
position verticale, le calant avec de gros cailloux , pour descendre sur la
droite. Une fois la route atteinte, nous poursuivons la descente à gauche et
admirons sur le bord, la cabane du Sarrat de la Carrette constituée de deux
pièces en enfilade .
Le long de la
route, se succèdent une cabane double sous les chênes, puis une autre 15 m
derrière .
Nous
continuons de descendre en ignorant la piste de gauche et plus bas le GR 36
vers SOURNIA à droite.
MAIS
-malgré les
remarques verbales et les observations de-visu du Lynx ,
-malgré le
topo-guide,
le chef du jour n’indiquera pas de grimper à
l’oratoire du CALMEILL pourvu de ses trois tables d’orientations.
Mais à quoi
rève-t-il ce chef du jour de mes deux ?
Quel dommage
pour les points de vue et peut-être aussi pour une possible réponse au tourment
du Caribou .
C’est peine
perdue pour l’Okapi qui, pour récupérer sa bévue, propose d’admirer ce panorama en y retournant en voiture.
Nous
rejoignons la coopérative non sans être passés dans les ruelles du village et
au pied de la tour signaux actuellement en réfection .
C’est
maintenant l’heure importante du déjeuner. Il ne faudrait pas commettre un
impair supplémentaire et trouver un endroit sympa .
Il est vrai
que sans notre camarade spécialiste des endroits pique-nique Patoufet, la tâche
paraît ardue .
Notre Caribou,
nous propose d’aller en direction de Prades et chemin faisant de questionner
quelques villageois de rencontre pour trouver une table .
La proposition
prend forme dans l’indication d’une petite jeune Lola .
« passez
le pont et ensuite le long de la rivière vous trouverez des tables » et
puis plus loin dans l’explication d’un employé communal
« longez
la rivière, tournez ensuite au pont vert et tout de suite derrière, prenez à
droite » .
Yes! Enfin
l’endroit idéal pour nous : Il correspond à tous nos critères
à l’abri du
vent, le long de la rivière, deux tables pour nos sacs à dos, entourés par la
nature, pas de voisin ………………
Alors une fois
de plus, nous sommes les ROIS .
Bien sûr , le
Caribou envoie le texto habituel aux absents, histoire d’attiser leur jalousie
.
Mais il ne
faudrait pas se quitter comme ça, en reprenant la voiture, le Lynx propose de
prendre le pot de l’amitié à Prades. Evidemment, tout le monde accepte .Merci
le Lynx.
Ensuite, rien
de bien particulier .Une fois remontés en voiture pour sortir de la place de
stationnement, le poteau du parking est emplafonné avec la boule de la remorque
.Plus loin, au sortir de la ville on manque d’écraser deux vieilles personnes
masquées par un utilitaire mal garé, et encore plus loin l’Okapi coupe un
virage à droite,( il rase le bougre dirait certain ) et monte sur le trottoir .
Tout ça après
avoir bu un lait-fraise .A vous de penser à ce qu’il en adviendrait s’il en
était tout autrement.
Amicalement à
toutes les Vambes
L’OKAPI 1er
de cordée.
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