dimanche 12 mai 2019


 

ERMITAGE St-JACQUES DE St-ANDRE-DE-ROQUELONGUE

                                                                                                           Vendredi 15 mars 2019

 

 

Distance        10 km

Dénivelé        200 m

Durée                3 h

                                        Participants :  -       Michel BARTOLI  dit l’Okapi   ( viennoiseries )

-          Pierre DELPUECH dit le Lynx

-          Jean-Pierre FLAJOLET dit le Cabrit  ( voiture )

-          Jean-Louis GRACIA  dit Patoufet  ( voiture)

-          André ROSAT dit la Fura  ( chef du jour )

-          Marcel ROUILLE  dit le Caribou                                              

 

 

 

         7 h 45, l’ensemble de la troupe se retrouve pour une fois pile à l’heure et en tir groupé chez le Caribou. Comme nous sommes 6 zouaves, deux véhicules seront nécessaires et se sera au tour de Jampy et de Patoufet de transporter le bétail. Nous n’étrennerons donc pas ce jour la rutilante et flambant neuve Peugeot 3008 blanche dont Maitre Okapi vient tout juste de prendre livraison et qui recueille qq commentaires admiratifs ( la bagnole, pas cette vielle carne d’Okapi !).
 
La rutilante caisse de l'OKAPI restera parquée….

       En l’absence de l’Isard qui use sa couenne sur le chemin catalan de St-Jacques de Compostelle, notre bon Mimi, encore tout gonflé par nos compliments sur sa caisse, se « dèsboutoune » pour le pain et les viennoiseries.
 
 
Puis trajet confortable et sans histoire avec nos deux excellents chauffeurs. Après la traversée de St-André, nous gagnons la métairie du Coude pour nous garer un peu plus loin dans la campagne sur un parking en terre avec à proximité une table sympathique qui sera parfaite pour notre pique-nique au retour.
    La métairie du COUDE….

      Il fait relativement beau temps malgré un vent frisquet nécessitant les doudounes. Tandis que les viennoiseries sont gloutonnement englouties, la Fure, bombardé chef du jour, hérite du topoguide assaisonné comme d’hab  de quelques remarques aussi acides que dévalorisantes qui ne méritent qu’un silence méprisant.

   


      Départ à 9 h 45 plein sud pour rejoindre un sentier descendant à travers une pinède jusqu’à un large chemin que nous empruntons par la gauche délaissant derrière nous la métairie. Cheminant entre les vignes bordées d’amandiers, nous atteignons un petit passage à gué sur le ruisseau de la Caminade.

    
Vignes et paysages se succèdent….

Le passage à gué…..

    En voulant le franchir d’un élégant saut de gazelle, ce qui évidemment n’est plus de son âge, la Fure ressent à l’atterrissage un douloureux claquage au niveau du mollet gauche. Mais sa décision est vite prise : quelles que soient les circonstances, jamais un chef du jour ne peut s’autoriser à abandonner son troupeau dont les aptitudes à l’orientation déclinent de semaine en semaine.

       Distraits par cet incident, nous grimpons pendant une dizaine de minutes sur le chemin sinueux jusqu’à un large virage d’où la vue dégagée nous permet d’apercevoir la métairie en contre-bas. Pas de doute, il faut faire demi-tour car nous sommes en fait sur le trajet retour de notre boucle. Bien entendu c’est un tombereau de quolibets sur cette pauvre Fure sans la moindre prise en compte de son handicap.

     Redescendu juste avant le ruisseau de la Caminade, le Caribou qui a momentanément repris les rennes ( excellent ! ) en bougonnant comme il le fait souvent après les bévues de plus en plus fréquentes des chefs du jour, nous propose une sente sur la droite bien que non balisée . Après avoir erré un bon moment sur ce sentier de chasseurs de plus en plus difficile, jalonné de quelques perchoirs d’observation, il faut se rendre à l’évidence : nous nous sommes encore trompés.

Pauvres VAMBES perdues dans la garrigue….

 Re quolibets, bref toujours la parabole de la paille et de la poutre. Encore une demi-heure de perdue mais fort heureusement, ce sera la dernière boulette de la journée.

       Reprenant la direction des opérations, la Fure finit par retrouver en amont du gué un discret sentier aucunement signalé qui monte assez dur dans une forêt dense essentiellement constituée de pins maritimes mais aussi d’arbousiers et de bruyères. Après cette grimpette il nous faut redescendre pour franchir la combe du Verre au niveau d’une belle échancrure géologique.
 Et voici la preuve sur le rocher, qui témoigne de la mauvaise foi de la FURE..... Le sentier qui part sur la gauche était évidemment indiqué !!! sur le rocher et aussi sur l'arbre !!!

      Nous nous coltinons ensuite une longue montée toujours à travers la forêt qui s’éclaircit toutefois progressivement, avec émergence ça et là de gros blocs de grès ocres. Nous « buffons » tous, en particulier notre ami Patoufet, dernier de cordée. Allez il va bientôt être 11 h et voilà venu le moment toujours agréable de la pause hypo qui permet à chacun selon son humeur de s’ébrouer, de se vider, de se remplir ou de se remaquiller.
 
 
  En avant la grimpette….
 Et enfin la pause…..
 Le Lynx est un homme serein….
C'est reparti….

      Reprenons notre ascension, nous atteignons rapidement une piste carrossable empruntée par la droite d’abord en descente puis en montée pour parvenir à un carrefour de pistes ou un panneau indique à droite le discret sentier de l’ancienne chapelle de St-Martin de la Vernèdre appelée depuis le XVIII° siècle Ermitage St Jacques.
 

       Pour l’atteindre, il nous faudra grimper au sommet de la colline de la Vernèdre.  Patoufet et Jampy décident de faire l’impasse, tandis que nous commençons l’ascension.
 
Quelques têtes apparaissent dans la grimpette….
Des jolis paysages nous sont offerts…..
 
Et voilà l'Ermitage…..
 
 
 
De l’ermitage lui-même, de style romano-lombard en roches rougeâtres et qui remonterait au VIII° siècle, ne subsistent que des ruines, quelques pans de mur de la chapelle dont la jolie muraille méridionale avec son arc cintré roman.

    

La photo de famille…. (la FURE est aux commandes)
 
 

       De ce sommet, s’offre à nous un magnifique panorama à 360° avec au loin les massifs de l’Alaric et de la Montagne Noire, les falaises de Montséret et de Thézan-des-Corbières, le massif forestier de Fontfroide, le mont St Victor derrière lequel pointe la « pica » du Canigou puis le mont Tauch. En contrebas, la plaine du Ségala rassemble les parcelles de vignes autour des nombreuses sources de la Caminade, de la fontaine des Tuiles et des anciennes verreries médiévales. En face de nous un joli mas entouré de vignes dont Marcel pense qu’il s’agit peut-être du domaine de Villemajou de son ami Gérard Bertrand. Enfin à l’ouest, la mosaïque de vignes et de friches de St André-de-Roquelongue, Montséret et Thézan-des-Corbières.
 
Le pic St Victor que la FURE et le CARIBOU ont déjà parcouru….
 
 
 

         Nous redescendons jusqu’au carrefour pour prendre la descente sur le versant sud-est de la pinède de la Vernèdre ou nous ne tardons pas à rejoindre nos deux compagnons qui auront malheureusement loupé le plus beau moment de cette rando.

     Nous atteignons la DFCI 01 qui nous mène à une grande cabane de chasseurs, ouverte aux randonneurs, garnie sur une quinzaine de mètres de long d’accueillantes tables. La Fure, qui n’a pas émis la moindre plainte, commence à boîter bas surtout depuis l’ascension vers l’ermitage. Et c’est spontanément que le chef suprême lui prête ses bâtons de marche afin de lui faciliter cette fin de rando.  Merci Marcel pour cette attention ; aucun de ces misérables n’aurait levé le petit doigt !

Tu as raison la FURE …. Tous des misérables !!!!

 Sympa la maison des chasseurs….



      Après avoir franchi un gué submersible nous continuons sur le DFCI 15 sur environ 400 m puis une petite piste à droite sur pratiquement 1 km au milieu de vignes et de friches jusqu’à un carrefour bordé d’immenses cyprès. Là nous tournons à droite en direction indiquée de la métairie du Coude.  Toujours au milieu des vignes, nous contournons une petite butte boisée pour apercevoir la métairie maintenant toute proche.

      Patoufet et la Fure optent pour le trajet direct alors que le reste de la troupe choisit la boucle qui revient au Parking par le chemin emprunté par erreur ce matin au delà du gué de la Caminade. A la métairie, nous taillons une bavette qq minutes avec un habitant du lieu au fort accent britannique  et néanmoins fort sympathique. Arrivés aux voitures, à peine le temps de nous changer et de préparer la table que voici nos compagnons qui touchent également au but.
 
Et enfin le moment sacré….
 
 

      C’est maintenant l’instant magique de la sainte flasque toujours agrémentée de la chiffonnade de jambon de Patoufet et des olives de l’Okapi. Et bien sur une pensée émue pour notre Loulou qui pendant ce temps fonce et se défonce sur le Cami de Santiago.
 Nous pensons à Louis sur les chemins de Compostelle….
Revigoré par ces nourritures terrestres mais aussi par la satisfaction du devoir accompli, l’humeur des Vambes retrouve le zénith, autorisant quelques « bestièses » plus ou moins grasses qui viendront épicer cet agréable pique-nique.

     Mais maintenant que le ciel s’est couvert et que le vent a forci, nous ne tardons pas à être transis et décidons de lever l’ancre, il est tout juste 14 h.

     Sur le chemin du retour, nous effectuerons un léger détour pour admirer de plus près la silhouette majestueuse du château St André de Toques, perché sur une petite colline et situé à qq hectomètres du village de Roquelongue. Ce château, propriété privée peut se visiter et sert de lieu de réceptions et de séminaires.
 
 Le Château St Martin de TOQUES date du XIème siècle….
 
 
Et puis c'est le départ.

    Puis c’est le retour en douceur à Villelongue vers 16 h   grâce à nos deux remarquables chauffeurs.         Encore une belle et conviviale journée pour nos Vambes  dont il faut bien constater la lente mais rédhibitoire décrépitude.

     A bientôt Companys pour de nouvelles aventures.

      Amicalement.               La Fura

 

 

                                

 

       

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire