VENDREDI 25 JUIN 2021 – RANDO LA
VALLÉE DU FIEF A AYGUATÉBIA
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : Lucien ALMAR et Marcel
ROUILLÉ)
Distance :
7 km
Dénivelé :
530 m
Durée :
3 h
Difficulté :
Moyenne
PARTICIPANTS :
Michel BARTOLI dit l’Okapi
(viennoiseries)
Domi ROUILLÉ dit
le FRAY (voiture)
Lucien ALMAR dit
le Torréfacteur
Marcel ROUILLÉ dit
le Caribou (Chef du jour)
UN LONG TRAJET POUR UNE RANDO COURTE
MAIS NERVEUSE
Merci Domi,
pour nous avoir conduits au volant de ta belle VOLVO pour ce long trajet aux
routes sinueuses et incertaines.
AYGUATÉBIA
est un petit village au cœur des GARROTXES (ce mot traduit une terre austère,
sèche et peu accueillante)…. Que nenni, nous découvrons un village certes
éloigné de la civilisation, mais d’une beauté authentique, et surtout entouré
de jolis coins de verdure tels des oasis où l’eau nous régale de sa fraîcheur
et de ses clapotis.
C’est sous un magnifique tilleul que nous organisons le départ, après avoir dégusté les excellentes viennoiseries de sieur Okapi.
Prêts pour le départ sous le tilleul.Devant l'abreuvoir.
Les potagers d'Ayguatébia disposent de toute l'eau nécessaire.
Tout en
descente, l’ancien chemin d’Ayguatébia à Olette est agréable et d’une belle
fraîcheur.
Sur 2,5 km
environ, cette descente nous inquiète un peu, surtout à chaque coup d’œil dans
le rétroviseur où nous apercevons le clocher d’Ayguatébia, qui nous fait
comprendre ce qu’il faudra remonter !!!!
La descente......
L'église est perchée, il faudra remonter.
Les paysages sont verts....
Quelle descente.....
Après avoir
atteint la départementale, nous commençons à remonter à travers les cistes et
les chênes.
Pause réhydratation lorsque nous arrivons sur la départementale.
Le sentier
tout en lacets est rude et très pentu.
OKAPI en plein effort dans la montée.
Quelques pauses régénérantes.
Heureusement,
le téléphone de Domi qui suit le cours de l’APPIT nous autorise quelques
répits.
Enfin la pause hypo
Mais que ça
monte !!!! Et c’est à 10 h50 que la pause hypo est réclamée sous l’ombre bienfaisante
de quelques frênes, qui ont envahi les terrasses cultivées jusqu’à la seconde
guerre mondiale. Des terrasses dont on mesure le travail colossal des
autochtones pour réaliser ces murs de pierres.
Quel boulot de dingue pour construire ces murettes....
Domi est sidéré.... Si on devait monter ça aujourd'hui !!!!
A 12 h nous
débarquons au hameau de TALAU, et un banc providentiel nous autorise une magnifique
vue sur la vallée de Cabrils et le massif du Canigou.
Belle vue sur la vallée et le Canigou. devant le gîte de TALAU (tout petit hameau d'Ayguatébia).
Nous venons
de nous taper 2,5 km de montée, et profitons de cette pause réhydratation qui
réjouit notre corps et notre vue.
Une petite
centaine de mètres plus loin, nous visitons la petite chapelle de St Étienne de
TALAU que Monsieur PAGES propriétaire du presbytère qui jouxte la chapelle,
nous fera visiter. Que du bonheur !!!
Le presbytère.....
La Chapelle St Étienne de TALAU art Roman bâti sur une chapelle originelle datée de 968.
Monsieur PAGES nous guide et nous explique.
De belles fresques Romanes récemment restaurées.
La vierge à l'enfant.
Christ en bois couronné, en bois polychrome du 13ème siècle.
Vue plongeante depuis le cimetière, on doit y reposer en paix.
Il reste
grosso modo un tiers du parcours pour rejoindre AYGUATÉBIA, et une petite peur
nous saisit lorsque 600 m après la chapelle, le topo-guide nous amène dans un
raidillon heureusement d’une centaine de mètres, sous un soleil au zénith qui
commence à cogner dur.
Un joli
sentier à flanc de colline est arboré de noisetiers, de bouleaux et de
conifères qui nous assurent une fraîcheur appréciée du groupe.
Un coin qui respire la fraîcheur.
Le ruisseau de PUJALTS depuis le pont mégalithique.
Nous
traversons la rivière de PUJALTS par un pont mégalithique de toute beauté, et
un chemin légèrement montant et encadré de gros blocs de granit, où l’eau
« REGALE », nous conduit en douceur et en fraîcheur aux portes d’AYGUATÉBIA.
L'eau ruisselle de tous les côtés.
Nous
découvrons le lavoir où coule une eau « tiède » à 14° toute l’année.
Elle est réputée rendre le linge soyeux, et est à l’origine du nom du
village :
AQUA TEBEDA
en 958 et AQUATEPIDA en 959.
L'heure du bain pour l'Okapi.
Autre
particularité, entre 1826 et 1910, le village possédait six moulins à eau, deux
scieries et un foulon-drapier.
Les cloches
de l’église Saint Félix et St Armengol nous annoncent qu’il est 13 h, le moment
est venu de rejoindre la table de pique-nique au pied de la Mairie, que nous
avions repérée ce matin.
Notre coin pique-nique.
Domi et Lucien impériaux.....
Okapi est effrayé par la taille du foie gras.
Une orgie de
bonnes surprises sont étalées, Domi nous sort un magnifique foie gras XXL
accompagné d’un vieux BYRHH à l’ancienne, Lucien étale trois conserves de
rillettes et un camembert qui aurait fait frémir la FURE, ainsi que des
« COCOS » pour le dessert et le café qui va faire l’objet d’un
concours en plusieurs étapes entre l’OKAPI et Lucien.
Rassasié
comme un pou gras, Marcel ramènera l’omelette du vendredi au risque de se faire
enguirlander par Ginou qui l’avait gentiment cuisinée le matin même.
Mets et vins
sont porteurs de convivialité, merci à la bleusaille du jour Lucien et Domi qui
ont l’art du savoir-vivre.
Cela valait bien le BIG BISOU.
Le retour
sera un peu long malgré la course poursuite qu’un poids-lourd sorti d’on ne
sait où a provoqué, en voulant doubler Domi et sa Volvo sur cette route étroite
et sinueuse.
Une petite
route qui nous dévoile de temps à autre une petite chapelle sur des territoires
inconnus !!!
Quelle
richesse Culturelle et paysagère offre notre beau département, merci Christophe
LEVILLAIN de nous faire découvrir ces merveilles.
Fatigués
mais heureux, nous partagerons à notre arrivée à Villelongue, une SANT MIGUEL
bien appréciée.
Bien
amicalement
Marcel.
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