samedi 24 juillet 2021

VENDREDI 21 MAI 2021 RANDO LE SENTIER DES ORRIS A RODES 66

Vendredi 21 mai 2021

Le SENTIER des ORRIS

 

 

Texte : Gérard BERSEILLE.

Photos : André ROSAT, Marcel ROUILLÉ, Gérard BERSEILLE.

 

Distance : 8,2 km

Durée : 2h

Dénivelé 400m.

 

Participants :         Gérard BERSEILLE, dit le stagiaire, chef du jour

                                               Michel BARTOLI, dit l’OKAPI

                                               Marcel ROUILLÉ, dit le CARIBOU

                                               André ROSAT, dit la FURE

                                               Jean-Pierre FLAJOLET dit le CABRIT

                                               Invitée : Margaux ROSAT.

 

Voitures :                Michel BARTOLI

                                               Gérard BERSEILLE.

 

 

 

Il est 9h et les courageux randonneurs se préparent sur le parking à l’entrée de Rodes. Il faut prendre des forces avant l’effort et les viennoiseries apportées par André sont les bienvenues.

 




Nous prenons la direction du centre de Rodes et apercevons la silhouette du château du XIème siècle dont les ruines sont fièrement dressées sur le monticule rocheux au dessus du village.

 



 

Nous longeons le canal de Corbère qui est une partie du canal royal de Thuir, réalisé au XIVème siècle pour irriguer les terres du Roussillon, alimenter les moulins et acheminer l’eau de la Têt jusqu’à Perpignan.

 



 

Nous traversons la Plaça Major avec son magnifique platane.

 



Nous suivons le canal de Corbère qui disparaît sous quelques maisons avant de réapparaître plus loin dans le village.

 



 

Après les dernières maisons, nous abandonnons le canal qui file rive droite et franchissons le pont qui enjambe la Têt où nous faisons une petite pause photo.

 



 

Nous empruntons une piste carrossable avant de bifurquer sur le chemin qui conduit aux anciennes carrières de granit.

 


 


Nous profitons de la vue sur le village et son château médiéval ainsi que sur les gorges de la Guillera .

 



 


Le sentier fleuri et caladé nous conduit aux anciennes carrières de granit qui servit à fournir des pavés pour toutes les villes alentours. Mais avant d’y arriver, les malheurs de Margaux commencent.

 




Fort heureusement le chef suprême a la solution : il confectionne un magnifique strapping des pataugas avec de l’élastoplast tiré de son sac !

 

Le bon reflexe du rugbyman



 

Nous repartons d’un pied léger et franchissons une brèche ouverte par l’Okapi.

 



Au détour du sentier, l’œil avisé de Margaux repère un groupe de bouquetins prenant le soleil sur un rocher qui domine les gorges de la Guillera et le pont aqueduc d’en Labau.

 


Le pont aqueduc d’en Labau (pile droite)

 


Ce pont aqueduc permettait à l’ancien canal royal de Thuir de traverser la Têt. Il est remarquable par ses dimensions, son ancienneté et son histoire liée au royaume de Majorque. La pile droite comporte une double série d’arches surmontées d’une muraille. Les claveaux sont de fines lames de schiste, la clef un bloc de granit et une partie des piles latérales est en marbre rose.

 

Abandonnant le point de vue, nous contournons l’ancienne carrière.

 




 

Nous reprenons le petit sentier qui va avoir, pour la deuxième fois, raison des chaussures de Margaux.

 




(magnifique vue du village de Rodes sur fond de Canigou)

 

Les pataugas de Margaux, chapitre 2 !

Sortis du sac du stagiaire, des lacets de secours vont venir renforcer le strapping du chef suprême.

 




Pied gauche attaché par Marcel

Pied droit attaché par l'Okapi

 

Notre parcours continue dans la garrigue bordée d’orris.

 





 

La traditionnelle pause hypo permet à Margaux de vérifier ses appels, à Marcel de se protéger contre les rayons du soleil et à Michel de contrôler l’efficacité de la réparation des pataugas de Margaux..

 





Et le pied droit n'a pas tenu..... ce qui devrait valoir un foie gras à l'OKAPI !!!!

 

C’est avec entrain et requinqués que nous prenons la piste carrossable qui nous amène au lieu-dit « roc Sabardanne » d’où l’on aperçoit le barrage de Vinça et le Canigou.

 






 

 Après avoir traversé le bosquet de chênes verts,  nous rejoignons l’ancien village médiéval de Ropidera par un sentier caillouteux bordé d’anciennes terrasses autrefois plantées de vignes et d’oliviers.

 




 

Nous traversons le correc dels cortals  après une pause rafraichissante à l’ombre de chênes verts.

 





 

Au loin, les ruines de l’église romane Saint Félix de les Cazes installée sur le point haut du village de Ropidera nous servent de repère.

 




Marcel profite d’une petite halte reposante au pied du mur de l’église pour nous raconter l’histoire du site. On apprend ainsi qu’un incendie, en 2005, a révélé l’existence de 38 maisons construites en blocs de granit, dans la pente orientée au Sud et sur près d’un hectare.

 



 

L’église romane fortifiée Saint Félix de les Cazes mesure 15m de long pour 5 de large. Sa nef unique rectangulaire se termine par une abside semi-circulaire dont il ne subsiste qu’une partie des murs et le cul-de-four oriental. La voûte en berceau a totalement disparu mais un angle du mur, haut de 15m, témoigne d’une tour fortifiée venue se greffer postérieurement au chevet.

 








 

Nous quittons Ropidera par un magnifique chemin caladé, bordé par de gros murs de pierres sèches, qui descend sur Rodes.

 





 

Après une petite descente nous entamons la montée vers le col perché de la Guardiola où nous attend Marcel. La vue sur le Canigou et le barrage de Vinça est imprenable.

 





 

On redescend du col jusqu’à un oratoire de 1651 abritant une réplique de la Vierge de Montserrat. Là,  nous empruntons la piste DFCI 85 pour revenir sur Rodes.

 






De retour sur le parking, Margaux est ravie de déchausser ses pataugas qu’elle gardera certainement en souvenir de cette inoubliable randonnée.

 





 

Et nous passons enfin aux choses sérieuses.

 



PAPY LA FURE EST FIER DE SA PETITE FILLE MARGAUX !!!




 

De retour à Villelongue, Ginou nous accueille avec une bonne bière que nous savourons pendant que Margaux raconte ses mésaventures !...

 




À bientôt les amis et merci de votre sympathique accueil.

 







 

Le stagiaire,




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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