VENDREDI 6 AOUT 2021 – RANDO LES
SOURCES DE LA TÊT ET LE PIC DE LA COMETA D’Espagne
(Texte et photos : Marcel
ROUILLÉ)
Distance :
18,3 km
Dénivelé :
800 m (1032 m pour ceux qui ont fait le PIC de la COMETA)
Durée :
7 h hors pauses
PARTICIPANTS :
Famille
ROUILLÉ/AQUILINA + Amis de la montagne (24 personnes)
Ce projet
avait été suggéré à Olivia et Stéphane par Marcel il y a 3 ans, arguant que c’était
une des plus belles randonnées de la contrée.
Programmée
l’an dernier, elle a été annulée pour cause de météo.
Remise sur
pied cette année, elle devait se faire en petit comité, famille AQUILINA + Sandrine
et Xavier un couple d’amis et leurs enfants.
Mais voilà
que Marcel, le CARIBOU des VAMBES se trouve en regain de forme et propose de
s’inviter à cette randonnée qu’il avait faite il y a plus de 15 ans.
On le sait,
la montagne fédère et de bouche à oreille la tentation de cette belle randonnée
a décidé d’autres amis montagnards. Malheureusement, il n’y aura pas d’autres
Vambes.
Bref, ce
matin du 6 aout 2021 nous nous retrouvons dès 7 h 30 au pied des BONES HORES au
lac des Bouillouses, nous sommes bien 24.
Hôtel les BONES HORES.... 7h30
Rhani, Élise et Laetitia..... La jeunesse est là.
Notre CARIBOU, habitué au petit nombre des VAMBES avec qui il randonne tous les vendredis de l’année, est impressionné par la taille de ce groupe qu’il qualifiera de troupeau, avec des belles génisses,
des jeunes
veaux bondissants, des taureaux fougueux, et un
BŒUF qui
sera rapidement baptisé par le groupe Papi Marcel.
Les ados sont pressés.....7h 55 on démarre.
Après de rapides présentations, nous empruntons à 7 h 55 le GR10 qui longe le lac des Bouillouses par sa rive droite.
Olivia et Sandrine, les copines qui vont bientôt s'attaquer au désert Marocain.
A noter que
deux passerelles ont été construites pour franchir les deux petits torrents qui
rejoignent le lac.
A 8 h 50
nous sommes au point 2 où nous abandonnons le GR10 qui file vers la vallée de la
Grave, et nous nous dirigeons vers la passerelle MARTI pour franchir la Têt qui
se jette dans le lac.
Arrivée groupée au point 2, Marcel est fier de randonner avec sa petite fille Élise.
Passage sur la Têt par la passerelle MARTI.
Nous allons
suivre après le passage du point 3, un balisage bleu.
Un coin de prairie avant de rentrer dans le dur.
Rapidement
la pente se raidit, et Marcel a du mal à suivre le rythme imposé par la
jeunesse.
La
solidarité montagnarde est là, et ils ou elles seront plusieurs (Christophe,
Fred, Christelle, Olivia….) à ralentir leur rythme pour épauler le Caribou, qui
ne parlera plus de troupeau, mais d’équipe !!!!
Merci Fred.
Après avoir
laissé sur le flanc droit l’étang de l’Espaver, nous dépassons un gros CAIRN.
Un joli cairn qui doit rappeler quelques souvenirs à la FURE il y a quelques années. Là on est déjà dans le dur.
Nous
remontons dans une combe rocheuse, et nous arrivons enfin au point 5 une cabane
métallique verte pouvant servir de refuge, et Marcel avait préconisé en ce lieu
un regroupement pour la pause hypo, il est
9 h 30 à son arrivée, tout le monde est là.
Un peu de
pain et de charcutaille, une bonne nectarine et quelques fruits secs, de quoi
refaire le plein d’énergie pour la suite du parcours qui s’annonce difficile.
Marcel termine la pause hypo, mais le groupe qui a déjà attendu démarre.
Élise fait quelques étirements dans la bonne humeur en attendant son Papi.
Fin de la
pause hypo à 10 h 10, nous allons suivre par la rive gauche le Rec de la Llosa,
et grimper dans les éboulis.
Le propre de
ces vallées glaciaires, ce sont les verrous qu’elles ont formé, et qu’il faut
franchir.
Nous
franchirons le ruisseau à plusieurs reprises, pour avancer tout droit vers les
barres rocheuses de la Coma de la Llosa. Putain que ça monte !!!!
Il faut les franchir ces verrous.....
Merci
infiniment à ma petite fille Élise et à Sandrine REIGT qui depuis le départ de
la pause hypo sont restées à vue devant moi, s’assurant que le doyen suive.
Élise et Sandrine REIGT s'assurent que Marcel reste à vue. Tout au fond, encore un verrou glaciaire à franchir.
Les barres
rocheuses ainsi franchies, une dernière grimpette nous offre le spectacle pour
lequel nous avons souffert : Les étangs bleus, surmontés du magnifique Pic
de la Cometa d’Espagne.
ça se mérite mais que c'est beau !! Les deux étangs bleus et la Cometa d'Espagne à droite. Paysage d'une minéralité exceptionnelle.
Le ciel est
bleu, un vent du Sud souffle par rafales, et la minéralité des paysages est
époustouflante.
Il est 11 h
06 lorsque Marcel rejoint le groupe qui s’est installé entre les deux étangs
bleus, lui offrant du coup une Holà qui réjouit le Doyen fier d’avoir atteint
son but.
Arrivée du Caribou aux étangs bleus, il est 11 h 06. Un moment de fierté !!
Nous sommes
à 2531 m d’altitude, et cet étang à la jolie couleur constitue officiellement
la source du fleuve Têt.
Mais pas le
temps de tergiverser, les plus costauds du groupe (environ la moitié) ont
décidé d’enchaîner vers le Pic de la Cometa qui culmine à 2763 m.
Le groupe des costauds sur la crête en direction de la PORTELLA GRAN,
pour accéder au PIC.
L'impressionnant PIC DE LA COMETA D'ESPAGNE.
Marcel propose
à l’autre moitié de se rendre au petit étang bleu en forme de cœur qui se
trouve sous le côté Nord du Grand Péric, et de voir aussi les restes de l’épave
d’un petit avion qui s’est scratché en ce lieu il y a quelques dizaines
d’années.
Élise et Marcel au pied du reste de l'épave de l'avion.
Et voici le magnifique petit étang bleu en forme de cœur, situé au pied du Grand Péric sur la droite.
Et voici le GRAND PERIC.
Nous déambulons
dans ces lieux magiques, lorsque une partie du groupe des costauds nous
rejoint.
Une partie du groupe des costauds fait demi-tour sur la crête....
La cause est
un passage dangereux au niveau du point 8 de la PORTELLA GRAN (2603 m), une
crête étroite avec le précipice de chaque côté, passage rendu difficile avec
les rafales de vent.
La photo familiale qui vaut de l'or pour le PAPI.
En arrière plan, le PIC DE LA PORTELLA GRAN.
Chapeau à
ceux et celles qui ont franchi cette difficulté. Ils ont vaincu le PIC DE LA
COMETA D’ESPAGNE.
Le groupe des super costauds est en haut du pic !!!
Ils en
redescendront par le point 10 un col situé sur l’autre versant qui permet
ensuite un retour vers l’étang bleu.
A noter que
le passage du point 10 vers le point 11 qui permet de rejoindre la vallée de La
Grave est classé très dangereux et réservé aux experts.
L’équipe
enfin réunie s’installe pour un convivial pique-nique en bord d’étang.
Le pique-nique.....
Avec vue sur le GRAND PERIC. Stéphane félicite Théo (le fils de Magali) qui a grimpé le PIC DE LA COMETA.
Petite
anecdote pour Sandrine REIGT qui a laissé au pic de la cometa ses deux
semelles.
Marcel
toujours prévoyant et équipé d’un rouleau d’élastoplast a pu réduire la
fracture de ses chaussures.
A 13 h 09 le
doyen décide de repartir seul, prétextant qu’il sera rattrapé par le groupe.
Marcel est parti seul....
Le retour
offre une vue majuscule sur tous les points d’eau qui sourdent de la montagne,
ainsi que sur le lac des Bouillouses qui reste en ligne de mire…. MAIS QUE
C’EST BEAU !!!
Dans le rétro au fond la COMETA D'ESPAGNE.
Un
regroupement général se fera à nouveau à la cabane verte, puis à la passerelle
MARTI.
Entre les
deux, un grand merci à Stéphane qui a bien repéré un cairn et évité au groupe
une erreur de circuit qui nous aurait allongé la durée de la randonnée.
Le PIC DU CARLIT trône à 2921m.
La descente est musclée, le gainage les quadriceps et les genoux sont sollicités pour cette rude épreuve.
La zone méandriforme des tourbières de la vallée de la grave.
Stéphane.
Marcel est heureux, les paysages sont d'une beauté exceptionnelle.
Petit coup d'œil sur la vallée de la Grave.
Encore un
petit raidillon après la passerelle MARTI, et nous retrouvons le point 2 au
bout des Bouillouses que nous allons longer interminablement.
Qu’elle est
longue cette fin de parcours. Marcel fatigué et en perte de lucidité, est
heureusement accompagné de Stéphane qui lui évitera quelques ennuis de
parcours.
Oufff !!!
Le barrage est en vue, les premiers sont arrivés à 16 10, et le doyen termine
vers 16 h 30 fatigué mais heureux.
Enfin...... le but est atteint !!!
Olivia avait
eu la bonne idée de préparer la glacière avec des boissons fraîches, l’équipe
est ravie de la qualité de cette randonnée et de cette orgie de beaux paysages.
Tout n’est
pas terminé, puisque Laure- Line et Benjamin qui n’ont pu participer à cette
randonnée, nous ont invités à 19 h à un apéro majuscule et plein de
convivialité. Une façon pour eux de participer à la randonnée.
De gauche à droite: X TIXADOR, Benjamin, Olivier REIGT, Laure-Line et Sandrine REIGT.
Merci à vous
tous pour votre gentillesse et votre indulgence auprès du doyen.
Marcel
ROUILLÉ.
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