VENDREDI 16 JUILLET 2021 – RANDO ESCARO
(Texte et photos : Marcel
ROUILLÉ)
(FILM : Lucien ALMAR)
Distance :
14,5 km ou 17,2 km selon les
topo-guides
Durée :
3 h 40 ou 5 h 15 ‘’ ‘’
Dénivelé :
570 m ou 720 m ‘’ ‘’
PARTICIPANTS :
Lucien ALMAR Chef du jour
Marcel ROUILLÉ dit
le CARIBOU (voiture)
Michel BARTOLI dit
l’OKAPI (viennoiserie)
Lucien Chef du jour.
Une randonnée sportive
et paysagère
Il fait
chaud sur la plaine, et dame tramontane ne s’essouffle point. Les VAMBES ont
pour objectif de renouer avec le côté sportif de leur activité, de rechercher
un parcours, à l’abri du vent et d’un excès de chaleur.
C’est chose
faite avec cette belle rando en Conflent du côté d’Escaro et d’Aytua, nous
offrant une météo parfaite et un parcours ombragé.
Le CARIBOU
avait donné RDV à 7 h et avait annoncé qu’il faudrait un bon Chef du jour sur
ce parcours inconnu de nous tous, et indécis selon les topo-guides. (Ceux que
nous possédons pour cette rando ne sont
pas signé LEVILLAIN)
A 7 h les Vambes sont accueillies avec la délicieuse odeur de confiture d'abricot en cours d'élaboration, elle est signé Ginou.
De plus,
seulement trois valeureuses Vambes ont
répondu présents, ce qui finalement a évité la cacophonie habituelle.
A noter pour
son caractère exceptionnel, le Caribou n’était pas prêt (de quelques mn) à
l’heure convenue.
Disons-le
d’entrée, notre ami Lucien baptisé Chef du jour s’en est très bien sorti, aidé
en cela, par un compagnon de route nommé ROTJA qui s’est joint à nous dès notre
passage à Aytua.
Notre point
chaud habituel étant encore fermé à 7 h 15, c’est sans regret que l’Okapi nous
a ravitaillés en pain et viennoiserie à Prades.
A 8 h 45
précises nous démarrons la rando devant le cimetière d’Escaro.
A 8h45 trois Vambes détendues et souriantes prêtes pour une performance.
Après avoir
franchi un petit col, nous descendons vers AYTUA, petit hameau d’Escaro que nous
atteignons par le pont des chômeurs.
Le pont des chômeurs et la rivière AYTUA du nom éponyme du hameau.
La belle rivière AYTUA où les truites nous narguent en attendant Gérard.
Un petit
écart nous conduit à une petite chapelle romane restaurée par la fondation du
patrimoine.
Le temps est
superbe, et nous profitons d’une belle vue sur le village de Jujols et de
Flassa au nord de la 116.
Et FLASSA avec sa chapelle chère à la famille PARENT Thérèse.
Les sentiers
ombragés nous font découvrir une forêt aux essences diverses.
D’abord des
frênes et des bouleaux, puis des pins, des chênes verts, des châtaigniers et
des hêtres, qui nous gratifient d’une ombre bienfaisante, et qui nous font
rêver aux futures cueillettes de champignons.
Nous
traînassons devant ce panorama superbe, et voilà qu’une gente dame solitaire
nous dépasse allègrement en essayant même de s’accaparer le compagnon qui nous
guide depuis AYTUA.
Vivant dans
ce hameau perdu mais si beau, elle nous apprendra le nom de ce très joli chien
nommé ROTJA.
Notre compagnon de route ROTJA.
Elle est
habituée à ces belles contrées et nous arriverons à lui glaner quelques
renseignements précieux sur notre parcours.
Par contre
ROTJA nous restera fidèle, humant avec délicatesse le contenu de notre
pique-nique dont la gente dame était dépourvu.
Nous
plongeons dans le ravin de Bailloubère nommé aussi la Vallée des loups.
Le ravin de BAILLOUBERES dans la vallée des LOUPS.
A 11 h nous
arrivons à la maison forestière, et ce sera le moment de la pause hypo.
La maison forestière délabrée, siège de notre pause hypo.
Notre ami
ROTJA est assoiffé, et nous l’abreuvons de notre précieuse eau en espérant
qu’elle ne nous fera pas défaut (peut-être pour la flasque).
A signaler
un comportement rarissime de ce chien qui a refusé de manger un morceau de
saucisse sèche que Marcel lui a généreusement offert. Voilà un chien
certainement bien dressé dira Marcel à l’adresse de l’Okapi.
Okapi a trouvé un substitut en l'absence de la Fure.....
Après cette
sympathique pause, nous attaquons une partie sportive, dotée d’une montée
sévère et peu ombragée, qui nous conduit au col de Garbères d’où nous avons une
belle vue sur le Canigou mais aussi sur le Fort Libéria de Villefranche.
Le Canigou vu du Serrat de Garbères.
Une montée
qui n’en finit plus nous dirige vers le col de FINS, mais avant de l'atteindre
nous
continuons à grimper, Marcel prend des photos, Lucien filme avec application les
moments vertueux de cette belle rando, et c’est le moment choisi par l’Okapi
saisi d’une perte (heureusement temporaire) de lucidité qui l’entraîne dans un
monde virtuel où il voit des maisons apparaître dans la montagne.
Vivement le
col de FINS où nous comptons pique-niquer, et c’est à 13 h 15 que nous
atteignons cette étape tant enviée où la flasque servie par l’Okapi (qui a
retrouvé tous ses esprits) nous fait saliver.
Des Vambes crispées à leur arrivée au col de FINS.
Olives et
Boutiffare accompagnent ce précieux breuvage, et cette fois le contenu du
pique-nique est frugal, il ne fallait pas alourdir le sac.
Le concours
du café était attendu, car la compétition est dure entre l’Okapi et Lucien,
deux spécialistes de l’ARABICA ou du ROBUSTA qui travaillent sur les origines
et la concentration.
La victoire du TORREFACTEUR !!!
Cette fois,
c’est Lucien qui remporte la mise, le jury reconnaissant à l’unanimité les
efforts de recherche fournis par le bleuet.
Si nous
devions introniser Lucien, c’est « LE TORRÉFACTEUR » qui serait
proposé.
La jeunesse
est insolente disais-je, et voici que malgré la difficulté du jour, Lucien nous
sort (pour accompagner le ROI du café) des Reine Claude du jardin et des palets
aux amandes…… Que demande le PEUPPLE !!!
Une petite
sieste sur les bancs du col de FINS…. Et c’est à 14 h 30 que nous quittons ce
lieu doté d’une magnifique vue sur le Canigou.
Surprise,
l’itinéraire nous propose un raidillon d’AQUEXOUS pour atteindre au bout d’une
heure le lieu-dit « LES COSTES » qui porte bien son nom…..
BORDEL !!!
Le raidillon de l'enfer est terminé..... Place au Paradis.
Ce raidillon
post pique-nique n’a pas convenu à Marcel qui n’a pas cessé de rapoutaguer.
A partir d’ici, c’est les vacances avec un faux plat descendant dans une forêt ombragée et luxuriante où nous traversons encore la rivière d’AYTUA ,
La forêt est belle.
La rivière AYTUA.
ESCARO est marqué au "FER" par l'histoire de la MINE.
avant d’entamer
une descente d’une petite heure vers le cimetière d’Escaro, où nous retrouvons
avec grand plaisir le DUSTER DACIA que Marcel s’empresse d’aérer.
Il est 16 h 15 la RANDO est terminée.
Nous
pensions à un retour sans histoire, mais voilà qu’à peine 2 ou 3 km parcourus,
Maître OKAPI réalise qu’il n’a pas ses lunettes.
Demi-tour
vers Escaro et c’est sur la murette qui borde le cimetière que notre ami
retrouve sa vue.
Que
d’émotions….. cela vaut bien un demi bien frais que nous allons prendre au bistrot
de Sahorre ????
Et bien NON.
Après la boulangerie de Villelongue fermée à 7 h 15, c’est le bistrot fermé à
16 h 45. Vive le commerce en plein mois de juillet.
Du coup,
nous attendrons 18 h 15 à Villelongue pour nous rafraîchir d’une appréciée SAN
MIGUEL.
Très belle
journée et très belle randonnée.
Amicalement
Marcel
NB :
J’ai hâte de découvrir le film de Lucien sur la rando d’Escaro.
Je dois
signaler que les trois films qu’il a réalisés sur les randos de AYGUATEBIA, PY
et LEUCATE sont remarquables, malheureusement les dossiers sont trop lourds
pour les transférer par informatique, il faut les charger avec une clé.
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