mardi 20 juillet 2021

VENDREDI 16 JUILLET 2021 -RANDO A ESCARO

 VENDREDI 16 JUILLET 2021 – RANDO ESCARO

(Texte et photos : Marcel ROUILLÉ)

(FILM : Lucien ALMAR)

 

Distance : 14,5 km ou 17,2 km selon les topo-guides

Durée : 3 h 40 ou 5 h 15                    ‘’              ‘’

Dénivelé : 570 m ou 720 m                ‘’              ‘’

PARTICIPANTS : Lucien ALMAR Chef du jour

                             Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU (voiture)

                             Michel BARTOLI dit l’OKAPI (viennoiserie)

 

Lucien Chef du jour.

Une randonnée sportive et paysagère

 

Il fait chaud sur la plaine, et dame tramontane ne s’essouffle point. Les VAMBES ont pour objectif de renouer avec le côté sportif de leur activité, de rechercher un parcours, à l’abri du vent et d’un excès de chaleur.

C’est chose faite avec cette belle rando en Conflent du côté d’Escaro et d’Aytua, nous offrant une météo parfaite et un parcours ombragé.

Le CARIBOU avait donné RDV à 7 h et avait annoncé qu’il faudrait un bon Chef du jour sur ce parcours inconnu de nous tous, et indécis selon les topo-guides. (Ceux que nous possédons pour cette rando ne sont  pas signé LEVILLAIN)



A 7 h les Vambes sont accueillies avec la délicieuse odeur de confiture d'abricot en cours d'élaboration, elle est signé Ginou.


De plus, seulement trois valeureuses  Vambes ont répondu présents, ce qui finalement a évité la cacophonie habituelle.

A noter pour son caractère exceptionnel, le Caribou n’était pas prêt (de quelques mn) à l’heure convenue.

Disons-le d’entrée, notre ami Lucien baptisé Chef du jour s’en est très bien sorti, aidé en cela, par un compagnon de route nommé ROTJA qui s’est joint à nous dès notre passage à Aytua.

Notre point chaud habituel étant encore fermé à 7 h 15, c’est sans regret que l’Okapi nous a ravitaillés en pain et viennoiserie à Prades.

A 8 h 45 précises nous démarrons la rando devant le cimetière d’Escaro.

 


A 8h45 trois Vambes détendues et souriantes prêtes pour une performance.

Après avoir franchi un petit col, nous descendons vers AYTUA, petit hameau d’Escaro que nous atteignons par le pont des chômeurs.


Le pont des chômeurs et la rivière AYTUA du nom éponyme du hameau.


La belle rivière AYTUA où les truites nous narguent en attendant Gérard.

Un petit écart nous conduit à une petite chapelle romane restaurée par la fondation du patrimoine.



Le temps est superbe, et nous profitons d’une belle vue sur le village de Jujols et de Flassa au nord de la 116.


JUJOLS.


Et FLASSA avec sa chapelle chère à la famille PARENT Thérèse.

Les sentiers ombragés nous font découvrir une forêt aux essences diverses.



D’abord des frênes et des bouleaux, puis des pins, des chênes verts, des châtaigniers et des hêtres, qui nous gratifient d’une ombre bienfaisante, et qui nous font rêver aux futures cueillettes de champignons.





Nous traînassons devant ce panorama superbe, et voilà qu’une gente dame solitaire nous dépasse allègrement en essayant même de s’accaparer le compagnon qui nous guide depuis AYTUA.

Vivant dans ce hameau perdu mais si beau, elle nous apprendra le nom de ce très joli chien nommé ROTJA.


Notre compagnon de route ROTJA.

Elle est habituée à ces belles contrées et nous arriverons à lui glaner quelques renseignements précieux sur notre parcours.

Par contre ROTJA nous restera fidèle, humant avec délicatesse le contenu de notre pique-nique dont la gente dame était dépourvu.

Nous plongeons dans le ravin de Bailloubère nommé aussi la Vallée des loups.


Le ravin de BAILLOUBERES dans la vallée des LOUPS.

A 11 h nous arrivons à la maison forestière, et ce sera le moment de la pause hypo.


La maison forestière délabrée, siège de notre pause hypo.

Notre ami ROTJA est assoiffé, et nous l’abreuvons de notre précieuse eau en espérant qu’elle ne nous fera pas défaut (peut-être pour la flasque).

A signaler un comportement rarissime de ce chien qui a refusé de manger un morceau de saucisse sèche que Marcel lui a généreusement offert. Voilà un chien certainement bien dressé dira Marcel à l’adresse de l’Okapi.


Okapi a trouvé un substitut en l'absence de la Fure.....

Après cette sympathique pause, nous attaquons une partie sportive, dotée d’une montée sévère et peu ombragée, qui nous conduit au col de Garbères d’où nous avons une belle vue sur le Canigou mais aussi sur le Fort Libéria de Villefranche.



Le Canigou vu du Serrat de Garbères.

Une montée qui n’en finit plus nous dirige vers le col de FINS, mais avant de l'atteindre

nous continuons à grimper, Marcel prend des photos, Lucien filme avec application les moments vertueux de cette belle rando, et c’est le moment choisi par l’Okapi saisi d’une perte (heureusement temporaire) de lucidité qui l’entraîne dans un monde virtuel où il voit des maisons apparaître dans la montagne.

Vivement le col de FINS où nous comptons pique-niquer, et c’est à 13 h 15 que nous atteignons cette étape tant enviée où la flasque servie par l’Okapi (qui a retrouvé tous ses esprits) nous fait saliver.


Des Vambes crispées à leur arrivée au col de FINS.


Olives et Boutiffare accompagnent ce précieux breuvage, et cette fois le contenu du pique-nique est frugal, il ne fallait pas alourdir le sac.




Le concours du café était attendu, car la compétition est dure entre l’Okapi et Lucien, deux spécialistes de l’ARABICA ou du ROBUSTA qui travaillent sur les origines et la concentration.


La victoire du TORREFACTEUR !!!

Cette fois, c’est Lucien qui remporte la mise, le jury reconnaissant à l’unanimité les efforts de recherche fournis par le bleuet.

Si nous devions introniser Lucien, c’est « LE TORRÉFACTEUR » qui serait proposé.

La jeunesse est insolente disais-je, et voici que malgré la difficulté du jour, Lucien nous sort (pour accompagner le ROI du café) des Reine Claude du jardin et des palets aux amandes…… Que demande le PEUPPLE !!!



Une petite sieste sur les bancs du col de FINS…. Et c’est à 14 h 30 que nous quittons ce lieu doté d’une magnifique vue sur le Canigou.



Surprise, l’itinéraire nous propose un raidillon d’AQUEXOUS pour atteindre au bout d’une heure le lieu-dit « LES COSTES » qui porte bien son nom….. BORDEL !!!


Le raidillon de l'enfer est terminé..... Place au Paradis.

Ce raidillon post pique-nique n’a pas convenu à Marcel qui n’a pas cessé de rapoutaguer.

A partir d’ici, c’est les vacances avec un faux plat descendant dans une forêt ombragée et luxuriante où nous traversons encore la rivière d’AYTUA ,




La forêt est belle.


La rivière AYTUA.


ESCARO est marqué au "FER" par l'histoire de la MINE.


 

 avant d’entamer une descente d’une petite heure vers le cimetière d’Escaro, où nous retrouvons avec grand plaisir le DUSTER DACIA que Marcel s’empresse d’aérer.


Il est 16 h 15 la RANDO est terminée.



Nous pensions à un retour sans histoire, mais voilà qu’à peine 2 ou 3 km parcourus, Maître OKAPI réalise qu’il n’a pas ses lunettes.


Séquence fouille dans les sacs avant de faire demi-tour... Ah l'étourderie !!!

Demi-tour vers Escaro et c’est sur la murette qui borde le cimetière que notre ami retrouve sa vue.


Que d’émotions….. cela vaut bien un demi bien frais que nous allons prendre au bistrot de Sahorre ????

Et bien NON. Après la boulangerie de Villelongue fermée à 7 h 15, c’est le bistrot fermé à 16 h 45. Vive le commerce en plein mois de juillet.

Du coup, nous attendrons 18 h 15 à Villelongue pour nous rafraîchir d’une appréciée SAN MIGUEL.

Très belle journée et très belle randonnée.

Amicalement

Marcel

NB : J’ai hâte de découvrir le film de Lucien sur la rando d’Escaro.

Je dois signaler que les trois films qu’il a réalisés sur les randos de AYGUATEBIA, PY et LEUCATE sont remarquables, malheureusement les dossiers sont trop lourds pour les transférer par informatique, il faut les charger avec une clé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

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