Rando
: Le long de la Têt et des canaux
d’irrigation - Boucle d'Ille à Rodes
vendredi 18/05/2018
(Texte :
Michel BARTOLI)
(Photos Marcel ROUILLE et
André ROSAT)
Distance : 12,8 km
Durée : 4h30 (hors pauses)
Dénivelé : 430 m
Participants: Marcel Rouillé dit Le Caribou (conducteur de la
Dacia)
André Rosat dit La Fure
Jean-Pierre Flajolet dit
le Cabrit
Louis Pallure Pas de surnom
Michel Bartoli dit L’ Okapi désigné volontaire
d’office comme chef du jour
Comme le veut la tradition bien
établie maintenant chez les Vambes , le détour chez Chantal s’impose pour
enlever les viennoiseries tellement nécessaires au bon départ de nos randonnées
.( merci André)
Il faut noter ici les absences
Oh combien regrettées de nos amis le LYNX et PATOUFET.
Pour l’un des ennuis de moteur
de piscine, et pour l’autre une chiringade bien lubrifiante à la hanche droite
.
A noter aussi le retour du
compagnon Louis .
Il a besoin de tester sa forme qu’il estime
petite ; entre nous, il n’imagine pas
nos formes à nous les Vambes .
C’est pas bien grave, après
coup, il pourra se faire une opinion .
Et nous voilà partis dans la
Dacia du Caribou . Nous arrivons à 9h pétantes sur le parking d’ Ille sur Têt .
Jamais au grand jamais rando n’a été plus matinale chez les Vambes . Serait-ce
de bon augure?
Bon, la partance est quelque peu imprécise car depuis le
parking nous ne voyons pas deux passerelles
indiquées dans le topo guide .
Nous nous appuyons sur
l’orientation donnée par la carte ; et puis Marcel connaît le coin qu’il nous
faut rejoindre : Casenoves, pour avoir déjà tourner
dans les parages avec ses petits
enfants .
Une intersection sur le chemin
de la rivière, la deuxième, nous permet de revenir sur la route que nous
quittons après 300 mètres pour parvenir au hameau médiéval de Casenoves .
Nous apercevons la belle église
romane parmi les oliviers centenaires et allons jusqu’à son entrée : Pas de
chance , elle est fermée et tout autour les vestiges des maisons en grosses
pierres, détruites par le temps.
Nous redescendons la petite
route , atteignons un carrefour, prenons sur notre droite pour aller jusqu’à la
fin du bitume devant un nouveau carrefour.
Nous l’empruntons sur la gauche
en descendant .
Plus loin nous franchissons un
gué , remontons jusqu’au sommet d’une côte puis, suivons le sentier à nôtre
droite .
A partir de là, nous entamons
une montée dans la garrigue . Un peu dur, dur ,mais, une fois en haut, quel
point de vue !
Nous découvrons la vallée de la
Têt , Bouleternère et le Canigo' dont la
pointe se trouve dans les nuages .
Après être passés devant deux
orris, nous rentrons dans un petit bois de chênes lièges et arrivons à une
bifurcation située en un point haut .
Un ORRI et des arbres brûlés il y a quelques années..
Nous descendons par la gauche et
apercevons les carrières de granit d’où les pierres de pavages destinées aux
villes du département étaient extraites .
Vue sur le Château et le village de Rodes...
Vue sur les gorges de la GUILLERA que nous allons rejoindre sur la rive droite...
Les gorges, le Château qui surplombe Rodes, et le pont que nous allons traverser, on voit bien la difficulté au Moyen Âge pour les ennemis qui venaient du Nord, de prendre cette forteresse qui protégeait Rodes....
Le Château.
Débouchant sur une piste, nous
allons sur la gauche , franchissons le pont sur la Têt juste à l’entrée de
Rodès .
Nous faisons là une petite halte
pour soigner le « bobo » du Caribou avant que la gangrène ne
s’installe .
A ce moment, Le chef du jour
n’en peut plus , c’est trop de pression! En effet, qui résisterait ?
-il faut soigner, tandis que
dans la troupe il y a deux toubibs (mot arabe) patentés .Ils ne s’abaissent pas
à la basse besogne .Ils préfèrent les lourds « cas « médicaux et
choisissent de laisser l’infection s’installer sournoisement dans la main du
chef suprême, malgré la conférence de la veille !!!
-il faut indiquer, mais
illico-presto, le chemin indiqué sur le topo-guide aux Vambes dont on se demande pourquoi elles sont
si impatientes puisque nous sommes largement dans les temps : il est 11h 25 .
- il faut non seulement désinfecter la plaie non suturée
mais aussi inventer de quoi faire tenir en place le sparadrap qui colle
mal .
il faut, il faut …… TAISEZ VOUS BDC !!!!
Ben quoi les gars, le chef du jour est à la retraite, comme
vous, un peu corse pas comme vous,(on ne contrôle pas son origine) et en
plus, c’est lui le plus âgé . Alors
bande de jeunes….., un peu de respect
pour les Anciens SVP !
Trop facile de s’appuyer sur le
vaste savoir-faire d’autrui . En
l’occurrence un très génial pansement à l’élastique .
Après cette pause, nous
attaquons le sentier des gorges de la GUILLERA .
Nous longeons le canal royal de
CORBERE-THUIR .
Les gorges quel spectacle !
MA-GNI-FIQUE !
En face de nous , rive gauche,
les ruines du premier canal de ROQUA COLOMERA .(1000 ANS ) puis plus loin, le superbe POUNT d’EN
LABAU, qui était un aqueduc dont la partie centrale a disparu .
Nous changeons de rive, passons
devant le sentier montant au Castel de Rodès, et contournons une propriété
privée décorée bien sympathiquement.
Nous redescendons ensuite le
long d’un verger et après avoir atteint un casote, nous repassons sur l’autre
rive pour rejoindre une piste tout en longeant un champ .
Nous arrivons alors au canal
d’ILLE , où avec un court aller-retour nous observons la première section
souterraine du canal, après sa prise d’eau .
Nous suivons le canal vers
l’aval , dépassons le barrage écrêteur et progressons entre la Têt et les
regards sur le canal sous-terrain .
Se succèdent ici les tunnels,
les mains courantes, les passerelles
métalliques .
Quels ouvrages, et quel boulot se sont donné les ANCIENS pour construire ce canal de Rodes jusqu'à Perpignan, pour alimenter en eau le Palais des Rois de Majorque..
Nous atteignons la plaque
commémorant le travail des républicains espagnols à la réfection des canaux après l’AÏGUAT de 1940 .
Nous poursuivons tout droit
notre route entre les deux canaux d’irrigation .
Il est 12h 1/4 quand nous nous
trouvons au niveau de la fontaine Saint JULES
garnie de plusieurs tables en
ciment .
La fontaine St JULES et notre coin pique-nique...
Nous recroisons là ,la bande de
randonneurs déjà attablés .
Nous décidons alors de faire
comme eux, de pique niquer sur place, en ce superbe emplacement.
C’est le meilleur moment de la
rando. Quel plaisir !
Petit jaune agrémenté de
saucisse et de fuet catalan sans oublier les photos et les petits mots
d’ambiance envoyés aux absents du jour.
Omelette, jambon persillé,
lentilles , autre pizza et rillettes .
Et pour suivre, dessert et café
. Elle est pas belle la vie !
Fin du repas 1h1/4 .
Il faut repartir, là c’est le
moment délicat car, il faut à nouveau réchauffer les muscles, pour faire
repartir la mécanique .
Nous retrouvons les cheminées...
La belle église d'ILLE...
Nous atteignons un parking et
longeons le canal de droite, arrivons au Couvent autrefois Léproserie Santa
Maria del Remey, puis couvent des Franciscains à la Révolution et de nos jours
boulangerie.
Nous suivons la route à gauche
le long de la voie double; passons sous la N 116 et continuons sur la route des
Neufs- Fontaines .
Ensuite, une fois le lavoir
couvert rejoint, nous prenons à gauche pour passer sur le pont enjambant la
Têt, puis deux fois à droite pour trouver le chemin de la rivière qui nous mènera à la voiture sur le parking.
Les uns se livrent à quelques
étirements, les autres se changent, enfilent d’autres chaussures .
Mais les Vambes ne peuvent pas finir
cette super balade sans passer boire le coup de l’amitié dans un bistrot d’ILLE
-sur-TÊT.
Sur la place du village nous
garons la voiture et nous nous posons à la terrasse d’un café .
Merci au nouvel arrivé LOUIS , car c’est lui
qui nous désaltérera .
Marcel, notre Caribou préféré nous ramènera
d’une conduite d’une seule main de maître jusqu’à Villelongue en faisant mine
de n’avoir rien vu ni entendu du roupillon piqué par les plus fatigués d’entre
nous , discrétion oblige .
Il a rapidement été rejoint par notre ami la FURE, qui n'a pu résister à la séance d'hypnose administrée par l'OKAPI....
PS: Ginou, pas de reproche :
Marcel s’est enduit le visage de crème solaire
dès le départ de la rando.
Bien amicalement,
L'OKAPI.
NB: Les commentaires en italique sous les photos sont de Marcel.
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