VENDREDI
1er JUIN – RANDO LE PIC DU BUGARACH
(1230
m)
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André ROSAT et Marcel
ROUILLÉ)
Durée :
3 h à 5 h selon les Vambes
Dénivelé :
560 m à partir du col de LINAS
PARTICIPANTS :
Louis PALLURE (voiture)
JL GRACIA
(voiture)
JP FLAJOLET
Michel BARTOLI
André ROSAT
Pierre DELPUECH (l’impétrant)
Marcel ROUILLÉ (chef du jour)
LE PIC MYTHIQUE DU BUGARACH POUR
CÉLÉBRER L’INTRONISATION DU LYNX
C’est une
équipe au complet qui se retrouve dès 6 h 45 chez le Caribou pour honorer
Pierre le LYNX de sa titularisation.
Stagiaire au
sein des Vambes depuis le 18 septembre 2014 pour la rando de Saint Guilhem de
Combret, Pierre avait ciblé la rando mythique du Bugarach, comme lieu de sa
titularisation, il aura donc attendu 4 ans…. (On ne badine pas chez les
Vambes).
Pendant que
la voiture de Louis revient rue du Calvaire (oubli des bâtons de marche), notre
ami la FURE se charge des viennoiseries avec une note de 6/7.
Nous
empruntons la vallée de l’Agly, puis la route de Maury à Cucugnan, et enfin,
Cubières sur Cinoble et le col du Linas avant le village de Bugarach.
Au passage,
les Châteaux Cathares de QUÉRIBUS et PEYREPERTHUSE, tels des sentinelles sur
ces barres rocheuses, nous rappellent que notre parcours sera escarpé.
Nous
atteignons le col de Linas (point de départ de la rando), à 8 h 30, et c’est le
moment des viennoiseries et de la photo de famille.
A 8 h 35,
c’est le départ officiel, plein sud, avec le pic bien en vue.
Le Caribou
Chef du jour (dont c’est la 3ème escalade du pic, ne donne aucune
consigne de regroupement, et les « TOUBIBS » en profitent avec un
démarrage fulgurant…. Nous ne les verrons plus jusqu’à l’atteinte de la partie
sommitale.
Le reste de
la troupe, reste groupé et progresse sur un sentier boueux à souhait, et
grimpant sur 1,5 km environ.
Nous
évoquons la difficulté vécue par Pierre MÉCHAIN en 1795, qui a du escalader ce
pic pour effectuer les triangulations du calcul de la méridienne, en vue de
déterminer le mètre étalon universel.
Pour la
petite histoire, cette ligne imaginaire va de Dunkerque à Barcelone, en passant
par Rodez, le pic de Costabonne, et le Bugarach.
Nous
arrivons face à une barre rocheuse qu’il faut contourner, et nous traversons
une « BUXAIE » par un sentier humide, vertical, et extrêmement
glissant.
Imaginez,
par beau temps, ce sentier est signalé glissant, et même si nous profitons
d’une bonne fenêtre météo, il est tombé des trombes d’eau toute la semaine.
Plusieurs
pauses sont nécessaires, et la prudence de mise.
Pendant ce
temps, nous n’avons aucune nouvelle des TOUBIBS, (nous apprendrons plus tard
que Louis, tel un « Izard », et défiant toute règle de prudence, est
monté « TODO RECTO », ignorant le tracé du sentier déjà difficile. Le
Bugarach est selon son analyse, un test qui lui permet de jauger sa condition
physique. (André le suit de près).
Plus bas, les
regroupements sont fréquents pour encourager Patoufet qui est en délicatesse
avec sa hanche. Avec courage, il progresse afin d’honorer cette journée dédiée
au Lynx.
Nous sortons
enfin des taillis qui empêchent la circulation de l’air, et nous devons encore
monter avant d’atteindre un col à 1075 m.
Patoufet
nous indique qu’il stoppe sa progression, sa hanche est trop douloureuse.
Lorsque nous
atteignons le col, le point de vue s’élargit, on repère tout en bas le hameau
de Camps sur Agly, où le fleuve éponyme prend sa source.
On voit la
partie EST du massif, et le pic où l’on distingue deux silhouettes (Louis et
André).
Il reste
encore 20 mn de montées successives, de passages en balcon, et nous voilà à 11
h 25 mn sur le pic enfin vaincu, pour les photos et vidéos, qui immortaliseront
ce moment magique.
Le point de
vue est circulaire, on aperçoit la chaîne des Pyrénées, les Albères, et la
grande bleue.
On domine
maintenant les deux forteresses CATHARES aperçues le matin.
Soudain le
téléphone sonne, c’est Patoufet qui avec des grands signes nous explique qu’il
a essayé de nous rejoindre, mais une erreur d’itinéraire l’a empêché.
Les TOUBIBS
qui nous attendent depuis 1 heure, proposent de redescendre, mais le CARIBOU
n’est pas d’accord, il veut reprendre des forces au sommet, et s’attaque à un
« ENTRE PA » de pâté à l’ancienne pour profiter de ce moment
savoureux.
Les VAMBES
aux genoux cagneux (JAMPY, LOUIS et Pierre) descendront en premier, et
retrouveront notre Patoufet tout guilleret de revoir les Vambes.
Plus tard,
c’et la FURE, puis l’OKAPI, et le CARIBOU qui quittera en dernier ce pic
magique si difficile à dompter.
La descente
fut pénible et glissante.
Le Caribou a
chuté cinq fois, dont la dernière dans la partie boueuse, qui laissera des
traces.
Heureusement, le Caribou avait prévu des vêtements de rechange, d'une part pour se rendre au restaurant, et d'autre part par respect pour ceux qui fournissent les véhicules !!!!
A l’arrivée,
les congratulations déferlent, Patoufet a déjà sorti le JABUJO qui commence à
transpirer, et Pierre aligne les coupes à Champagne qui officialisent le moment
solennel de la titularisation.
Quelques
discours des Vambes retracent le parcours du Lynx au sein de notre confrérie,
agrémentés de quelques anecdotes concernant l’impétrant qui manifeste une
sincère émotion.
La
performance des Toubibs arrivés au pic une heure avant soulève quelques
soupçons de dopage, et la commission des sages leur demande un contrôle
d’urines.
L’apéro
d’intronisation bat son plein, les âneries habituelles déferlent, et il faut
maintenant battre le rappel pour rejoindre le village de Bugarach, et le
restaurant que Patoufet a pris la précaution de réserver.
Les plus
avisés avaient prévu des vêtements de change, les autres se présenteront comme
ils pourront, sans avoir changé ni les chaussures ni les couches !!!!
A 14 h nous
sommes installés, après avoir dégusté une bière pour la soif, les plats se
succèdent : Charcuterie, salade (la spécialité de Louis), gigot d’agneau,
jambon braisé, pommes de terre rissolées, fromages et un dessert maison qui a
régalé le groupe.
Les panses
repues, les Vambes emprunteront les gorges de Galamus, pour une pause
rafraîchissante offerte par le Caribou, au café Chaluleau à St Paul de Fenouillet.
La Fure nous gratifie de son somme du vendredi !!!!!
Félicitations
aux deux chauffeurs Louis et Patoufet qui nous ont ramené sains et saufs dans
nos foyers, il faudra maintenant masser nos muscles éprouvés par la difficulté
du jour, d’ailleurs, quelques crampes nous rappellent que nous n’avons plus 20
ans.
On se demande pourquoi !!!! dès qu'il arrive, l'Okapi se précipite chez Ginou ….
Bien
amicalement
Tout est prêt pour de prochaines aventures….
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