Vendredi 10 Novembre 2017
LE SENTIER GEOLOGIQUE D’ALBAS
UNE RANDO BOF ( MAIS ) FESTIVE
( Texte : Michel BARTOLI )
Distance : 8,5 km ( sous-estimée
grâce aux erreurs)
Dénivelé : 325 m (sous-estimée
avec les erreurs)
Durée : 2h30 à 3h (sans les poses et les erreurs )
Participants : Marcel ROUILLE
dit le Caribou ( voiture )
André ROSAT dit la Fure (viennoiseries )
Pierre DELPUECH dit le Lynx
Jean-Louis GRACIA
dit Patoufet
Michel BARTOLI
dit l’Okapi (chef ?? du jour )
Enthousiasmés par la rando de la semaine dernière nous pensions
que celle-ci ne pouvait être qu’encore plus magnifique, plus préhistorique ,
plus , plus, plus .
En plus , c’est l’anniversaire
de l’Okapi.
Dès le départ chez le Caribou,
une SURPRISE de taille !
Le camarade Patoufet est présent
. Il est revenu sur sa décision . Il a décidé de faire cette rando par pure
amitié bien qu’il en ait bavé des ronds de chapeau la fois précédente; car le
dénivelé est annoncé similaire .
Nous voilà ainsi partis tous les
Cinq dans la Dacia Duster .
A notre boulangerie préférée,
nous enlevons le pain, les viennoiseries et quelques gâteaux choisis
individuellement pour la circonstance .
Bien sûr, la Fure n’a lu qu’en diagonale
le mail de l’Okapi la veille au soir; il affirme avoir regagné ses pénates que
fort tard . Il n’en fait donc qu’à sa tête , et se « débrouille »
auprès de Chantal pour régler les viennoiseries, tandis que d’autres frisent la
poursuite pour harcèlement sexuel . Mais à nos âges tout de même !
Il est 9h30 au départ de la
rando .
Bien sûr, nous sommes convenus
de zapper un petit bout du circuit proposé pour garer la voiture sur le parking
d’Albas et d’y laisser le pique nique, comme la semaine passée .
Bien sûr, nous nous dirigeons
vers le charmant « vieux moulin rénové » au lieu de poursuivre sur la route
pour atteindre le moulin à vent situé bien plus loin et bien plus haut sur le
parcours .
Ça est , nous apercevons la
mauvaise piste carrossable sur nôtre droite. Nous pouvons recoller au
topo-guide .
Nous montons les lacets où
affleurent les couches de grès marneux et ( ou ) argileux pour atteindre un col
avec le ( bon ) moulin .
A tour de rôle, nous y entrons
pour découvrir les deux meules (en grès) centrales, superposées et en mauvais
état .
L’okapi en profite pour
féliciter Patoufet de sa très amicale participation et de sa belle prestation
dans la montée .
De là, la vue est chouette : -
Au sud, le mont Tauch, la torre del Far,
- Au
nord, la montagne d’Alaric et la barre de la montagne noire.
A cet endroit précis se situe
l’apothéose de notre rando .
Le chef du jour, toujours
bienveillant, attentif à la troupe, propose aux Vambes intéressées, de prendre
un raccourci pour limiter leur effort .
Plaçant le topo guide devant lui
et dos au moulin, il observe sur le sommet juste en face un monument blanc .
C’est sûrement le poteau (étape
N°5 ) .« T’as raison l’okapi mais ça monte vachement » confirme
Patoufet. Je préfère prendre le raccourci .
Après une courte discussion,
une séparation s’effectue donc avec
décision de nous retrouver au point N°6
de notre boucle.
Patoufet, prend à droite et
nous, dans la direction opposée .
Au bout d’un moment, arrivés
pratiquement au bâtiment blanc ,le Caribou en homme aguerri aux méprises,
flaire le piège . Il relit le topo-guide .
Et comme il a du nez
(l’oenologie ça aide ),le constat est dur.
Notre parcours n’est en rien
conforme aux écrits . Ceux-çi nous indiquaient de descendre ,dans le vallon,
tandis que nous n’avons fait que grimper.
……….S’en suit alors un échange
de propos dont la décence m’empêche de les relater fidèlement dans ce compte
-rendu .
_« Le raccourci pris par Patoufet est le
chemin que nous aurions dû suivre . Regardez-bien, la carte,BDC, le
raccourci est situé derrière le moulin »
_« Ah bon, y avait un
chemin derrière »
Etc, Etc, ………..
Nous rebroussons chemin (pour la
deuxième fois) et retournons jusqu’au col . L’okapi n’a plus qu’une idée en
tête : rejoindre Patoufet, lui qui
voulait économiser ses forces, et essayer de redresser cette compromettante
situation .
Mais ,une fois le col atteint,
la question initiale revient : se sépare-t-on ou pas?
Le sentier-raccourci étant effectivement sur
l’arrière du moulin , le Caribou et le Lynx en bons cousins, fatigués par le
chemin parcouru et par les frasques répétées du chef du jour, décident de l’emprunter.
Quant à la Fure et à l’Okapi,
ils se lancent à la poursuite de leur ami Patoufet en se précipitant dans la
descente du fameux vallon .
Plus loin, devant eux à un
embranchement, attend là l’ami Jean-Louis depuis vingt minutes.
C’est la grande tempête sous son
crâne . En effet, il a face à lui un poteau-bois fléché à droite « rando
du géologue »,alors que le sentier sur lequel il se trouve ,se poursuit légèrement
sur la gauche.
Il ne peut pas savoir s’il est
parvenu au point N°6 ni utiliser son portable qui ne « passe » pas.
Eh oui, le poteau est bien un
poteau et de surcroît indicateur! Il est en conformité avec le topo-guide (
point N°5 ).Rien à voir avec le bâtiment blanc !
Pour nous trois, plus qu’une
solution, continuer . Inutile d’hésiter entre remonter dans le vallon et
poursuivre; dans les deux cas nous avons à franchir des escarpements .
Patoufet reposé, certes, regarde
devant lui, la montée et s’écrit alors « pas de souci, je la sens bien, je
suis optimiste « .
Quel courage! Non seulement il a
pris le chemin le plus long, mais il a été abandonné par la partie des Vambes
la moins Vaillante et la moins âgée .
Enfin.... OKAPI a retrouvé PATOUFET...
Je l’ai toujours dit « la jeunesse actuelle , quel irrespect
vis à vis des Anciens !»
Plus loin, en pleine montée, un
coup de fil sur le portable de Patoufet , mais la liaison est mauvaise
« Allo,allo »
« fas cagare »……… Bon,
je rappellerai…..
Du point 5 au point 6, il nous
faut monter puis descendre par trois fois .
Patoufet est impérial , on ne
s’aperçoit même pas qu’il serre les dents
Nous arrivons sur la serre
fossilifère de l’Alzeu et trouvons comme annoncées au téléphone les indications
laissées par le Caribou et le Lynx (cairn et écrits au sol ) pour les suivre
sur le sentier sommital.
Nous avançons tout droit devant
nous et puis soudain, juste avant de découvrir le point de vue N°7, nous
apercevons Pierre et Marcel au loin.
Cette fois, le groupe peut se
reformer non sans avoir apprécié le
point de vue du géosynclinal d’Albas .
Nous traversons un champ,
descendons une piste (50 m) et tournons à droite sur un étroit sentier pour
rejoindre le flanc des arènes de Roucadeu le long des grès, marnes et calcaires
lacustres du Thanétien .
Nous passons dans une vigne puis
atteignons la D40.
Nous prolongeons notre chemin
sur la départementale , franchissons quelques ponts et arrivons sur le coté du
parking où nous retrouvons la Duster Il est 13 h 1/4.
Après un rapide changement d’habits, nous
installons notre coin à l’abri du vent ,tournant (cherchez l’erreur), la table
et les chaises sont mises .
Car, tout a été prévu pour ce
« pique nique -anniversaire ».
La nappe , les biberons , les
gâteaux, et même les poubelles vides négociées à l’arrivée par le Caribou au
près d’un des 80 habitants d’Albas.
Un joli cliché de la FURE gourmande !!!
La déception de cette virée est bien vite
oubliée grâce à la bonne humeur et la franche camaraderie , les apéros et les
bonnes bouteilles, tenant compte que tout ce qui est dit en rando reste en
rando .
Nous rentrerons à Villelongue,
après une petite halte salutaire , conduits ( par les) deux mains de Maître par
le (du) Chef suprême.
Le « vieux » de 73
balais remercie , les Nouvelles Velles Vambes ex Valentes . Du moment que le symbole reste
VV,
TOT VA BE (L'OKAPI)
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