jeudi 29 décembre 2016-
RANDO: LA SIUREDA DU PUIG DE
L’ESTELLA"
(12 km, 4 h 30, 360 m)
TEXTE : M.BARTOLI
PHOTOS : A
ROSAT & M ROUILLÉ
Participants : André ROSAT dit la Fure
Michel BARTOLI dit l’Okapi
Jean-Louis
GRACIA dit Patoufet
(voiture)
Marcel ROUILLÉ dit le Caribou
La
dernière rando de l’année 2016 .
C’est
avec cette rando que les Vambes cloront l’année .
Mais
pourquoi un jeudi ? Eh bien parceque le lendemain la tâche qui les attend
risque d’être très ardue.
Il
ne faudrait pas que le réveillon du 1er janvier soit raté par manque de
provisions!
Donc,
nous voilà partis de chez le Caribou à l’heure dite car il n’y a pas de
retardataire cette fois . Nous passons chez Chantal et Victor comme à
l’accoutumé pour enlever les viennoiseries ; cette fois c’est Marcel qui s’y
colle (Merci Le Caribou).
Entre
temps, c’est l’Okapi qui est élu à l’unanimité pour être le Chef du jour : Il
faut dire que le parcours initial de la
rando a été modifié et que, de ce fait, il est rendu plus délicat à suivre.
Inutile
de préciser que dans ces cas-là, l’Okapi est toujours prêt à rendre service. De
plus, les Vambes se régalent quand ils
se doutent que des erreurs vont inévitablement être commises.
Nous
arrivons au parking du casino du BOULOU Il est 8h40 conduits de main de maître
par Patoufet.
Au
début, sympa, mais au fur et à mesure que nous avançons dans la garrigue,
« ostia !», ça ne fait que monter et nous avons été cueillis à froid
(il fait 0°c).
Ceci
dit, quels superbes points de vues! Ils nous auront servi d’excuses pour nous
arrêter plusieurs fois dans la côte caillouteuse, quasiment à 45°.
Faut
bien qu’on profite de la beauté du paysage plutôt que de randonner comme des
bestiasses, B.d.C .!
A
nos pieds s’offrent le Bas-Vallespir, le Boulou, Maureillas et Céret.
Enfin,
nous atteignons le sommet de la Collada de la Barra. Nous soufflons un coup
pour redescendre et mieux grimper en direction du Puig de la Estrella.
Oublions
cette première et très légère erreur qui a consisté à croire atteint le Puig,
alors qu’il était un peu plus loin.
Nous
devons descendre, franchir le Rec du Puig et poursuivre horizontalement entre
les chênes noircis.
Ensuite,
arrivés à un petit col, il faudra descendre sur 250m, ignorer le 2ème départ
de sentier à gauche, et continuer tout
droit. Après, au 3ème carrefour, ignorant toujours le sentier de gauche, partir
à droite en suivant les marques de bombes roses.
Malgré le topo guide... On est planté encore une foi !!!! Pauvres VAMBES...
Malgré
toutes ces informations, rien de tout ça !
Le
rédacteur chef du jour,pense( car il pense) que le Rec se situe en basse altitude ; il zappe les
marques roses et là colossale erreur! Les vambes s’engagent sur une pente
ravinée, creusée par les pluies .
C’en
est trop pour La Fure, en position d’éclaireur ,et Patoufet harassé ; quant au Caribou en
randonneur averti , il renifle la cagade .
Nous
sommes contraints de rebrousser chemin
(montant) pour retrouver les marques roses.
Elles
sont à droite et à peine visibles à gauche du chemin ! Nous nous retrouvons
ainsi à prendre le sentier sur notre droite puis, nous découvrons en avançant, tout
plein de traces roses jusqu’à atteindre une piste carrossable.
Nous
attaquons une brève grimpette signalée par une croix rose en délaissant le terminus de cette piste
sur notre gauche; puis nous descendons, nous
avons une très belle vue sur le
Vallespir et débouchons sur une vaste
piste forestière.
Nous
opérons un petit aller-retour sur cette dernière pour découvrir un super point
de vue : nous admirons le massif de Fontfrède, la vallée de la Rome, et le
passage de la via Domitia .
A
partir de ce point, nous ne ferons plus que de la descente au grand plaisir de
Patoufet car il n’est pas loin de midi et sommes au point 10 du topo-guide,
autant dire à mi-chemin. Toutes les errances dues à l’Okapi nous ont mis en
retard !
Il
convient de se rendre au point 15 du topo guide pour pique- niquer. Heureusement
y a plus qu’à descendre…..
Du
point 10 au point 13, r.a.s. Nous nous approchons de l’autoroute A9, la suivons,
pour rejoindre le mas d’en Peixeta au point 14. Il est 13h30.
Enfin le coin pique-nique..
Tant
pis pour le point 15, n’écoutant que le cri du coeur, et pour mieux dire,
l’appel du jaune, nous décidons de casser la croûte juste aux pieds du mas.
Sur le bord du chemin nous nous installons ;
cette halte tant attendue est enfin là !
Comme
d’habitude le filarot nous réconforte,
Comme
d’habitude les absents ont toujours tort, mais nous pensons évidemment très
fort à eux ; témoins, les s.m.s « copieux » qui leur sont envoyés par
portables et dont nous ne révèleront pas la teneur, discrétion oblige .
C’est
le moment des échanges verbaux et les blagounettes fusent.
Repas
terminé et café avalé, nous rejoignons la route devant le mas et continuons
pour atteindre le fameux point 15 : le correc de la siureda.
Plus
avant sur nôtre circuit se trouve la chapelle Saint-Phillipe dont le clocher se
voit de loin et dont nous descendons les marches pour découvrir la source
Clémentine (point 16).
Pétard
! Nous aurions dû atteindre ce site plus tôt .Tout est sur place pour pique-niquer, des tables,
des bancs, un plan d’eau des arbres, des plantes, bref une merveille pour se
relaxer en toute convivialité.
Encore
une erreur à mettre au compte du chef du jour !
Les
Vambes assurent qu’il est indispensable pour être un vrai chef, de deviner
l’endroit du parcours le plus propice pour pique-niquer,…………….. dès le départ
de la rando.
Pour
information, sachez que la source Clémentine a été découverte avant 1000 et
étudiée en 1754. Elle a été exploitée en 1859 (Vichy-du-midi) en raison de ses
vertus hépatiques et digestives. Aujourd’hui, elle sert à alimenter les
piscines des nouveaux thermes.
Notre
route se poursuit entre les beaux jardins arborés, puis nous traversons les
parkings pour revenir, sous les énormes pins maritimes, à la voiture.
Mais
pas question de se quitter sans écluser une dernière mousse pour les uns, ou
autre jus d’agrumes pour les autres.
Nous
faisons une pause au café central du Boulou.
Evidemment,
l’Okapi n’a pas de monnaie! Encore une erreur!
(le cafetier n’accepte pas la carte).C’est en bon camarade que La Fure
paie la note sans pour autant cracher de venin.…
Merci
la Fure.
Merci
Patoufet pour sa conduite (de voiture) irréprochable.
Merci
aussi au Caribou pour avoir décréter à son unanimité l’élection : Okapi
chef du jour.
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