samedi 14 janvier 2017




samedi 14 janvier 2017 PORTEL DES CORBIERES.


 






 




                       




                       




                       



                      

PREMIERE SORTIE DE L’ANNEE 2017    DANS LES CORBIERES MARITIMES
LE VENDREDI 6 JANVIER

(Texte: Pierre DELPUECH)
(Photos: Marcel ROUILLÉ et André ROSAT) 
 
Participants: JL GRACIA dit PATOUFET (voiture)
                       Marcel ROUILLÉ dit le Caribou
                       Michel BARTOLI dit l'Okapi
                       André ROSAT dit la Fure
                      Pierre DELPUECH dit le Lynx (chef du jour)
 
 Distance : 12,5 km
Durée : 4 hDénivelé : 340 m
                      

 



C’est à 7h30 pétantes que les Vambes se retrouvent chez le Caribou et c’est vers 8 heures (après avoir évoqué les festivités de fin d’année) que nous prenons la direction de Portel; non sans avoir sacrifié à la traditionnelle halte chez Chantal et Victor.

Après un parcours sans encombres nous atteignons Portel-des-Corbières à l’heure de la rentrée des classes. La voiture est garée sur un petit parking situé en face la cave coopérative et non loin de l’école des touts petits où nous dégustons les viennoiseries offertes par l’Okapi. Nous sortons gants et bonnets pour nous protéger de la froideur matinale, accentuée par un bonne tramontane, ceci sous les encouragements d’une charmante maman qui approuve notre initiative de ballade malgré la froidure.




 

 
 
 
 
 
 
A 8h50 nous attaquons la rando en longeant les installations de la cave coopérative où se concocte le bon vin des Corbières.

 A la sortie du village et au premier carrefour (point 1) nous devons affronter le scepticisme du Caribou (ce dernier étant sans doute encore traumatisé par la dernière rando) quant à la direction à prendre le nom de la rue n’étant pas indiqué. Ce n’est qu’après vérification auprès de deux autochtones promeneuses de chien que nous pouvons continuer dans la sérénité.

 

Un chemin en partie à l’ombre traversant vignes, friches et garrigue nous mène jusqu’en haut de la Combe de Loubal que nous atteignons le nez gelé et les doigts engourdis par le vent glacé.

 
Un peu de soleil est le bienvenu....
Passé cette première difficulté nous redescendons vers une petite route de campagne qui ferait partie de l’antique voie Héracléenne.

 

Un peu plus loin nous faisons un détour jusqu’au Pech de Gauto Fedo, où nous effectuons la pose hipo. Là nous pouvons admirer au soleil et à l’abri du vent: le massif de la Clape, les étangs, Portel, Sigean et les cimenteries de Port la Nouvelle.

 


Ce coin est idéal pour la pause hypo.

Marcel annonce qu'il resterait bien là toute la journée.

C’est lors de descente vers la route de campagne que le Lynx commence à ressentir une traitresse douleur au genou qui va l’handicaper jusqu’à la fin de la randonnée.

 
Un mur fait avec des jolies pierres, dont les coquillages fossilisés ont laissé des traces (prouvant qu'il y a plusieurs millions d'année, la mer recouvrait ces paysages).

Nous zappons la piste qui suit la crête de Canto Perdix pour rejoindre directement le calvaire (bien nommé pour le Lynx)


C'est au pied du calvaire que Pierre le Lynx s'affaisse, son genou le lâche, et Patoufet le soutien, moralement du moins....
 

Chemin faisant la Fure, le Caribou et l’Okapi font un petit détour pour admirer les restes d’une belle ferme.

 
Un vieux mas en ruine qui témoigne d'un passé agro-pastoral.

Un très joli mas .... Jadis.

Un peu plus loin nous coupons la D611A et traversons un ravin pour rejoindre la boucle de la serre.

 Des jolis "CASOTS"agrémentent le paysage.
Au loin, Marcel qui n'a pas bonne vue aperçoit un animal.... Un BORRO CATALA dit-il !!! La fure dit qu'il va le zoomer, et en fait c'était un BORRO OCCITAN.... Traduisez un LAMA.
 
Comment Madame DELGA peut-elle confondre un CATALAN et un OCCITAN pense ce pauvre LAMA !!!
 


Celle-ci traversant une belle pinède, agrémentée de quelques baignoires du XXiéme siècle nous mène aux ruines de Notre Dame des Oubiels XIIIéme et XIVéme, où nous plantons notre campement à 13 heures pour la cérémonie dédiée à la Sainte Flasque accompagnée de l’excellent cambajou fourni par Patoufet et d’une mystérieuse salade apportée par l’Okapi aux algues qui fait l’unanimité.

 
Quelle belle idée....


La Chapelle ND DES OUBIELS

 
Quel privilège de pique-niquer sur ce site prestigieux datant du XIème siècle.


Les VAMBES veinardes apprécient ce moment ROYAL.

Cette chapelle témoigne d'un passé agro pastoral, elle a été construite près d'un passage à gué sur la "BERRE" qu'empruntait la voie Domitienne. Elle a  été détruite en 1630 lors d'une incursion Espagnole.


S’en suit le pic-nique complété par un excellent café d’Ethiopie distillé par la nouvelle machine italienne de l’Okapi.


 
Et enfin la séance café.... de l'Okapi.

C'est l'heure du départ, et à regrets nous quittons ce coin magnifique...
Le retour à Portel et à la voiture s’effectue sans difficultés majeures.

Sauf pour le Lynx dont la douleur lui arrache quelques grimaces...
Afin de clore cette magnifique journée et fêter la chute de la tramontane annoncée par météo France nous nous rendons au village de Peyriac de Mer afin de déguster une bonne biére offerte par Marcel et Michel.

La moue de la FURE, témoigne de ce qu'il pense de la boisson préférée de l'Okapi.


 
Avant le départ, nous ne manquons pas de saluer les flamands roses de Peyriac de Mer.
 

Retour chez le Caribou à Villelongue vers 16h par la belle route qui longe l’étang du Barcarés.

Pierre le Lynx

NB: Les commentaires sous les photos sont du Caribou.
 

 

jeudi 12 janvier 2017


jeudi 29 décembre 2016-

 

 

RANDO:     LA SIUREDA DU PUIG DE

                             L’ESTELLA"

 

(12 km, 4 h 30, 360 m)

 

              TEXTE :   M.BARTOLI

               PHOTOS : A ROSAT & M ROUILLÉ

 

 

 

 

 

Participants :     André ROSAT dit la Fure

 

                         Michel BARTOLI dit l’Okapi

 

                          Jean-Louis  GRACIA dit Patoufet         

                                        (voiture)

 

 

                         Marcel ROUILLÉ dit le Caribou

 

La dernière rando de l’année 2016 .

 

C’est avec cette rando que les Vambes cloront l’année .

Mais pourquoi un jeudi ? Eh bien parceque le lendemain la tâche qui les attend risque d’être très ardue.

Il ne faudrait pas que le réveillon du 1er janvier soit raté par manque de provisions! 

Donc, nous voilà partis de chez le Caribou à l’heure dite car il n’y a pas de retardataire cette fois . Nous passons chez Chantal et Victor comme à l’accoutumé pour enlever les viennoiseries ; cette fois c’est Marcel qui s’y colle (Merci Le Caribou).

Entre temps, c’est l’Okapi qui est élu à l’unanimité pour être le Chef du jour : Il faut dire que le parcours  initial de la rando a été modifié et que, de ce fait, il est rendu plus délicat à suivre.

Inutile de préciser que dans ces cas-là, l’Okapi est toujours prêt à rendre service. De plus, les Vambes se régalent  quand ils se doutent que des erreurs vont inévitablement être commises.

 

Nous arrivons au parking du casino du BOULOU Il est 8h40 conduits de main de maître par Patoufet.
 
Les viennoiseries sur le parking du casino. Il fait 0°.
 
Il nous faut prendre la piste entre le casino et l’hôtel.

La FURE adore les gants du Caribou: Version décapotable (pour les travaux pratiques) ci-dessus....
Ou version fermée pour les grands froids, ci-dessous...




Au début, sympa, mais au fur et à mesure que nous avançons dans la garrigue, « ostia !», ça ne fait que monter et nous avons été cueillis à froid (il fait 0°c).
 
 
 


Une grimpette qui n'a rien de rigolo...
 

Ceci dit, quels superbes points de vues! Ils nous auront servi d’excuses pour nous arrêter plusieurs fois dans la côte caillouteuse, quasiment à 45°.
 
Un joli cairn qui aurait ravi Émilien COSTASEQUE...
 
 
Et voici un magnifique lever de soleil sur le Canigou qui ravit les Vambes du jour.

Faut bien qu’on profite de la beauté du paysage plutôt que de randonner comme des bestiasses, B.d.C .!

A nos pieds s’offrent le Bas-Vallespir, le Boulou, Maureillas et Céret.
 
On domine la ville du Boulou...

Enfin, nous atteignons le sommet de la Collada de la Barra. Nous soufflons un coup pour redescendre et mieux grimper en direction du Puig de la Estrella.
 
Quelques pauses de récupération sont nécessaires...
La pause hypo nous permet d'admirer le PIC DE SAN CRISTAU que nous avons grimpé trois fois.
 
La FURE se délecte des beaux paysages...
 
Belle vue sur la plaine et la mer.... L'Okapi nous annonce que nous sommes au Puig de l'ESTELLA , mais il se trompe !!!
 
 

Oublions cette première et très légère erreur qui a consisté à croire atteint le Puig, alors qu’il était un peu plus loin.

 
Nous y voilà enfin au PUIG DE L'ESTELLA...

Nous devons descendre, franchir le Rec du Puig et poursuivre horizontalement entre les chênes noircis.
 
 

Ensuite, arrivés à un petit col, il faudra descendre sur 250m, ignorer le 2ème départ de  sentier à gauche, et continuer tout droit. Après, au 3ème carrefour, ignorant toujours le sentier de gauche, partir à droite en suivant les marques de bombes roses.

 Malgré le topo guide... On est planté encore une foi !!!! Pauvres VAMBES...

Malgré toutes ces informations, rien de tout ça !

Le rédacteur chef du jour,pense( car il pense) que le Rec  se situe en basse altitude ; il zappe les marques roses et là colossale erreur! Les vambes s’engagent sur une pente ravinée, creusée par les pluies .
 
Perdus au milieu des genévriers...
 
D'être trop descendu, il faut remonter.... Les oreilles de l'Okapi vont chauffer !!!

C’en est trop pour La Fure, en position d’éclaireur ,et  Patoufet harassé ; quant au Caribou en randonneur averti , il renifle la cagade .

Nous sommes contraints de  rebrousser chemin (montant) pour retrouver les marques roses.
 
L'Okapi est à nouveau plongé dans son topo-guide !!!

Elles sont à droite et à peine visibles à gauche du chemin ! Nous nous retrouvons ainsi à prendre le sentier sur notre droite puis, nous découvrons en avançant, tout plein de traces roses jusqu’à atteindre une piste carrossable.

Nous attaquons une brève grimpette signalée par une croix  rose en délaissant le terminus de cette piste sur notre  gauche; puis nous descendons, nous avons  une très belle vue sur le Vallespir et débouchons  sur une vaste piste forestière.
 
La beauté du Canigou nous fait oublier les errements de l'Okapi.
 
 

Nous opérons un petit aller-retour sur cette dernière pour découvrir un super point de vue : nous admirons le massif de Fontfrède, la vallée de la Rome, et le passage de la via Domitia .

A partir de ce point, nous ne ferons plus que de la descente au grand plaisir de Patoufet car il n’est pas loin de midi et sommes au point 10 du topo-guide, autant dire à mi-chemin. Toutes les errances dues à l’Okapi nous ont mis en retard !

Il convient de se rendre au point 15 du topo guide pour pique- niquer. Heureusement y a plus qu’à descendre…..

Du point 10 au point 13, r.a.s. Nous nous approchons de l’autoroute A9, la suivons, pour rejoindre le mas d’en Peixeta au point 14. Il est 13h30.

 

Enfin le coin pique-nique..


Tant pis pour le point 15, n’écoutant que le cri du coeur, et pour mieux dire, l’appel du jaune, nous décidons de casser la croûte juste aux pieds du mas.

 Sur le bord du chemin nous nous installons ; cette  halte tant attendue est enfin là !

 


Comme d’habitude le filarot nous réconforte,

Comme d’habitude les absents ont toujours tort, mais nous pensons évidemment très fort à eux ; témoins, les s.m.s « copieux » qui leur sont envoyés par portables et dont nous ne révèleront pas la teneur, discrétion oblige .

C’est le moment des échanges verbaux et les blagounettes fusent.

Repas terminé et café avalé, nous rejoignons la route devant le mas et continuons pour atteindre le fameux point 15 : le correc de la siureda.
 
Le clocher de la Chapelle St Philippe....
 
 
Une chapelle perdue dans la forêt...
 

Plus avant sur nôtre circuit se trouve la chapelle Saint-Phillipe dont le clocher se voit de loin et dont nous descendons les marches pour découvrir la source Clémentine (point 16).
 
Le site majestueux de la source Clémentine.
 

Pétard ! Nous aurions dû atteindre ce site plus tôt .Tout  est sur place pour pique-niquer, des tables, des bancs, un plan d’eau des arbres, des plantes, bref une merveille pour se relaxer en toute convivialité.
 
 

Encore une erreur à mettre au compte du chef du jour !

Les Vambes assurent qu’il est indispensable pour être un vrai chef, de deviner l’endroit du parcours le plus propice pour pique-niquer,…………….. dès le départ de la rando.

Pour information, sachez que la source Clémentine a été découverte avant 1000 et étudiée en 1754. Elle a été exploitée en 1859 (Vichy-du-midi) en raison de ses vertus hépatiques et digestives. Aujourd’hui, elle sert à alimenter les piscines des nouveaux thermes.
 
Les nouveaux thermes..
 

Notre route se poursuit entre les beaux jardins arborés, puis nous traversons les parkings pour revenir, sous les énormes pins maritimes, à la voiture.

Mais pas question de se quitter sans écluser une dernière mousse pour les uns, ou autre jus d’agrumes pour les autres.

Nous faisons une pause au café central du Boulou.
 
Enfin !!!! Une photo avec l'équipe du jour au complet.

Evidemment, l’Okapi n’a pas de monnaie! Encore une erreur!  (le cafetier n’accepte pas la carte).C’est en bon camarade que La Fure paie la note sans pour autant cracher de venin.…

Merci la Fure.

Merci Patoufet pour sa conduite (de voiture) irréprochable.

Merci aussi au Caribou pour avoir décréter à son unanimité l’élection : Okapi chef du jour.