VENDREDI 5 FEVRIER 2016 - RANDO:
BATERE ENTRE MINES ET TOUR A SIGNAUX
(TEXTE ET PHOTOS: André ROSAT)
(TEXTE ET PHOTOS: André ROSAT)
Une magnifique Rando sans le boulet : comprenne qui
voudra !
- Distance 9 km
- Durée 3 h
- Dénivelé
480 m
Participants : - Michel BARTOLI, l’Okapi
-
Pierre DELPUECH, le Lynx ( voiture )
-
Jean-Pierre FLAJOLET, le Cabrit
-
Joachim GIRONELLA ( voiture )
-
Gilles GIRONELLA
-
André ROSAT, la Fure, Chef du
jour
C‘est vers7 H 30 que les Vambes se retrouvent
à la Saurine chez la Fure. Nous déplorons ce jour l’absence du Caribou et de
Patoufet, retenus par des affaires d’importance, mais enregistrons, par contre,
la présence de sang frais en la personne de Gilles, le « Fils à Jo ».
Pour
respecter la tradition, le Lynx nous gratifie de sa coquetterie habituelle :
un bon quart d’heure de retard.
D’emblée
les « Giro » mettent la pression : ils doivent être de retour à
Villelongue à 14 h 30 ! La Fure, Chef du jour naturel après les
prestations désastreuses des différents chefs du jour de ce mois de janvier,
sent le stress l’envahir devant ce brutal impératif horaire compte tenu de la
difficulté de la rando et de l’inconscience manifeste de la troupe.
Allez hop « à
cheval » ! Après un détour
chez Chantal pour le pain et les viennoiseries, la route parait longue jusqu’à
Batère et plus précisément jusqu’au parking du Col de la Descargue ( 1493 m ).
La
troupe se prépare rapidement, non sans avoir englouti les viennoiseries de la
Fure et à 9 h 30 pétantes, c’est le départ.
Gilles supportera-t-il cette vieille BDC ? telle est l’autre problématique de cette rando !
Ca
pince un peu, mais il fait un temps splendide, soleil, grand bleu et vent
minime. D’entrée la route forestière, fermée l’hiver à hauteur du Col, grimpe
bon poids et nous permet d’atteindre le
grand bâtiment destiné au logement du personnel minier de Batère dont une
moitié est à l’abandon et la seconde sert de resto et de refuge qui n’ouvriront
que fin mars.
Dès
lors, nous empruntons le G.R 10 qui continue par la route puis par une piste en
lacets. Après avoir tangenté une bergerie en ruine, nous passons devant une
ancienne entrée de mine et son talus de scories. Nous bifurquons à gauche et la
pente se fait raide pour atteindre la plate-forme des anciennes carrières
d’Aigues Blanques.
Petite pause car ça tire sur les organismes. Tout le monde
« bouffe », en particulier le Lynx qui paye cash ses excès de la
veille. Les palpitants battent la chamade et Jo surveille régulièrement le
sien. Seul gilles gambade comme un mouflon : insolente jeunesse !
Après avoir cheminé entre les falaises et le ravin de la Balmette, nous
atteignons enfin le Col de la Cirère (1731 m) . Nous avons déjà épongé la
moitié du dénivelé du jour. Il est 10 h 45 et c’est le moment de la pause hypo
qui sera de courte durée car l’impératif reste de respecter le tempo de
Christophe Levillain. Le panorama commence à se dégager et le Canigou, enneigé,
nous domine majestueusement, surveillé au nord par le mystérieux Bugarach.
Délaissant le G.R 10, nous reprenons notre pénible montée vers le Puig
St Pierre. Gilles, généreux a pris en charge le sac à dos du Lynx. Dans
l’effort, le Cabrit fait entendre de puissants râles, moins performants
toutefois que ceux de notre Caribou.
Du col de la CIRERE, il faut monter vers le pic St Pierre
Allez les VAMBES encore un petit effort avant d'atteindre le pic....
Allez, un peu de répit, nous descendons en longeant la ligne de crête
jusqu’au Collet de Pey, sorte de chaos de blocs granitiques, ou nous avions
jadis piqueniqué avec Jampy, lorsque nous avions fait la Pinouse par le Col de
Palomère.
Et voilà le pic....
Maintenant c’est l’ultime ascension jusqu’au point culminant de la journée,
le Puig de l’Estelle (1778 m) . La cadence est soutenue et les organismes à
l’arrivée sont dans le rouge. Nous profitons d’un instant de récupération pour
admirer un fabuleux 360° avec l’Ampurdan et au loin la Costa Brava, les
Albères, la plaine du Roussillon gardée au nord par les Corbières puis le
Conflent et le Vallespir dominés par
notre majestueux Canigou tout de blanc vêtu. Le Lynx et Gilles sont les
plus admiratifs de ces exceptionnels
paysages qui méritent d’être immortalisés par photos et vidéo.
Le plaisir du groupe d'avoir vaincu l'épreuve...
Père et Fils près des cimes enneigées....
Nous amorçons ensuite une descende assez abrupte, le long de la croupe
sud-est du Puig en évitant par la droite une excavation minière dangereuse. Un
petit coucou à quelques Mérens en train de paître et nous parvenons au Col du…
du …du Boulet ; immédiatement nous avons tous une pensée émue pour le
nôtre, absent ce jour : comprenne qui pourra !
Rencontre insolite près du col du "BOULET"...
Nous distinguons maintenant parfaitement la Tour de Batère sur laquelle
nous plongeons à larges enjambées. Cette tour à signaux, bâtie au XIIIème sous
les Rois de Majorque, perdit de son importance après le traité des Pyrénées.
Actuellement elle est partiellement ruinée et son accès rigoureusement interdit
dans l’attente d’une prochaine restauration.
De
la tour, le retour se fait simplement par une large piste jusqu’au Col de la
Descargue. Ces deux derniers kilomètres seront engloutis au pas de charge.
Grace à une cadence soutenue toute la matinée et au parcours sans faute du Chef
du jour, la mission est brillamment accomplie : c’est à 12 h 30 re-pétantes que nous nous
installons sur un accueillant talus herbeux à 2 ou 3 hectomètres du parking
près d’un petit ruisseau au clapotis lénifiant.
Enfin le moment ROYAL !!!!
Voici le moment béni de la Sainte Flasque qui revigore miraculeusement
une troupe fourbue mais fière du devoir accompli. Gilles, le plus frais,
découvre avec émerveillement ce rituel sacré et ne cache pas sa joie d’avoir
effectué cette chouette rando avec son paternel. S’ensuit un piquenique royal ;
le Lynx remplace intelligemment Patoufet avec un délicieux Serrano finement
tranché, sans oublier les olives de l’Okapi.
Le LYNX bien repus, est maintenant près à hiberner.... Du coup, le contenu du venin des mauvaises langues lui a échappé.
Et
là, sans altérer la cadence infernale du
bal des molaires, certaines langues se délient au sujet des absents du
jour ; l’assaisonnement se révèle assez épicé malgré les vains efforts
protectionnistes de la Fure choqué par l’expression d’autant de fiel !
Fort heureusement tout ce qui s’est dit sur le chemin restera sur le
chemin ! Non, non, non, je n’en dirai pas plus…
A
13 h les « Giro » quittent la table pour ne pas être en retard à leur
rendez-vous, tandis les autres morfals terminent les agapes, sirotent le bon
café du Cabrit et que le Lynx, vautré dans l’herbe grasse, se prélasse quelques
instants.
Au fait des dernières technologies sportives, Jo et Gilles pressés de rentrer, ont pris le raccourci des airs, sous le regard ébahi des VAMBES restantes....
JAMPY suit du regard la descente des parapentes...
Au fait des dernières technologies sportives, Jo et Gilles pressés de rentrer, ont pris le raccourci des airs, sous le regard ébahi des VAMBES restantes....
JAMPY suit du regard la descente des parapentes...
Retour à la voiture à 14 h ; nous pensons nous arrêter boire un pot
chez Françoise à Corsavy mais nous trouvons porte close jusqu’à fin mars. Ce
sera donc à Amélie que nous trouverons notre bonheur : une accueillante
terrasse ensoleillée pour siroter un bon petit demi (sauf l’Okapi qui continue
à persister dans son hérésie au jus
d’agrumes trafiqué). Evidemment deuxième couche sur les absents !
Et
c’est vers 16 h que nous regagnons pépère Villelongue.
Voilà, mes bons amis, pour cette bien belle journée qui ne fait que
confirmer, une fois encore, que les absents ont toujours tort.
NB: Les légendes sous les photos sont du CARIBOU.
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