LE PLATEAU DE MAJORQUE
Texte : Pierre DELPUECH
Photos: André ROSAT
Vendredi 29 Janvier 2016
Distance :12 Km
Dénivelé : 430 m
Durée : 4 heures
NB : Il s’agit des informations données par le topo-guide et nous verrons au cours du récit que celles-ci ont été légèrement modifiées pour s’adapter à l’absence de balisage et aux indications de C. Levillain.
Participants :
Jean-Pierre Flageolet dit le Cabrit
Jean-Louis Gracia dit Patoufet
André ROSAT dit la Fure (voiture)
Jo Gironella
Michel Bartoli dit l’Okapi (voiture)
Pierre Delpuech dit le Lynx (chef du jour)
C’est à 7h30 que nous nous retrouvons dans la taniére de la Fure en l’absence du Caribou empêché par des raisons familiales. Le départ a lieu à 7h 50 après avoir dégusté un délicieux café offert par Marie.
Après une halte chez Victor ,nous nous préparons à nous mettre en route. La voiture de tête est conduite par André. Pour plus de sécurité ce dernier active son GPS qui nous situe le village de Sainte Colombe de la Commanderie à plus de 900 KM du point de départ. Heureusement le Cabrit a son portable multi-fonctions qui lui indique une distance plus raisonnable et nous atteignons le parking extérieur de Ste Colombe sans difficultés majeures vers 8h30.
C’est à 8h40 que nous nous mettons en route après avoir dégusté les viennoiseries offertes par Jeanpy.
Départ de Sainte Colombe de la Commanderie, que le GPS de la FURE a confondu avec Colombey les deux Eglises !!!
Rapidement, une vue sur le Canigou.
Une fois traversé le charmant village nous prenons une piste puis un chemin de terre jusqu’au ruines du Cortal Noell ou nous saluons deux autochtones occupés à planter des arbustes de décoration autour du cortal.
Quelques dizaines de mètres plus loin nous attaquons un raidillon donné pour 500 m qui traverse la garrigue. C’est là où sans le savoir nous commençons à prendre quelques libertés avec le topo-guide en empruntant un chemin légèrement différent que celui indiqué qui monte en pente très raide vers le sommet d’une colline et qui dépasse largement les 500 m.
Le groupe change de trajectoire....
Après quelques minutes de marche, la Fure éprouve le besoin de marquer son territoire par la construction d’un Kern bio-dégradable dont lui seul à le secret. Cette mission accomplie nous reprenons l’ascension entrecoupée de petites haltes récupératrices qui nous permettent d’admirer la vue sur les Albères, la plaine du Roussillon avec la belle bleue en fond.
Conciliabule après le changement de trajectoire, le groupe serait-il paumé ?
Heureusement, le Canigou sert de guide....
Vers 10h15 nous nous trouvons enfin au sommet du promontoire qui n’est pas nommé sur la carte mais s’élève quand même à 440 mètres.
Un bon abri pour la pause HYPO...
Avec un panorama à 360°.
Là s’effectue la pause Hypo. appréciée par l’ensemble des participants la montée ayant été éprouvante. La vue à 360 degrés nous récompense. Elle est magnifique et englobe les Albères, le Canigou, les montagnes enneigées du Vallespir, les Corbiéres, les étangs, le littoral et la plaine du Roussillon. Au premier plan en direction de Castelnou l’on aperçoit la chapelle de Camélas.
La Chapelle SAN MARTI au dessus de Camélas.
Après un repos bien mérité nous descendons du promontoire et suivons un sentier qui traverse le plateau de Majorque au milieu de la garrigue et des odeurs de thym ce dernier nous amène directement au Roc de Majorque qui domine d’une hauteur vertigineuse le Château et le village de Castelnou.
Le ROC DE MAJORQUE surplombe CASTENOU.
Le groupe au Roc de Majorque...
Joli panorama de Castelnou jusqu'aux Corbières...
La rando initiale prévoit la descente sur Castelnou, la visite du village et la remontée pour reprendre la boucle qui retourne à Ste Colombe. Bref un aller retour.
Après une brève délibération, il est décidé à l’unanimité, de zaper cette fois ci volontairement cette partie de la randonnée. Nous repartons alors d’un pas léger sur le chemin du retour.
Et voilà, le choix de la facilité pour le chemin du retour....
Nous prenons un chemin d’abord tranquille puis par la suite assez pentu qui nous fait passer devant une ancienne carrière de marbre blanc. Non rejoignons ensuite une piste qui surplombe et longe l’immense carrière de granulats calcaire de Thuir.
Les carrières de marbre de Thuir...
La piste longe une plantation de pins où nous croisons deux groupes de chenilles processionnaires qui vont à la queue leu leu vers une destination inconnue.
Les chenilles à la "QUEUE LEU-LEU "
L'heure du pique-nique approche, PATOUFET prend les devants.
Elle nous ramène à proximité de Ste Colombe que nous atteignons après avoir longé une vigne d’un âge respectable.
Il est midi et demi quand nous retrouvons les voitures. Le parking manquant de convivialité pour le déjeuner André propose que nous nous rendions à Castelnou où se trouvent prés de l’église des tables avec des bancs.
Retour aux voitures pour aller déjeuner à Castelnou...
Une fois rendus c’est le moment de la flasque tant attendue accompagnée par l’inimitable cambajou offert par patoufet.
Le bon moment de la journée...
Okapi savoure.... Et le Cabrit semble bouder son "ENTRE-PAN"
Patoufet ne se pose pas de questions !!! Il dévore comme à son habitude.
Une fois restaurés nous partons pour une promenade digestive à travers les rues de Castelnou à la recherche d’un troquet.
Allons-y pour la promenade...
Nous admirons au passage de magnifiques grilles en fer forgé et Patoufet profite de l’occasion pour nous faire découvrir l’endroit où il « musardait » en bonne compagnie dans un passé lointain et pourtant si proche.
Zut, l'HOSTAL de CASTELNOU est fermé...
Tous les cafés étant fermés nous nous sommes repliés vers le Café de France à Thuir où l’okapi nous a offert les rafraîchissements.
Les rafraichissements appréciés, offerts par l'OKAPI.
Nous sommes de retour à Villelongue peu après 15h d’où chacun repart à ses occupations.
Pierre le LYNX.
NB: Les légendes sous les photos sont du Caribou.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire