VENDREDI 19
FEVRIER 2016 – RANDO LA VALLEE DE LA ROME
(Texte :
Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André ROSAT et
Marcel ROUILLÉ)
Distance :
14 km
Dénivelé :
450 m
Temps hors
pauses : 4 h
PARTICIPANTS :
JL GRACIA dit Patoufet (Chef du jour)
Pierre DELPUECH
dit Le Lynx (voiture)
Jo GIRONELLA
André ROSAT dit La
Fure
Marcel ROUILLÉ dit
Le Caribou
UNE RANDO
PAYSAGERE ET CULTURELLE, MENÉE DE MAIN DE MAÎTRE PAR NOTRE CHEF…
D’ORCHESTRE !!!
Cette
journée qui marque le retour du Caribou et de Patoufet, s’annonce riche en
évènements, et sous une météo exceptionnelle pour un 19 février.
Dès le RDV
matinal chez le Caribou, où nous enregistrons la ponctualité du Lynx, notre ami
Patoufet est désigné Chef du jour, un rôle qu’il va prendre à cœur, se
concentrant pendant tout le trajet sur l’étude du topo-guide. Enfin un Chef qui
bûche !!!!
Il est 9 h
lorsque nous démarrons devant la Mairie des CLUSES, après avoir dégusté les
viennoiseries offertes par le Caribou.
La commune
des CLUSES (CLUSE basse et CLUSE haute) se situe dans un véritable goulot d’étranglement,
surplombé de part et d’autre de la vallée par deux fortifications
Romaines : Le fort romain des CLUSES hautes, et la fortification Romaine
dénommée le Château des Maures.
Le départ de
la Rando nous fera traverser le fort des CLUSES HAUTES, et après un circuit de
14 km qui nous amènera au Fort de BELLEGARDE et au site de Panissars, nous
traverserons à l’arrivée le Château des Maures. La boucle sera ainsi bouclée.
De notre
point de départ, un chemin antique creusé dans le roc, nous conduit aux CLUSES
HAUTES, et nous pouvons admirer la Chapelle St Nazaire.
Chemin creusé dans le roc.
Un sentier
montant nous amène sous le viaduc de l’A9, et nous mesurons la nuisance sonore
liée à l’autoroute, mais aussi la solidité architecturale de l’édifice.
Le chemin
que nous empruntons, nous offre de magnifiques points de vue sur le Canigou à
l’ouest, et sur le Pic de SAN CRISTAU à l’est.
Nous avions
en son temps atteint le pic de SAN CRISTAU au cours d’une pittoresque
randonnée, où, là-haut, le Caribou avait dû réduire à l’aide d’élastoplast, une
fracture ouverte …..De la chaussure de la FURE !!!!
Nous
contournons par l’arrière l’imposante pyramide de l’architecte Ricardo BOFFIL,
qui marque symboliquement la frontière avec l’Espagne.
La pyramide BOFFIL.
Avant
d’atteindre le pont médiéval, une petite pause hypo s’impose, nous marchons
depuis 1h 15.
La sympathique pause hypo...
Le pont médiéval....
La sympathique pause hypo...
Le pont médiéval....
Après avoir
traversé le pont médiéval, nous arrivons au Perthus, et Patoufet s’inquiète de
voir haut perché, le Fort de BELLEGARDE qu’il faut rejoindre.
Dans cette
montée, la hanche de notre Chef du jour donne quelques signes de faiblesse, le
ballotant de gauche à droite, mais c’est du côté du cœur qu’il va se plaindre,
et nous donne quelques inquiétudes.
Doc la FURE
lui impose une halte de récupération, et nous voilà repartis en direction du
fort.
Le fort est en vue, encore une grimpette
Un rapide
tour du propriétaire, nous offre un joli panorama, et Patoufet se targue de
n’avoir commis aucune faute d’orientation jusque- là.
Les VAMBES
acquiescent, tout en se remémorant les performances déplorables des Chefs du
jour des sorties de janvier.
Du fort de
BELLEGARDE, nous surplombons le col de PANISSARS, la ville de La JONQUERES et
l’AMPORDAN, mais aussi toute la plaine du Roussillon et la table du Mont TAUCH.
Vue sur la JONQUERES
Vue sur le site de PANISSARS.
Après cette
brève visite, il faut rejoindre le site de Panissars.
LE COUP D’AUTORITÉ DU
CHEF
Les VAMBES
marquent une hésitation sur le choix du sentier.
La FURE
prétend qu’il faut rejoindre un carrefour de pistes un peu plus bas !!!!
Le Caribou
se souvient d’un aller/retour après s’être égaré !!!
Notre Chef
du jour, sans aucune hésitation, balance : Qui est le Chef du jour ?
Et devant un
silence de carpes, il poursuit : Suivez-moi….
Et après
avoir longé un chemin herbeux qui nous amène devant un fortin avec ses deux demi-bastions,
défendus par des fossés, nous bénéficions d’un espace paysager de qualité.
Nous voilà dans une petite sente très
descendante qui nous conduit directement au pied de la Redoute de Panissars,
construite en 1678.
Inutile de
vous préciser qu’on ne tiens plus PATOUFET, fier comme Artaban, et
s’auto-encensant de qualificatifs pompeux, mais tout de même mérités !!!
Nous
passerons une bonne demi-heure sur le site de Panissars, que nous comprenons
mieux après la brillante conférence de Monsieur CASTELLVI sur la voie DOMITIA.
Les VAMBES sur le site.
Nous sommes
sur un lieu historique, où, il y a plus de 2000 ans, ce lieu marquait la fin de
la voie Domitienne qui reliait ROME à Panissars (1431 km), et le début de la
voie AUGUSTA, qui reliait Panissars à CADIX (1298 km).
Les recherches
archéologiques confirment le passage de la voie DOMITIA en 120 à 117 avant JC
au col de Panissars, ainsi que les vestiges du trophée de POMPÉE, un monument
de 40 m de haut, érigé à la gloire du
général romain au retour de ses victoires en Hispanie, en 71 av JC.
Il ne reste
pas grand-chose de ce monument, car les lieux ont été largement remaniés en
Prieuré, entre 1000 et 1659.
Ils ont
ensuite servi de carrière pour l’édification du fort de BELLEGARDE.
Il est 12 h
30, et du col, nous suivons une piste vers le mas BARDES que nous dépassons.
Le mas BARDE.
Nous
traversons une belle forêt de chêne liège, et le Canigou immaculé, est superbe.
Notre Chef
PATOUFET nous fait à nouveau une petite alerte, peut-être cardiaque, mais on ne
le trouve pas trop « BLANQUINOUS ».
Patoufet et le Lynx
DOC LA FURE EST INQUIET !!!
En fait,
nous réalisons que l’heure de la flasque est toute proche, et que les
mandibules de notre Chef (du jour ou d’orchestre) tricotent dans le vide.
Là, il est
urgent de nous poser pour le pique-nique, il est 13 h, STOP dira le Chef.
Patoufet qui
a retrouvé sa verve dès la première flasque, demande de lever nos verres à la
santé de Vincent (qui est au turbin), et du CABRIT et de l’OKAPI absents pour
escapade Parisienne. Ça c’est un chef.
Le regard autoritaire du Chef !!!
En fait, on
ne sait pas trop où sont nos absents, l’un serait en quête du bourreau de
BETUNE, et l’autre de Miquel- Ange !!!!
Le CARIBOU,
qui n’a pas trop parlé jusqu’ici, fait valoir sa position de Chef Suprême pour
demander avec insistance à Patoufet de faire des examens médicaux type test à
l’effort.
Tel un druide, Patoufet étudie la situation....
Pas de
problème répondra ce dernier, je demande que le test soit fait au
« PARADISE » et je paierai avec la carte bitale (avec une b alte).
Bon, rien ne
sortira du sentier des randonneurs, et le pique-nique reste le moment ROYYYAL
de notre randonnée, agrémentée par l’arrivée de 4 visiteurs.
Encore un coin sympa pour le pique-nique...
La FURE innove dans le mode alimentaire ? Laissons faire notre imagination....
Aujourd'hui, le Lynx n'aura pas droit au moment de sieste... Nous avons été dérangé par un visiteur...
Et quel beau visiteur....
Suivi de toute sa famille.... En fait ce sont les seules rencontres faites durant toute la randonnée !!!! Dormez tranquilles nos épouses !!!
A 13 h,
l’équipe démarre, au grand DAM de notre ami le Lynx qui n’a pas eu droit à sa
petite sieste.
En avant toute.... Les muscles sont engourdis après le pique-nique.
Un zoom sur la vallée d'en face où nous étions ce matin, nous fait prendre conscience de la saignée occasionnée par l'autoroute sur la qualité paysagère et patrimoniale des Albères.... Vie moderne oblige !!!!
Heureusement, côté nord, notre compagnon de randonnée "LE BUGARACH" que nous n'avions pas vu de la journée, enveloppé dans son cache-nez, se dévoile maintenant pour le plaisir de nos yeux.
Trois VAMBES
prennent les devants, tandis que Pierre et Marcel s’attardent sur les ruines du
Château des Maures, un important édifice qui fait face au fort Romain des
CLUSES HAUTES de l’autre côté de la vallée.
Nous traversons les ruines imposantes du Château des Maures...
Nous
réalisons aussi l’importance stratégique du contrôle de ce verrou.
Un sentier
caillouteux et très descendant nous conduit sur la rive gauche de la Rome, où
la ripisylve est encombrée, et c’est ici que le groupe de tête nous attend.
Petite pause au bord de la Rome....
Nous savons
qu’il faut dans un moment traverser la rivière, sans être sûr de l’endroit.
Les eaux cristallines de la Rome.
Notre Chef
en position trop avancée, nous dira qu’il s’est trompé volontairement, pour
nous tester, et nous le croyons sur parole.
Nous traversons la Rome.
Après avoir
traversé la Rome, un sentier agréable nous conduit jusqu’au magnifique pont
Romain des CLUSES BASSES, à une centaine de mètres de notre point de départ.
Un sentier herbeux nous conduit près de l'arrivée....
Et voilà le pont Romain des CLUSES BASSES, la boucle est bouclée, nous avons avalé les 14 km de la randonnée, sous la conduite sans faute de notre ami PATOUFET !!!
Après
quelques étirements, et un changement de chaussures apprécié, Patoufet qui a
retrouvé son attribut de boulet, résume la qualité de sa prestation de Chef du
jour, et propose de nous offrir les rafraichissements au Boulou.
PATOUFET a retrouvé ses attributs...
Fier de sa prestation, il ne laissera personne offrir la tournée des rafraichissements...
SANTÉ !!! Les VAMBES.
Encore une
très belle journée pour les VAMBES, et chacun s’accorde à vanter les mérites de
notre Chef du jour PATOUFET 1er.
Un grand
merci à Pierre le Lynx qui nous a conduit avec confort et en toute sécurité.
Bien
amicalement
Marcel.
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