VENDREDI 20 NOV 2015— RANDO SUR LE PLATEAU DE SEQUIERES A
TARERACH.
TEXTE : Michel
BARTOLI
PHOTOS : André ROSAT et Marcel ROUILLE
Distance : 15 Kms (au compteur du Cabrit).
Dénivelé : 360 m
Durée : 4 h 30 (hors pauses ).
Participants :
Pierre
DELPUECH (dit le lynx)
André ROSAT (dit
la fure )
JP
FLAJOLET (dit le cabrit )
JL GARCIA
(dit patoufet )
Marcel
ROUILLE (dit le caribou ) première voiture
Michel
BARTOLI (dit l’okapi ) deuxième voiture…..Et
Chef du jour !
Une
randonnée bof bof
Les six Vambes sont prêtes à l’heure fixée ,devenue habituelle, au point de rencontre chez
notre bien aimé
Caribou.
Attention , ce vendredi , foin
des reprises mises en forme pour randonneurs sur le retour, notre équipe estime maintenant tenir la forme pour un contest
avec l’épreuve de cette journée.
Nous partons , frais comme des
gardons , en effectuant , le petit détour incontournable chez Chantal et Victor pour faire provision
de viennoiseries. Cette fois c’est Patoufet qui régale. Bon, il n’a pas
de chance : ça n’est pas Chantal mais Victor
qui le sert et…. malgré tout,
il réussit à avoir gratuitement pains au
chocolat et au raisin .
Comme la semaine dernière il faut deux voitures pour véhiculer les Vambes et arriver à 9 heures pétantes
non pas au parking de Tarerach proposé par
les balades de l’Indép mais ,comme il se doit , à la coopé du
village . Bien sûr, Marcel retrouve un vieux
pote qui nous guidera pedibus sur le
chemin et dans la bonne direction.
Il faut dire là, que L’okapi s’était vu affublé d’une dure mission : Il devait mener les troupes avec un
topo-guide qui signalait qu’à partir du point 4 du
parcours, sur les 15 , il n’y avait justement plus de signal . Allait-on marcher avec la célèbre boussole de l’okapi ?
En plus, un problème de plomberie obligeait le Cabrit à tenir un horaire serré,
il devait être de retour pour 17h à Villelongue
.
Mais c’est mal connaître l’Okapi .Il sait, lui, relever des défis ! Et
donc, il va assurer malgré la pression.
Nous nous éloignons tranquillement de TARERACH parmi les vignes où existe encore du Carigan gris , petite rareté ,
pour découvrir un paysage ravagé par
l’incendie de ce mois de juillet.
Toujours tout droit , nous
dominons le village de TREVILLAC et prenant la D13 nous arrivons au col des Auzines.
A ce carrefour,point 4, notre La
fure , en compagnie de notre Cabrit, se trouvent en tête ?
devant le chef du jour ?. Ça sent le puch, quel scandale ! De la discipline, Nom de Nom !
Le topo révèle qu’à cet
endroit on doive abandonner le balisage et nos deux compères le savent ! Il
faut bien évidemment ne jamais prendre
le pas sur le chef du jour et suivre ses instructions . Ils sont donc sévèrement remis dans le droit
chemin (de la randonnée ) ; et promettent de ne plus recommencer .
Nous atteignons le col des AUZINES à 10 h 15 sous une T° de 18° pour la pause hypo. Nous sommes le vendredi 20 novembre, et nous savons aujourd'hui que le samedi 21 novembre, le rallye des Fenouillèdes a franchi ce col sous la neige.
Nous passons devant les deux entrées du domaine
du Prat de l’Estang sur le plateau , car dans ce désert de garrigue , il y a tout de même des habitations ; pour être tranquilles les gens doivent être tranquilles ; et arrivons ensuite aux ruines de Séquières .
Constructions édifiées fin du 12ème début du 13ème siècle , elles sont constituées par l’ancienne grange fortifiée
dans laquelle le seigle cultivé était stocké et défendu puis par l’église
dédiée à Saint Vincent , bien fatiguée elle aussi car dépourvue
de son abside et utilisée comme bergerie .
Sur ce plateau, le panorama sur
les villages des Fenouillèdes (Sournia , Campoussy ) et les massifs du
Madres et du Bugarach se dévoile à nos yeux .
Paysages des Fenouillèdes, avec le village de Prats de Sournia, et au fond, le Bugarach....
Un imposant BUGARACH.
Nous profitons d'une petite pause réhydratation au pied de la grange.
Il est l'heure de quitter ce lieu: Grange, Eglise et ferme. Au siècle dernier, ce plateau était cultivé, et rempli de céréales qui étaient stockées dan la grange fortifiée.
Délaissant
les ruines , nous poursuivons notre randonnée entre
les cèdres et les pins , progressons jusqu’a l’orée de la forêt de
Campoussy ( point 12 ) .
Juste devant, derrière deux petits cèdres ,
nous allons jeter un coup d’oeil sur le dolmen écroulé de « la mort de l’Eygassier »(éleveur de chevaux).
A cet endroit notre petit groupe
commence à
sentir l’odeur
de la flasque et la faim se fait sentir . Mais certains résistent , il est Midi .
Cependant, il faut décider: Devons- nous continuer le ventre vide ou bien déjeuner et repartir car devant nous se dresse la
difficulté
du parcours ; la piste se transforme en
un raidillon sévère .
Patoufet emporte la décision : » On
sera plus à
l’aise
pour retrouver les voitures bien qu’au
sommet , une fois la crête rejointe nous risquons d’être en plein vent pour pique-niquer « .C’est tant pis , nous montons
.
Précédés de La fure , du Caribou ,
et du Cabrit , Patoufet et l’Okapi se propulsent dans la côte , non sans
souffrance, avec de fréquents arrêts , tandis que notre Lynx folâtre gentiment hors sentier en quête de champignons improbables .Il en trouvera tout de
même UN .
Enfin nous sommes en haut, nous
rejoignons nos vallentes Vambes qui nous ont déjà choisi un coin à l’abri du vent avec deux gros cailloux (fauteuils de
chef exigent) et rempli de ronces pour éviter
la sieste post- prandiale tant prisée dans
le club .
Comme tout le monde est un peu
fatigué et trop content d’enfin
se taper un « filarasse »bien
mérité, nous commençons notre repas .
Notre troupe lève le verre de l’amitié , immortalise ce moment sur des photos ,…..mais , cette semaine est emprunte de morosité : sans un pari
accompagné
de « pâté » , la rando , c’est
juste une rando . On s’habituerait très vite chez les Vambes.
Après
avoir profité
du cambajou de Jean Louis , du café de Jean-Pierre , de l’omelette
de Ginou (pour certain), de la mayonnaise de Michel, nous reprenons notre périple en
passant par l’éperon rocheux du Roc del Goutié d’où votre rédacteur et la fure ont pu profiter du splendide
panorama des vignobles de Montalba et Tarerach sur fond de Corbières, d’ Albères et Canigou .De là haut,
Ils aperçoivent les voitures garées
à la coopé et……. la superbe descente de la piste qui nous ramène au point de départ .
Alors, tout le monde se
rassemble en haut de cette descente déjà qualifiée de vertigineuse dans le topo-guide .
La fure en tête , notre maître-descendeur
nous précède. Dans ce cas, il a
naturellement l’autorisation du chef du jour pour montrer l’exemple .Il est suivi de Patoufet qui ,lors du
pique-nique ,s’est refait une santé , puis
viennent l’okapi, le caribou , le Cabrit , le Lynx .
Malgré le contrôle , la
surveillance incessante , les avis , les bâtons ,
l’expérience du terrain, et…………, les gravillons sont les plus forts . certains ne
peuvent résister à l’appel de la glisse et s’en
donne à coeur joie . C’est
beau d’être jeune !
Heureux d’arriver sur le parking de la coopé nous retrouvons notre guide de départ et pour faire un pied de nez au Lynx , un ouvrier
agricole qui avait un magnifique « roubiousse » à trois
pieds qui finira sans doute dans un apéro
entre collègues…..
A notre arrivée aux voitures, nous retrouvons Gilbert qui nous attends.
Il est 15 heures , nous sommes les Rois .Entre une heure pour le
repas et les arrêts nous avons rempli le contrat
annoncé dans l’indépendant , voire mieux fait.
Marcel remercie Gibert GRIEUX pour son accueil, et lui souhaite bonne retraite sur ses terres de TARERACH.
Il ne nous reste plus qu'à pratiquer quelques étirements pour éviter les crampes.... Nous avons tout de même réalisé la boucle en 4 h 30 hors pauses au lieu des 5 h prévues par le topo guide.
Les étirements.....
Cela méritait bien une récompense
finale qui nous sera attribuée par Patoufet dans un
troquet d’ille sur-tet .
Inévitablement
la discussion porte sur le Rugby et sur la bricole.
_ »J’ai vu Monsieur BADIN pour un bricolo dit André «
_ »Mais non, tu te trompes , il s’appelle
BABIN…riposte Marcel ».
_ »Sûrement pas , c’est
BADIN comme le joueur de rugby «
Eh ! c’est n’importe quoi , qui le connait
ton joueur? s’avise alors la
troupe très au fait de ce sport
Alors timidement l’Okapi essaie de soutenir son camarade sous les
quolibets ,mais pour toute réponse, il se prend une
bouffe: La fure lui explose de rire au visage.
L’okapi
humilié, bafoué ,martyrisé, ne sait plus où se
cacher tellement la honte l’envahit.
MAIS……..! Tas de grosses bestiasses , L’Okapi assure ,lui . Apprenez que Christian BADIN est
un ancien 3/4 centre de l’équipe de France né en septembre 1949 et , beau père de Cédric
HEYMANS, vous savez cet international dont vous avez peut-être entendu parler.
Badin s’occupe
actuellement des moins de 17 ans au CA Brive .
Maintenant ça y est ! L’okapi , lavé de
cette infamante vilénie, sorti de cette odieuse meurtrissure béante , renaît à vous dans sa plus humble et modeste simplicité, nimbé de son imperceptible auréole
.
Ceci dit, le pari lancé par André à Marcel
est vérifié dès le retour de
rando chez le Caribou. Pour la bricole, il s’agit
bien de Monsieur BABIN (facture témoigne).
Ah! La fure , encore un pari
perdu .En deux semaines ,quelle déveine !
Nous compatissons tous. Mais pour
les Vambes c’est plutôt
sympa! A quand les festivités ?
Amitiés de Michel BARTOLI…. L’OKAPI QUOI !!!!
NB: Le texte a été rédigé par l'OKAPI, et les commentaires sous les photos sont de Marcel.
Félicitations à l'OKAPI pour la rapidité et la qualité de sa rédaction, qu'il finit très fort.
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