mardi 24 novembre 2015

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VENDREDI 20 NOV 2015RANDO SUR LE PLATEAU DE SEQUIERES  A                  

                                          TARERACH.

                     

                              TEXTE : Michel BARTOLI 

 

                   PHOTOS : André ROSAT et Marcel ROUILLE

 

 

 

 

Distance : 15 Kms (au compteur du Cabrit).

 

Dénivelé : 360 m

 

Durée     : 4 h 30 (hors pauses ).

 

Participants : 

Pierre DELPUECH (dit le lynx)

André ROSAT     (dit la fure )   

JP FLAJOLET      (dit le cabrit )

JL  GARCIA         (dit patoufet )

Marcel ROUILLE  (dit le caribou ) première voiture

Michel BARTOLI   (dit lokapi )  deuxième voiture..Et Chef du jour !

 

Une randonnée bof bof

 

Les six Vambes  sont prêtes à lheure fixée ,devenue habituelle, au point de rencontre chez notre bien aimé Caribou.

Attention , ce vendredi , foin des reprises mises en forme pour randonneurs sur le retour, notre équipe estime maintenant tenir la forme pour un contest avec l’épreuve de cette journée.

 

Nous partons , frais comme des gardons , en effectuant , le petit détour incontournable  chez Chantal et Victor pour faire provision de viennoiseries. Cette fois cest Patoufet qui régale. Bon, il na pas de chance : ça nest pas Chantal mais Victor qui le sert et. malgré tout, il réussit à avoir gratuitement pains au chocolat et au raisin .
 
Patoufet a tiré le pompon, et  gagné un tour de plus pour la prochaine rando !!!

 

Comme la semaine dernière il faut deux voitures pour véhiculer les Vambes et arriver à 9 heures pétantes non pas au parking de Tarerach proposé par les balades de lIndép mais ,comme il se doit , à la coopé du village . Bien sûr, Marcel retrouve un vieux pote qui nous guidera pedibus  sur le chemin et dans la bonne direction.
 
Gilbert GRIEUX, l'ancien caviste de la coopé de TARERACH, vieille connaissance de Marcel est venu nous accueillir, et nous donner quelques conseils d'orientation.

 

Paysages de TARERACH sur fond de CANIGOU.
 
La moindre petite commune des Fenouillèdes avait sa Coopérative vinicole.

Il faut dire là, que Lokapi s’était vu affublé dune dure mission : Il devait mener les troupes avec un topo-guide qui signalait qu’à partir du point 4 du parcours, sur les 15 , il ny avait justement  plus de signal . Allait-on marcher avec la célèbre boussole de lokapi ?

En plus, un problème de plomberie obligeait le Cabrit à tenir un horaire serré, il devait être de retour pour 17h à Villelongue .

Mais cest mal connaître lOkapi .Il sait, lui, relever des défis !  Et donc, il va assurer malgré la pression.
 
C'est parti, nous voilà embarqués sur le GR36.

 

Nous nous éloignons tranquillement de TARERACH  parmi les vignes où existe encore du Carigan gris ,  petite rareté , pour découvrir un paysage ravagé par lincendie de ce mois de juillet.
 
Une oliveraie ravagée par l'incendie de juillet 2015.
 
Encore une journée printanière, et il faut déjà enlever les polaires.
 
Toujours le Canigou en toile de fond.

Toujours tout droit , nous dominons le village de TREVILLAC et prenant la D13 nous arrivons au col des Auzines.
 
Nous surplombons le petit village de TREVILLACH derrière le col des AUZINES.

A ce carrefour,point 4, notre La fure , en compagnie de notre Cabrit, se trouvent  en tête ? devant le chef du jour ?. Ça sent le puch,  quel scandale ! De la discipline,  Nom de Nom !

Le topo révèle qu’à  cet endroit on doive abandonner le balisage et nos deux compères le savent ! Il  faut bien évidemment ne jamais prendre le pas sur le chef du jour et suivre ses instructions . Ils sont donc sévèrement remis dans le droit chemin (de  la randonnée ) ; et promettent de ne plus recommencer .
 
Rencontre insolite: Ayant senti la présence de l'OKAPI, un LAMA s'est approché avec curiosité, s'interrogeant sur ce que pourrait être le résultat de ce croisement pour une future VAMBE !!!!!
 
 
Pendant ce temps là, le chef du jour se marre,  lui , car il na même pas eu le topo -guide la veille pour l’étudier . Première preuve de sa performance et de son éclat certain .


Nous atteignons le col des AUZINES à 10 h 15 sous une T° de 18° pour la pause hypo. Nous sommes le vendredi 20 novembre, et nous savons aujourd'hui que le samedi 21 novembre, le rallye des Fenouillèdes a franchi ce col sous la neige.
 

 La pause hypo sous un soleil radieux. En haut de la colline, on aperçoit la grange fortifiée de Séquières, que nous devons rejoindre.
 
Une rando qui transpire !!! Le sac à dos de Pierre a laissé des traces de sueur sur son polo.
 
Idem pour Michel...... Les autres VAMBES, plus modernes sont équipés de sacs à dos anti-transpirant !!!! Il est 10 h 30 nous reprenons la route....

Nous passons devant les deux entrées du  domaine du Prat de lEstang sur le plateau , car dans ce désert de garrigue , il y a tout de même des habitations ; pour être tranquilles les gens doivent être tranquilles ; et arrivons ensuite aux ruines de Séquières .
 
Michel, André et Pierre arrivent à la grange fortifiée de Séquières.

Constructions édifiées fin du 12ème début du 13ème siècle , elles sont constituées par  lancienne grange fortifiée dans laquelle le seigle cultivé était stocké et défendu  puis par l’église dédiée à Saint Vincent , bien fatiguée elle aussi car dépourvue de son abside et  utilisée comme bergerie .
 
A droite, l'église en ruine de ST VINCENT DE SEQUIERES.
 
Jusqu'à ces dernières années, l'église servait de bergerie...
 
 

Sur ce plateau, le panorama sur les villages des Fenouillèdes  (Sournia , Campoussy ) et les massifs du Madres et du Bugarach se dévoile à nos yeux .

 

Paysages des Fenouillèdes, avec le village de Prats de Sournia, et au fond, le Bugarach....

Un imposant BUGARACH.

Nous profitons d'une petite pause réhydratation au pied de la grange.

Il est l'heure de quitter ce lieu: Grange, Eglise et ferme. Au siècle dernier, ce plateau était cultivé, et rempli de céréales qui étaient stockées dan la grange fortifiée.


Délaissant les ruines , nous poursuivons notre randonnée entre les cèdres et les pins , progressons jusqua lorée de la forêt de Campoussy ( point 12 ) .
 
Au bord du sentier, un puits et deux bassins pour abreuver les bêtes.
 
Petite pause avant de rentrer dans la forêt de CAMPOUSSY.

Juste devant, derrière deux petits cèdres , nous allons jeter un coup doeil sur le dolmen écroulé de «  la mort de lEygassier »(éleveur de chevaux).
 
Patoufet et Jampy dans les cistes, à la recherche du dolmen.
 
Et voilà le DOLMEN !!!

A cet endroit notre petit groupe commence à sentir lodeur de la flasque et la faim se fait sentir . Mais certains résistent , il est Midi .

Cependant, il faut décider: Devons- nous continuer le ventre vide ou bien déjeuner et repartir car devant nous se dresse la difficulté du parcours ; la piste se transforme en un raidillon sévère .

Patoufet emporte la décision : » On sera plus à laise pour retrouver les voitures bien quau sommet , une fois la crête rejointe nous risquons d’être en plein vent pour pique-niquer « .Cest tant pis , nous montons .   
 
En plein midi, ce raidillon est impitoyable.

 

Précédés de La fure , du Caribou , et du Cabrit , Patoufet et lOkapi se propulsent dans la côte ,  non sans souffrance, avec de fréquents arrêts , tandis que notre Lynx folâtre gentiment hors sentier en quête de champignons improbables .Il en trouvera tout de même UN .

Enfin nous sommes en haut, nous rejoignons nos vallentes Vambes qui nous ont déjà choisi un coin à labri du vent avec deux gros cailloux (fauteuils de chef exigent) et rempli de ronces pour éviter la sieste post- prandiale tant prisée dans le club .
 
A 13 h pétantes, nous levons le verre de l'amitié, et nous installons pour le pique nique.

Comme tout le monde est un peu fatigué et trop content denfin se taper un « filarasse »bien mérité, nous commençons notre repas .
 
Un moment solennel, apprécié de tous.
 
 
 
 
 
 
Privé de foie gras cette semaine, Patoufet nous fait un peu la moue avec des airs de GALABRU !!!!

Notre troupe lève le verre de lamitié , immortalise ce moment sur des photos ,..mais , cette semaine est emprunte de morosité : sans un  pari accompagné de « pâté » , la rando ,  cest juste une rando . On shabituerait très vite chez les Vambes.
 
 
Le ROC DEL GOUTIÉ est en ligne de mire...
 

Après avoir profité du cambajou de Jean Louis , du café de Jean-Pierre , de lomelette de Ginou (pour certain), de la mayonnaise de Michel, nous reprenons notre périple  en passant  par l’éperon rocheux du Roc del Goutié  doù votre rédacteur et la fure ont pu profiter du splendide panorama des vignobles de Montalba et Tarerach sur fond de Corbières, dAlbères et Canigou .De là haut, Ils aperçoivent les voitures garées à la coopé et……. la superbe descente de la piste qui nous ramène au point de départ .
 
Belle vue sur la plaine, depuis le ROC....
 
Le ROC surplombe le village de TARERACH que nous devons rejoindre..... La descente s'annonce sportive !!!!! D'autant plus que le sol est annoncé très glissant.
 (Magnifique photo de la FURE).

Alors, tout le monde se rassemble  en haut de cette descente déjà qualifiée de vertigineuse dans le topo-guide .
 
L'OKAPI prend ses marques, la FURE est déjà loin devant, prêt à surprendre avec son objectif, la moindre chute !!!!

La fure en tête , notre maître-descendeur nous précède. Dans ce cas, il a naturellement lautorisation du chef du jour pour montrer lexemple .Il est suivi de Patoufet qui ,lors du pique-nique ,sest refait une santé , puis viennent lokapi, le caribou , le Cabrit , le Lynx .
 
Une descente ardue.....

Malgré le contrôle , la surveillance incessante , les avis , les bâtons , lexpérience du terrain, et…………, les gravillons sont les plus forts . certains ne peuvent résister à lappel de la glisse et sen donne à coeur joie . Cest beau d’être jeune !
 
Et un de chute pour le CARIBOU que l'objectif de la FURE n'a pas loupé !!!!
 
Mais Marcel se relève très vite !!!! Putain dirons certains, toujours à l'affut d'un PUTCH, pas moyen de s'en débarrasser.....
 
 
Et la descente vertigineuse reprend ses droits....
 

Heureux darriver sur le parking de la coopé nous retrouvons notre guide de départ et pour faire un pied de nez au Lynx , un ouvrier agricole qui avait un magnifique « roubiousse » à  trois pieds qui finira sans doute dans un apéro entre collègues..

 

A notre arrivée aux voitures, nous retrouvons Gilbert qui nous attends.


Il est 15 heures ,  nous sommes les Rois .Entre une heure pour le repas et les arrêts nous avons rempli le contrat annoncé dans lindépendant , voire mieux fait.

 


Marcel remercie Gibert GRIEUX pour son accueil, et lui souhaite bonne retraite sur ses terres de TARERACH.
Il ne nous reste plus qu'à pratiquer quelques étirements pour éviter les crampes.... Nous avons tout de même réalisé la boucle en 4 h 30 hors pauses au lieu des 5 h prévues par le topo guide.

Les étirements.....

Cela méritait bien une récompense finale qui nous sera attribuée par Patoufet dans un troquet dille sur-tet .
 
Les rafraichissements offerts par PATOUFET à Ille sur Têt.

Inévitablement la discussion porte sur le Rugby et sur la bricole.

_ »Jai vu Monsieur BADIN pour un bricolo dit André « 

_ »Mais non, tu te trompes , il sappelle BABINriposte Marcel ».

_ »Sûrement pas , cest BADIN comme le joueur de rugby « 

Eh ! cest nimporte quoi , qui le connait ton joueur? savise alors  la troupe très au fait de ce sport

Alors timidement lOkapi essaie de soutenir son camarade sous les quolibets ,mais pour toute réponse, il se prend une bouffe: La fure lui explose de rire au visage.

Lokapi humilié, bafoué ,martyrisé, ne sait plus où se cacher tellement la honte lenvahit.

MAIS……..! Tas de grosses bestiasses , LOkapi assure ,lui . Apprenez que Christian BADIN est un ancien 3/4 centre de l’équipe de France né en septembre 1949 et , beau père de Cédric HEYMANS, vous savez cet international dont vous avez peut-être entendu parler.

Badin soccupe  actuellement des moins de 17 ans au CA Brive .

 

Maintenant ça y est !  Lokapi , lavé de cette infamante  vilénie, sorti de cette odieuse meurtrissure béante , renaît à vous dans sa plus humble et modeste simplicité,  nimbé de son imperceptible auréole .

 

Ceci dit, le pari lancé par André à Marcel est vérifié dès  le retour de rando chez le Caribou. Pour la bricole, il sagit bien de Monsieur BABIN (facture témoigne).

Ah! La fure , encore un pari perdu .En deux semaines ,quelle déveine !

Nous compatissons tous. Mais pour les Vambes cest plutôt sympa! A quand les festivités ?

 

 

Amitiés de Michel BARTOLI. LOKAPI QUOI !!!!
 
 
NB: Le texte a été rédigé par l'OKAPI, et les commentaires sous les photos sont de Marcel.
Félicitations à l'OKAPI pour la rapidité et la qualité de sa rédaction, qu'il finit très fort.
 
 
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