jeudi 26 novembre 2015


 

 

 

 

         VENDREDI 23 OCTOBRE 2015      
 
LE SENTIER DES GARRIGUES DE CAVES

                                                OU

                  L’AVENEMENT D’UN « CAIRNOPATHE »

                             (TEXTE: André ROSAT)
               (Photos: André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 9 km

Durée : 3 h

Dénivelé : 200 m
 
 
Après une période d'abstinence, le retour triomphal de la FURE.

 

                        Participants :-    Pierre Delpuech dit  le Lynx

-       Jean-Louis Gracia dit Patoufet

-       André Rosat dit la Fure, Chef du jour

-       Marcel Rouillé dit le Caribou

-       Juliette Costasèque    I

-       Emilien Costasèque    I   Intermittents du spectacle

 

     C’est à 8 h 30 que les Vambes se retrouvent chez Marcel, un peu décimées du fait des vacances scolaires mais, pour les mêmes raisons, avec le renfort de Juliette et Emilien Costasèque , en formation chez leurs grands-parents, les Caribous.

   Pierre nous arrive avec quelque retard, la mine défaite et la ventrouille tenaillée par de sournoises douleurs ; il a même hésité à venir.  Mais pas une plainte de la journée : saluons le courage du Lynx !

    Fort judicieusement, notre Caribou,  prévoyant,  a déjà acheté le pain et les viennoiseries chez Chantal, permettant ainsi de compenser le retard pris.

 

Pendant que les vieux dégustent les viennoiseries.....
 

Le trajet s’effectue en douceur dans les voitures de Patoufet et de Marcel jusqu’au parking de la Poste de Caves. Les viennoiseries du Caribou sont prestement englouties ( except the Lynx ) et c’est le temps des préparatifs et de la concentration mentale tandis que nos jeunes stagiaires batifolent dans le parc de jeux voisin. Insouciante jeunesse !!
 
Les jeunes évacuent le trop plein d'énergie.

    Souhaitant probablement éviter tout frottement avec ses petits-enfants , Marcelou, dans sa sagesse, choisit  comme Chef du jour un homme sur : la Fure ! Et c’est le départ à 9 h 45, direction la Mairie pour y admirer devant son parvis une reproduction d’une borne milliaire de la Via Domitia découverte près du pont de Treilles et considérée comme la plus ancienne identifiée dans l’ancienne Gaule.
 
La borne milliaire.....
Et le tracé de la voie DOMITIENNE.

    Quittant ensuite le village, nous passons sous l’autoroute puis cheminons entre les vignes aux vives couleurs automnales. La tramontane souffle en « bestiesa » et les K-ways sont de sortie. Nous l’avons en plein dans le pif  et cela limite les conversations. Juliette  restera aux avant-postes toute la journée tandis qu’ Emilien, plus volatile, papillonnera , lui,  de l’avant à l’arrière et même…sur les cotés !
 
C'est parti pour cette RANDO ventée...
Nous démarrons à travers les vignes du cru FITOU...

     Nous arrivons à un étonnant puit non sécurisé de 8 m de profondeur, à la voûte décapitée et entouré d’un vieil abreuvoir pour moutons et brebis encore utilisé au siècle dernier.
Attention de ne pas trop se pencher.....
Le puits est profond et mal sécurisé..

    Après une petite grimpette, nous empruntons un joli chemin pastoral délimité par deux petits murs en pierres sèches. Nous traversons ensuite une plantation de pins parasol, de pins d’Alep et autres cyprès.
 
Après la grimpette, nous avons de jolis paysages....
Emilien et Juliette réclament une pause..

   En grimpant un peu plus, la vue se dégage sur le vallon de l’Arène et le pimpant village de Treilles qui s’est étendu et a prospéré depuis l’installation d’une demi-douzaine d ’éoliennes sur son territoire. Ce voyant notre Lynx , assez mutique depuis le départ lâchera la sentence du jour : « On ne voit aucun câble, ils sont tous enterrés. Que n’ont-ils fait de même avec les éoliennes !!! » Imperturbable, Patoufet  approuvera.
 
Le charmant village de TREILLES et ses éoliennes..

    Le  vent est maintenant complètement  tombé et la chaleur bien agréable. Après un petit raidillon forestier parmi les Roques Nègres, nous atteignons une large piste. Il est 11 h. C’est le moment béni d’une pause hypo bienvenue. Patoufet et Marcel entament un esmorzé réparateur, le Lynx souffre en silence tandis que la Fure, qui a eu le tort de dévoiler l’existence proche d’une variante avec un important raccourci, doit ferrailler avec la bleusaille qui renâcle et souhaite à tout prix prendre cette variante. La Fure a beau répéter les valeurs de l’effort que doit cultiver une Vambe digne de ce nom, le « sang neuf » continue à vouloir la facilité. Nous faisons , une fois de plus, le constat d’un conflit de génération !
C'est la pause hypo, MIMI s'acoquine avec André..
JUJU croque la pomme de la ROTJA...Et la FURE se lâche sur des gros plans...
 
 
 

    Arrivé  le premier au panneau indiquant la variante Emilien tente naïvement de nous leurrer en masquant le dit panneau. Mais sans état d’âme, nous nous engageons sur la piste longue ;  Juliette  ne dit mot faisant son deuil du raccourci tandis qu’Emilien vocifère de vaines protestations.
MIMI et JUJU préfèrerait le circuit court de la variante..... Mais !!!!
HOP!!! HOP!!! Voilà le balisage du bon circuit.

      Nous cheminons dans la garrigue vers le plateau du Castel par une sente bordée de chênes de thyms et de romarins qui charment nos narines. Le chemin devient de plus en plus sinueux et caillouteux avec de nombreux cairns en plus ou moins bon état. C’est une révélation pour Emilien !  Touché par un véritable coup de foudre, il décide derechef de prendre en charge la maintenance de tous les cairns et d’en édifier si besoin de nouveaux. Avec son insolente jeunesse et faisant fi de la classique édification pyramidale Emilien, sous nos yeux incrédules mais admiratifs, défie les lois de la pesanteur prenant ci et là quelques répits à grimper avec Juliette dans les nombreuses tourelles en bois des chasseurs disséminées dans la garrigue.
MIMI, pris de passion va refaire tous les CAIRNS...
Attention JUJU ne me fais pas tomber le CAIRN !!!
Sur les perchoirs des chasseurs.....
 
Mais Emilien préfère les CAIRNS...

    Arrivés à un carrefour de pistes, nous obliquons plein est vers le plateau de Fournas par l’ancien chemin muletier qui joignait le village de Fulla aux étangs et sur lequel on peut observer de nombreuses traces des charrois creusés dans la roche.


Les charrois des Romains ont laissé des traces dans la roche...
 
C'est ici qu'arrive la variante...

   S’offre alors à nous un magnifique panorama sur l’Etang de Salses et Leucate avec le cordon lagunaire et les parcs ostréicoles. Plus au nord, on devine Narbonne , Bages, le massif de la Clape, l’Etang de la Palme et ses salins.
 
Une vue sublime....
Dont notre charmante Juliette ne se lasse pas...

   Nous amorçons la descente vers Caves tandis qu’Emilien poursuit inlassablement son œuvre restauratrice de cairns. D’una altra banda le Lynx et le Caribou délaissent  un bon moment le beau point de vue  pour un tête à tête avec leur Smartphone.
Et voilà les bavards...
 
Le groupe accélère, l'appétit commence à venir...
Un selfie pas très bien ajusté !!!!
Voilà qui est mieux cadré...

    Après avoir tangenté le ruisseau asséché du Rieu, nous passons devant deux belles bergeries parfaitement restaurées devant lesquelles notre facétieux Emilien nous gratifie d’une magnifique démonstration de selfy avec l’appareil de la Fure.

   Nous parvenons à 12 h 45 à un carrefour dont une partie est bien ombragée et qui fera un sympathique endroit pour le pique-nique. A proximité du carrefour une grande citerne verte fera office de  parc à jeux pour la jeune classe tandis que les ainés sont plus préoccupés par la Sainte Flasque et le casse dalle sauf… ce pauvre Lynx , toujours en délicatesse digestive , qui vautré dans l’herbe , met en pratique le célèbre adage « Qui dort, dine  ». Une pensée émue va à nos Vambes  parisiennes surtout au moment du café…
 
Pour marquer son retour, André est le premier à lever la flasque...
Nous reprendrons tous en cœur!!! Que nous sommes les ROIS.
 
 
Pendant que JUJU danse, notre Lynx en souffrance s'est endormi !!!
 
Voici le terrain de jeux des jeunes...

    Après un repos bien mérité, nous repartons vers 13 h 30 sous un soleil de plomb par une piste bordée par intermittence de murets en pierres sèches. Un petit aller-retour vers le sud nous permet de découvrir une très belle capitelle en plein milieu d’un clapas avec une superbe voute.
 
Une belle CAPITELLE...
Que nous visitons..
 

    Puis c’est la descente vers l’autoroute et le retour à Caves. Tandis qu’ encore et toujours notre jeune bâtisseur continue ses œuvres équilibristes de cailloux.  A l’entrée du village nous remarquons un chouette four à pain accolé à une vieille demeure, repassons devant la borne milliaire sur le parvis de la Mairie et regagnons nos véhicules à 14 h 45.


Un joli four, gâché par le confort de notre civilisation..


Une belle maison de Maître à CAVES.


Nous retrouvons les voitures, et Juliette joue à l'équilibriste !!!
 

   Voilà , nous avons passé une agréable journée égaillée par la quiétude de Juliette et l’  « in—quiétude » du vibrionnant Emilien qui,  de retour à Villelongue  , continuera à assouvir  sa passion cairneuse dans le jardin grand-paternel.
 
Effectivement, la journée n'est pas terminée pour Emilien, qui décore le jardin de Papi et Mamie.

   Qu’ils soient , l’un comme l’autre chaleureusement  remerciés pour  leur présence qui aura permis de vigoureux mais salutaires échanges intergénérationnels !

 Bien amicalement.

  La Fure.
 
NB: Les commentaires sous les photos sont de Marcel.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               

 

 

 

 

 

 

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