VENDREDI 13 NOV 2015 – RANDO AUTOUR
DE LA RIVIERE LAMANERE.
(TEXTE : Marcel ROUILLÉ)
(PHOTOS : André ROSAT et Marcel
ROUILLÉ)
Distance :
11 km 823 (selon le compteur officiel du Cabrit)
Dénivelé :
410 m
Durée :
3 h 10 hors pauses.
PARTICIPANTS :
Pierre DELPUECH dit le lynx (voiture et Chef du jour)
André ROSAT dit la
fure (voiture)
Michel BARTOLI dit
l’okapi
JP FLAJOLET dit le cabrit
JL GRACIA dit
patoufet
Marcel ROUILLÉ dit
le caribou.
UNA VOLTA MOLT BONICA
Toute
l’équipe est au rendez- vous dès 7 h 30 chez le Caribou, et personne ne s’est
laissé intimider par l’annonce du saut à l’élastique dans les gorges de la FOU.
La bonne
humeur générale de cette journée qui s’annonce ludique ne laisse aucun doute,
les VAMBES manifestent une forme olympique.
L’arrêt aux
« vendanges des saveurs » est incontournable, et c’est Jampy qui
offre les viennoiseries.
Deux
voitures seront nécessaires pour transporter les troupes, et ce circuit sans
histoire et sans vomi nous conduit d’abord à Arles sur Tech pour un
approvisionnement gourmand en rousquilles, puis au hameau du TECH, notre point
de départ de la rando, que nous attaquons tout de même à 9 h 30.
Le ciel est
un peu « embarrassé », mais nous savons que nous allons bénéficier
d’une superbe journée ensoleillée et sans vent.
A noter le
geste superbe du Cabrit qui prendra en charge le petit sac frigorifique du Chef
suprême contenant le trophée du pari perdu par la Fure : Un superbe foie
gras de canard entier.
De ce poids
allégé, le Caribou gravira sans problème, les nombreux lacets qui entament
cette rando, pour une impitoyable grimpette qui durera ¾ d’h, pour aboutir à la
« Collada d’En Banat.
Nous avons
aujourd’hui deux porteurs du topo guide, ce qui fera dire à notre ami le Lynx
(désigné Chef du jour), que la confiance règne.
D’ailleurs,
nos deux bébés lecteurs ne suffiront pas à nous épargner de la 1ère
erreur d’orientation, et nous loupons le petit sentier qui doit nous conduire
au bord de la rivière Lamanère.
C’est ici
que nous ferons la bienfaisante pause hypo, il est 10 h 45.
Nous
reprenons rapidement notre marche, par une nouvelle grimpette, et nous arrivons
vers 11 h 30 aux portes du charmant village de Serralongue.
L’itinéraire
nous conduit en haut du village, devant l’église Sainte Marie. De nombreuses
maisons datant du 17ème siècle, ont des linteaux de portes sculptés.
Devant
l’église, trône un magnifique micocoulier tricentenaire.
Cette
magnifique église Romane, du XIème siècle, est dotée d’une porte à deux vantaux
en chêne massif, décorée de remarquables ferrures, et d’un verrou à tête de
dragon.
Nous
rejoignons derrière l’église, un mamelon surmonté d’un monument unique en
France : LE CONJURADOR.
C’était un
lieu de prière servant à conjurer le mauvais sort, et notamment, l’orage ou la
sécheresse estivale. Patoufet y fera le vœu que tous les chemins de randonnées
soient plats !!!!
Ce lieu,
nous offre un panorama superbe, avec une table d’orientation qui nous permet de
situer les lieux mythiques du massif du Canigou, comme le Costabonne, ou le pic
des TRES VENTS, ou encore celui des 7 hommes, côté ouest.
Côté sud,
les tours de Cabrens se dessinent sur la crête qui nous sépare de l’Espagne.
Sous un
soleil radieux et sans vent, nous nous sommes attardés sur ce lieu magique, qui
nous offre un panorama à 360°, et nous nous promettons d’y revenir en famille….
(Et en voiture dira Patoufet).
Il est 12 h
15, et nous nous dirigeons vers le hameau de Galdarès, où nous traversons à
nouveau la superbe rivière Lamanère.
Cela fait
maintenant belle lurette que nous avons allégé notre tenue vestimentaire, il
fait carrément chaud ce 13 novembre.
Le sentier
est à nouveau montant, la fatigue se fait sentir, nos estomacs réclament
pitance, mais connaissant le contenu gastronomique de notre pique-nique, nous
souhaitons parcourir le plus de chemin possible pour nous épargner une fin de
parcours post pique-nique pénible.
Cependant
les choses se gâtent pour Patoufet, qui se plaint des hanches, et d’une douleur
intercostale !!!!
Par un
stratagème que nous ne dévoilerons pas, il fut pris en charge, et nous attendra
sagement au coin de pique-nique que nous atteignons à 13 h 30.
Et
maintenant, grâce au pari perdu par la Fure, c’est la fête.
A l’apéro,
un bullotage prévu par l’Okapi, accompagné par un délicieux « fouet
catalan » de notre ami le Lynx, ensuite du foie gras amené par la Fure, et
remarquablement marié avec une vendange tardive de Tautavel, amenée par le
Caribou.
L'essai gourmand sera t-il transformé par Marcel !!!!
En fin de
repas, le café de notre ami le Cabrit fut le bienvenu, et maintenant, place à
la sieste.
A 14 h 30,
nous battons le rappel, mais que la reprise fut dure !!!!!
Le Caribou
gagné par l’ambiance de ces moments sublimes n’a pu résister à l’excès de ce
pique-nique gourmand, et doit maintenant alterner « jamecs et
borborygmes » pour cette difficile reprise.
Heureusement,
l’effort consenti avant le pique-nique, nous a rapprochés du point 1 à la
Collada d’En Barnat, et il ne nous reste plus qu’à dévaler le raidillon du
départ qui nous ramène au hameau du Tech à 15 h 15.
Chacun se
félicite d’avoir participé à cette belle rando, d’avoir profité des beaux
panoramas, et de ce temps exceptionnel.
Sur le
retour, une pause rafraîchissante à Amélie- les Bains sera la bienvenue, et
c’est la Fure qui nous offrira ce moment de plaisir.
Retour à
Villelongue vers 18 h où Thérèse et Ginou nous attendent, avec la nuit qui tombe.
Les
randonneurs se quittent un peu « MADOURS » et se donnent rendez- vous
vendredi prochain pour une nouvelle aventure.
Bien
amicalement
Marcel.
NB :
Merci à notre ami la Fure que nous encourageons à de nouveaux paris.
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