Vendredi 10
avril 2015
DU COL
DE BAILLAURY AUX COULOUMATES
(Texte
André ROSAT)
(Photos André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)
Distance 16 km
Durée 5 h 30
Dénivelé 500 m
Participants :
Marcel ROUILLE , le Caribou
Michel BARTOLI , l’Okapi
Pierre DELPUECH , le Lynx ( voiture)
Vincent ROUZE , le Castor
André ROSAT , la Fure
( Chef du jour)
C’est à 7 h 45 pétantes que les Vambes se rejoignent chez
le Caribou sauf le Lynx qui nous informe téléphoniquement d’un léger retard
pour cause, semble-t-il , d’une soirée mal négociée.
Derechef des pénalités-sanctions pour motif de retard sont
clairement évoquées : - moins de 5 minutes : ampolles de sang de
vigne - plus de 5 minutes : un resto
toutefois , le quorum n’étant pas atteint , ce projet ne peut être
entériné dès ce jour.
Le trajet s’effectue sans difficulté mais nous nous
réjouissons d’avoir choisi le 4x4 de Pierre car la piste entre le col des
Gascons et celui de Baillaury se révèle en mauvais état du fait de plusieurs
éboulis.
LE QUAQUATRE DU LYNX NOUS A SAUVÉ.
L’Okapi, l’estomac au bord des lèvres durant le dernier
tiers sinueux et le teint inquiétant,
observera jusqu’au bout un silence stoïque. Qu’il sache que nous lui savons gré
de ne pas s’être répandu !
A Baillaury , une « marinadasse »pénétrante nous
transit rapidement. Aussi les préparatifs et la dégustation des viennoiseries
offertes par le Caribou sont-ils rapidement expédiés.
La marinade est violente au col de BAILLAURY, mais les viennoiseries sont appréciées.
Et c’est à 9h30, sous le regard de la Madeloc et de la
Massane que la troupe s’ébroue pour cette rando improvisée sans topoguide. Elle
nécessite un Chef du jour de qualité : la Fure est plébiscité et ne cache pas son émotion devant cette belle
unanimité. Mais en bon berger et, après avoir regretté l’absence ce jour du
Cabrit , grand spécialiste des tours à signaux de notre département , il
s’adjoint d’office le Castor : les
deux compères ne quitterons pas les avant-postes de la journée.
Sous l'oeil de la tour de la MASSANE.....
Et de la tour de la MADELOC.
Une fure affûtée qui commence à distribuer son venin.....
Le Chemin de l’Eau, dont nous expliquons l’histoire aux deux
bizuts de l’étape, grimpe modérément et régulièrement ce qui le rend agréable
même s’il réclame attention du fait de son caractère caillouteux. Après
quelques dizaines de minutes de marche, nous pouvons déjà découvrir la partie
littorale de la plaine du Roussillon.
Un sentier caillouteux.....
Avec l'altitude, le cordon littoral se dévoile....
Et ces merveilleux paysages appellent une pause bienfaitrice.
A l’heure de marche, nous atteignons la source Vernedès
avec son abreuvoir puis un peu plus loin, celle d’En Vergès. C’est alors la
classique traversée du tunnel. L’Okapi ( le visage particulièrement éveillé
comme en témoigne la photo) se fend alors d’une pathétique démonstration de sa
lampe à roulette sous l’œil consterné de son gendre qui utilisera , quant à lui
, la fonction lampe de son i-phone . A chaque génération sa
modernité !
La source VERNEDE....
Et celle d'En VERGES.....
Le groupe devant l'entrée du fameux tunnel.....
L'OKAPI actionne sa dynamo pour assurer l'éclairage dans le tunnel..... MDR !!!!
Au milieu des 200 m
de ce tunnel, se trouve un éboulis ; ne souhaitant pas continuer à
patauger dans la gadoue , l’échine courbée , l’Okapi et le Lynx font le choix
de rester à clair ciel par-dessus le tunnel.
Un éboulis entre les deux parties du tunnel....
Le lynx qui n'a pas souhaité patauger dans la boue du tunnel, a choisi la voie aérienne...
Le CASTOR et les autres plus téméraires ont choisi le tunnel....
La troupe fait la jonction à la
sortie de ce dernier et décide alors de s’adonner aux délices de la
traditionnelle pause hypo. Dans un moment d’égarement, Marcel profite de
l’occasion pour confondre banane et sex-toys ( voir photo), sous l’œil un peu
gêné de ses compagnons. Mais avec
l’habileté d’un véritable Chef , il reprend , si j’ose dire, prestement la main
en nous dispensant un cours magistral sur les mica-schistes !
Les bienfaits de la pause hypo, et de la pause sex-toy !!!!
Une magnifique vue sur la tour de la MADELOC, que JAMPY aurait adorée !!!
Nous reprenons alors notre lente ascension pour gagner la
troisième et dernière source du Chemin de l’Eau, celle d’En Cassagnes .
La source d'EN CASSAGNES.
Et
c’est ensuite la montée un peu plus raide vers le col de Verderol . Un passage
pentu et feuillu verra une gracieuse glissade du Caribou heureusement sans
conséquence.
Alors on monte......
Et 1 de chute pour le CARIBOU....
Progression en partie rocheuse....
Puis en forêt.....
Arrivés au col vers midi et devant la violence redoublée du
vent , nous prenons la décision de conserve de faire l’impasse sur la Tour
de la Massane pour gagner plutôt les Couloumates.
Enfin le col du VERDEROL...
C’est donc d’abord une descente mal balisée
plein sud-ouest puis le franchissement
prudent de trois recs dont la rivière
Massane avant de remonter sous les Couloumates.
Descente prudente...
Franchissement des RECS...
Des fois nous avons besoin d'aide....
La forêt des COULOUMATES est une des plus belles forêt de hêtres du pourtour Méditerranéen.
Majestueux.....
Nous voilà devant la source des COULOUMATES, mais pour l'atteindre il faut traverser la rivière MASSANE.
Nous traversons prudemment....
Et nous voilà enfin au site et refuge des COULOUMATES qui sera notre coin pique-nique.
Là, le groupe se sépare temporairement ; le Lynx , le
Castor et la Fure monteront jusqu’au col supérieur admirer le panorama, tandis
que le Caribou et son aide de camp, sont chargés de trouver l’endroit idoine le
moins venté pour le pique-nique.
En moins de 10
minutes les plus courageux atteignent le Col et peuvent alors admirer cette fois
, sous un vent d’une violence extrême , la quasi totalité de la plaine du
Roussillon .
Le CASTOR et le LYNX ont une vue sur la plaine du Roussillon.....
MAGNIFIQUE !!!!
Exceptionnel ! La Fure
se fend même d’un 360° pour immortaliser ce spectacle grandiose.
De retour aux
Couloumates vers 13h , nous retrouvons nos deux compagnons au bord d’un malaise
« d’hypo-jaunie » car , prudent,
le Chef du jour avait emmené la Sainte Flasque dans ses fontes jusqu’au
Col.
OKAPI et CARIBOU préparent l'apéro...
Nous connaissons un début de pique-nique assez animé .
C’est d’abord le pauvre Okapi , affligé
d’incontinence et même pas gêné qui va répandre son jaune sur la nappe
immaculée de l’autel.
La timbale télescopique de l'OKAPI c'est à nouveau renversée, c'est un désastre !!!!
C’est ensuite la Fure , qui n’a pourtant pas commencé à
boire, qui, d’une belle révérence
circulaire, chute du haut du vide
sanitaire de notre terrasse sous l’œil rigolard de ses « bons amis ».
La fure s'est reculée pour prendre une photo, et nous l'avons retrouvé 1 m plus bas..... Il aurait pu se faire très mal. L'hélico n'était pas loin !!!! Mais tout le monde rigole.
En cet instant apéritif nos pensées vont spontanément vers nos compagnons, le Peruano et le Cabrit ,
absents car « mous du genou » en ce moment. Nous levons nos verres à
leur santé et leur souhaitons un prompt rétablissement.
Santé les amis !!!!
Vient alors le moment grandiose ou le Marcelou assoit son
incontestable suprematie, abattant sur la table trois cartes maitresses
qui vont transformer notre pique-nique
en festin ! En premier lieu , une galante omelette de Pâques mitonnée avec
amour par notre chère Ginou . Ensuite une bonne bouteille de rouge de derrière
les fagots du domaine du Vieux Genevrier ( surtout bien tenir la boutanche loin de l’Okapi sinon
il va encore souiller la nappe ! ) Et c’est enfin l’apothéose au dessert avec les succulentes bougnettes au
genou de Ginou. Quel pied , mais quel pied ! Que le ciel benisse les
Caribous ! ( Il serait d’ailleurs bon que les deux impétrants de la troupe
en prennent de la graine s’ils veulent accélérer leur intronisation.)
La belle omelette de Pâques....
Que la FURE apprécie....
Et voilà le Domaine du Genevrier et les BUNYETES !!!! Nous sommes les ROIS !!!
Ces agapes arrosées imposent , cela va de soi, un petit
« cluc » en contrebas des Couloumates un peu à l’abri du vent. Ce
moment de sieste digestive est fort
prisé de tous même si le froid finit par
nous pénétrer..
Là c'est Vincent en mode sieste... Mais on ne sait pas s'il est sur le dos ou sur le ventre !!!!!
Comme d'HAB, la FURE a mis les freins !!!!
Et voici la générale.....
Sous l'oeil approbateur d'un magnifique chêne !!!! Elle est pas belle la vie...
Il est 15h passées lorsque nous reprenons le chemin. Après
avoir envisagé un instant de rejoindre le col de la Place d’Armes, la raison nous commande, compte tenu de l’heure , de faire demi-tour
par le Verderol.
La montée pour y parvenir se révèle un peu pénible en cette
période post-prandiale et le Caribou avouera une certaine perte de lucidité
durant quelques instants. Une petite pause s’avère la bienvenue.
Les jambes sont lourdes après le pique-nique, et le CARIBOU affaissé mais jamais inactif essaie d'envoyer un texto au CABRIT...
Depuis le Verderol, la descente s’effectue régulièrement et
avec prudence car la fatigue commence à se faire sentir.
Le groupe dans la forêt...
Le CARIBOU arrache un râle en sortie de tunnel...
Et négocie une pause.... Les traits sont tirés !!!
Après avoir franchi
cette fois tous ensemble le tunnel nous regagnons le véhicule du Lynx peu avant
18 h , tous bien « madurs » mais heureux alors que le vent n’a pas
faibli. Bon bol d’air , je vous le dis !
OUF !!! Tout le monde est content d'arriver...
Le retour au bercail s’effectue en douceur, sous la
conduite assurée du Lynx.
Et chacun , à l’arrivée, d’aller féliciter Ginou , potos à
l’appui , pour son exceptionnel soutien logistique culinaire . c’est ce qui
s’appelle exprimer notre reconnaissance du ventre !
Et voilà ! Encore une bien belle journée à ranger dans
le placard à souvenirs des Vambes
Vivement la prochaine !
André ROSAT
NB: Les commentaires sous les photos sont de Marcel.
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