jeudi 11 juin 2015

Vendredi 29 Mai 2015
Le mas CALSAN SECRET

<<CARIBOU LE CASSE-COU>>

(Texte Vincent ROUZÉ, le Castor)
(Photos Marcel ROUILLE, le Caribou . Et André ROSAT, la Fure)

Distance :         6 Kilomètres
Durée :              3 Heures
Dénivelé :         460 Mètres
Difficulté :         Moyenne
Participants :    Marcel ROUILLE, le Caribou (voiture).
                           Michel BARTOLI, l 'Okapi .
                           André ROSAT, la Fure .
   Jean-louis GRACIA, Patoufet (les viennoiseries).
   Vincent ROUZÉ, le Castor (Chef du jour).


Ce vendredi, c 'est à 07H30 que les Vambes valentes se rejoignent chez notre chef suprême Le Caribou . Une fois le troupeau de cinq vambes au complet, nous partons pour une petite journée de marche qui deviendra « grande » . Nous arrivons sans problème à destination, où nous effectuons notre rituel : la dégustation de viennoiseries offertes par Patoufet.



Allez, le départ est lancé ; il est 08H55 quand nous nous élançons à l’assaut du MAS CALSAN SECRET. Le début s'effectue sur la route goudronnée qui monte en dessinant des lacets .C’est là que nous avons aperçu une petite passerelle en fer, sous laquelle l’eau ne s'écoulait malheureusement pas ce jour-là . Arrivés au MAS DE LA CREU situé dans une épingle à cheveu, nous  continuons  de monter en restant sur la route . Plus loin, nous dépassons un MAS, puis une centaine de mètres plus loin, nous devons bifurquer à gauche sur la seule piste de terre  .




Après avoir pris la piste de terre, nous passons devant un nouveau MAS ; que nous laissons derrière nous et empruntons un vieux sentier muletier (chênes verts et liège, châtaigniers, genêts et bruyères).



OH la vilaine couleuvre !!!!Serait ce une rencontre prémonitoire ? Comparable à celle d'un chat noir? Affaire à suivre....

Nous montons jusqu'à une sorte de col, où nous faisons une halte hydratation .






Une très belle vue sur la vallée de la VALLERA.



Une belle vue sur REYNES....

PATOUFET, tel l'aigle de TOLEDE..... Prêt à prendre son envol !!!!!

La belle vallée de la VALLERA.

Nous descendons dans une châtaigneraie, il est 10H00 le chef du jour EL CASTOR, déclare officiellement  <<PAUSE HYPO AMIGOS>>



Le Chef du jour contemple cette belle forêt......

Une fois tout en bas, nous traversons la rivière et, comme nous le savons tous,: « Ce qui est descendu ,doit être remonté »





Effectivement nous remontons dans  une châtaigneraie !!!!





Pour atteindre le site minier indiqué par un vieux transformateur. Il s'agit d'une partie de l 'ancienne exploitation minière de la vallée du MAS CASLAN.
 Ce site minier s'étend sur une superficie de 300 hectares, à cheval sur les vallées de CASLAN et VALLERA . Exploité par la Compagnie pyrénéenne des talcs de Reynès de 1876 à 1978, les terrains métamorphiques du Roc de France ont fourni des couches puissantes de talc d 'une blancheur et d'une onctuosité remarquable où par endroit l'épaisseur pouvait atteindre jusqu'à douze mètres . A la fin du XIXème siècle, le transport du minerai se faisait à dos de mulets jusqu'aux environs du MAS CASALS, à raison de plusieurs voyages quotidiens, puis en charrette jusqu'à l’usine hydroélectrique de concassage de Pont-de-Reynès, installée en 1888. Ainsi, dans les années trente, 440 tonnes par an de talc étaient expédiées de Reynès vers différents sites de production industriels : à Marseille, pour les produits liés à la savonnerie, à Limoges pour la fabrication de porcelaine, ou bien encore pour la préparation des cuirs . En 1929, un téléphérique avec wagonnets est installé entre le carreau de la mine et le fond de la vallée, améliorant encore la rentabilité des mines.



Le carreau de la mine : regroupement de l'ensemble des installations de surface nécessaires au fonctionnement d'une mine. ..

Depuis 1978, le site est abandonné à cause d 'une rentabilité insuffisante et d 'une très forte concurrence internationale . Les bâtiments ruinés accueillent encore les compresseurs nécessaires à la production d'air comprimé utilisé par les marteaux piqueurs hydrauliques situés au fond de la mine .


La large galerie, fermée par une grille (entrée interdite, effondrement à 150 mètres), émet un souffle frigorifiant tièdasse et des eaux de ruissellements qui cocotent dur.



L'intérieur de la mine

Puis, nous poursuivons notre ascension sur une piste carrossable . Plus loin à la vue d’un cairn,nous tournerons à gauche sur un sentier  descendant.    
                                                                       


Nous voilà face à une vieille Renault 4 CV.

On apprendra par la suite que c'est une vieille connaissance homonyme de notre Chef suprême « LE CARIBOU ». De la famille ROUILLÉ....On se demande ce que ce cadavre peut foutre ici ???


Mais également que ce fut la toute première voiture de notre petit dernier <<LE CASTOR>>.



Toujours en descendant, nous devons longer le câble du téléphérique .




Des cables qui peuvent s'avérer coupe-gorge si on est distrait....

Plus tard nous devons franchir un tunnel d 'une trentaine de mètres de long environ .





REGROUPEMENT PRUDENT AVANT LA TRAVERSEE DU TUNNEL....

EN AVANT GUINGAMP...

Marcel se creusait les méninges à propos de l’entrée du tunnel mais il n’avait pas d’outil perforant .Bof, quand on est chef , on en n’a pas forcément besoin ;et puis la bricole , jamais en rando. La preuve ,même pas besoin d’outil! Notre vénéré n’en faisant qu’à sa tête s’engouffre dans le noir et…………..s’autofore le crâne de devant . Il est stoppé net par une roche qui traverse le sommet du tunnel sans prévenir! Le Suprême en tombe sur son séant, les quatre fers en l’air avec  un trou dans le crâne.
Nous nous précipitons à terre pour ramasser notre caribou complètement STONE.Il faut sortir du noir vite fait pour soigner la vambe blessée . Tout le monde plonge dans les trousses à pharmacie pour trouver compresses ,biseptine , elastoplast ….. Sauf notre Patoufet qui propose de cautériser la plaie béante avec sa lame d’Opinel chauffée au rouge . Et pourquoi pas une asepsie au Ricard puisque nous n’avons pas encore pique niquer réclament les soiffards .

Quel coup de tronche mes aëux.... Marcel a vu la couleuvre, un chat noir, un corbeau, et 36 chandelles......Il faut vite le sortir du tunnel...

PUTAIN...MON CRANE EST PERCÉ dira le CARIBOU...Et il y a peu de tuiles sur le toit pour le protéger...

L'heure est grave, heureusement toubib la fure à l'aide de compresses stoppe le geyser....Et pour PATOUFET, c'est pas beau de se moquer du Chef suprême.

Après quelques séances de casting.....

C'est finalement la formule "KINDER" qui est retenue !!!!

Caribou , on sait, tu as toujours voulu te payer un petit tour en hélico . Mais ça ne sera pas encore pour cette fois! Même si tu nous a bien flanqué la trouille de notre vie.

Nous longeons la vieille bâtisse du MAS CASLAN et descendons un long escalier de pierres .



Nous continuons de descendre sur le sentier principal bordé de magnifiques murs de pierres sèches, puis nous traversons une zone de replat, autrefois espace agricole partagé en différentes terrasses .

Un peu plus loin, nous retraversons la rivière .


C'est après avoir franchi cette rivière que nous nous sommes égarés.....

Nous nous préparons pour ce qui s'avèrera notre dernière ascension (2 étapes). La 1ère : Nous montons en face et avançons à plat pour déboucher sur le MAS CHRISTOFOL (sauf que suivant les indications non précises de Mr Levillain, le Castor apercevant un chemin plat s'y engouffre tête baissée. Évidemment ce ne fût pas le bon, il nous a donc fallu faire demi-tour et au bout de 30 ou 45 minutes, enfin nous retrouvons le bon sentier). Nous voilà donc au MAS CHRISTOFOL . Nous entamons maintenant la 2ème et dernière phase de notre ascension, rejoindre le MAS DE LA CREU se situant dans un viragle en épingle afin de rejoindre la route goudronnée qui nous ramènera jusqu 'à REYNES.
<< ERRARE HUMANUM EST >>




De retour sur REYNES, nous passons devant une charrette aux couleurs (SANG et OR) de l 'équipe départementale de rugby je veux bien entendu parler de "L'USAP".




Puis, nous arrivons sur le parking et nous nous dirigeons vers le coin pique - nique ou de belles tables nous tendaient leurs bancs


Que c'est dur de mastiquer avec un élastoplast sous le museau..... BORDEL !!!



La situation n'est pas triste !!!!

Une fois terminé, nous repartons et faisons route vers Villelongue. Mais saison des cerises oblige, nous faisons une halte à la coopérative de REYNES pour acheter des CERISES.


Les cerises de CERET sont excellentes, mais des fois qu'est ce qu'on peut se sentir CON !!!


Et ENFIN nous sommes de retour dans notre beau village de VILLELONGUE DE LA SALANQUE .

Le retour au bercail où Ginou nous a accueilli avec un grand éclat de rire.



C 'était El Castor en direct de VILLELONGUE DE LA SALANQUE .



La morale de cette histoire, c'est que l'OKAPI en souffrance pour son Chef suprême n'a pu résister à le rejoindre, tel deux siamois en sortie de séparation:

LES VAMBES VIVENT DE PLUS EN PLUS DANGEREUSEMENT !!!!!

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