lundi 6 avril 2015

VENDREDI 27 MARS 2015 – RANDO LES VIEILLES PIERRES ET FORÊTS MYSTERIEUSES A CORSAVY.
TEXTE : Michel BARTOLI
PHOTOS : André ROSAT

Distance : 13 km (+ 4 km pour le groupe des perdus).
Durée : 4h30
Dénivelé : 580 m
Difficulté : Moyen
PARTICIPANTS : Marcel ROUILLÉ (Le Caribou)
                             André ROSAT (La Fure)
                             JP FLAJOLET (Le Cabrit) Viennoiserie
                             Michel BARTOLI (L’Okapi) Chef du jour
                             Vincent ROUZÉ (Le Castor) Voiture.

Dès le départ de chez le Caribou, nous ressentons une fébrilité sans doute due au changement de statut des VAMBES : Le Chef du jour fera désormais le compte rendu.
D’une seule voix on entend : L’Okapi est le Chef du jour.
Ça sent un peu le traquenard, mais bon, si vous voulez les gars, acquiesce l’Okapi.
7 h 45 Nous partons, le topo guide du sieur LEVILLAIN en poche, avec la voiture du Castor vers Corsavy, et la tête pleine des bonnes adresses, car il s’agit pour la plupart des VAMBES d’un pèlerinage, souvenir de l’intronisation de l’Okapi chez Françoise.
Sur la route, à hauteur de la FARGA, l’Okapi demande au chauffeur un arrêt, car la bête est délicate et sujette au mal de l’auto. Attention au « VOMITO ».
Après une halte à Arles où Marcel s’était promis d’acheter quelques rousquilles, notre dégobilleur peu locace en profite pour respirer de l’air frais.
Nous voilà enfin à Corsavy.



Nous dégustons les viennoiseries offertes par le Cabrit.
Il fait un temps superbe, pas un nuage, un ciel bleu azur,et la tramontane qui ravage la plaine n’est pas au rendez- vous.
Nous démarrons notre ballade pour admirer la maison natale des frères VIOLET, inventeurs de l’apéritif BYRRH.



De la tour à signaux de CALARIS, nous découvrons le panorama sur le village, et au loin, les Albères, le Roc de France et le Pic St Sauveur.

LA TOUR DE CALARIS....


Et ses paysages....

Au passage d’un col, nous admirons le Canigou tout enneigé.



AÏE CANIGOU !!!! SI LOIN SI PROCHE.

Se succèdent alors, traversée de châtaigneraie, piste sous les noisetiers, et le ravin de la BOUCHERE.
Une longue piste nous conduit au mas de LOC, et rejoignons la D44 que nous quittons rapidement par un sentier facilement trouvé par la Fure et le Castor, contrairement aux prévisions du topo guide. Ils sont forts ces deux- là !!!

Marcel et Michel avant de traverser la D44.


Commencent alors les difficultés sportives : Bonjour glissades, dérapages et chutes sur nos postérieurs.
Il faut être concentré pour éviter les embûches, atteindre le ravin de la JAGOUDE, longer la rive gauche et arriver à la confluence avec la rivière au PAS D’AVET.

Un coup par dessous....

Un coup par dessus...


Et au tour du CABRIT et de l'OKAPI.....

André au coeur de la forêt mystérieuse...


Nous traversons le ruisseau et prenons la rive droite. Là, mes amis, quel spectacle !!!

Nous sommes dans une BUXAIE, des arbres plus poilus les uns que les autres ! Complètement magique.
Magique mais aussi lugubre et oppressant dans cette ombre humide.
On aurait pu se croire avec Blanche-Neige.
(La BUXAIE est une forêt où prédomine le buis).



Une forêt mystérieuse et luxuriante....

La rivière tumultueuse qui va rejoindre les gorges de la FOU, maintient cette humidité permanente.

JAMPY ET MARCEL DOIVENT "S'ENGARAPÉ" dans la descente glissante.... Ce sera 3 de chute pour le CARIBOU !!!

Nous atteignons une forge en ruine, puis une deuxième.



Nous traversons la rivière, et le topo-guide indique une sévère montée.


Le franchissement du gué est une opération délicate, l'eau est très froide....



AÏE AÏE AÏE JAMPY....

Nous décidons de grimper avant de pique-niquer, soit l’effort avant le réconfort.
Nous débouchons au pied du Mas VILAFORT, un endroit paradisiaque.

UN JOLI COIN DE PARADIS....

Des merisiers et des amandiers en fleurs, une prairie verdoyante en terrasses….. Il n’en faut pas plus pour décider de faire notre pause dinatoire ici-même.
Regardez, il y a même un banc pour s’asseoir ; car oui, il faut un banc pour asurer la sérénité ante et post prandiale du Vénéré CARIBOU.



Un peu plus loin, quelques pierres feront le bonheur des autres Vambes.
Enfin la récompense tant attendue est là : Le petit jaune offert par la FURE, agrémenté de saucisse sèche et d’olives du CASTOR ? Cueillies à même le sol grâce aux gestes brusques de l’OKAPI débordant d’enthousiasme………..

L'incident du jour: L'OKAPI a dispersé les olives de son gendre !!!!!

EL REY !!!! Observe avec sérénité cette scène biblique.....

Et le mangement se poursuit dans la bonne humeur, comme à l’accoutumée.
Nous sommes les ROIS ! Nous apprécions l’endroit et le café offert par le CABRIT.
Oui, mais ! ….. Au moment le moins opportun, celui du petit roupillon, v’la-t-y pas que la Proprio du mas VILAFORT arrive, en nous faisant remarquer avec un accent guttural, que nous avons pique-niqué dans son jardin, sous sa fenêtre.
Non mais !....On rêve :
Elle n’est même pas Catalane !
Pas de panneau pour indiquer qu’on traverse une propriété privée sur le sentier de randonnée.
Nous avons terminé, dit-on, nous allons partir, et nous n’avons pas l’habitude de laisser des déchets.
Nous avons trouvé cet endroit très beau ajoutera le CARIBOU.



Rien de tous ces arguments ne la convainc !!!
L’OKAPI descend le talus et va essayer de piquer du nez sur le sentier
Il est rejoint rapidement par le CARIBOU, et puis par toutes les autres VAMBES, mais un quart d’heure après, c’est le CABRIT qui a été le plus récalcitrant aux injonctions de cette dame.
Bref, nous sommes déçus et dérangés dans notre programme de détente.

Déranger le CARIBOU et l'OKAPI pendant la sieste !!! C'est inhumain....


Quelques mesures de rétorsion sont fomentées : « Etant obligé de retranscrire le texte, à cause des handicapés de l’informatique qui l’ont créé, je me refuse à recopier les grossièretés notées par l’OKAPI »…….. Attention à la loi informatique et liberté qui n’autorise pas n’importe quoi.
C’est ainsi, qu’après ce moment d’élucubrations divagatrices, nous reprenons notre virée jusqu’au col de l’ANSIA.
C’est à cet instant précis, que le Chef du jour (OKAPI) voulant absolument respecter le topo-guide, pensant que les VAMBES étaient fatiguées et dépitées par l’algarade, opte pour prendre une sente remontant le long de la croupe, signalée par LEVILLAIN et balisée en rouge.
Au contraire, la FURE et le CASTOR, ne se fiant qu’à leur instinct, choisissent un chemin plus proche de la D43, sans informer le Chef du jour.

Le champ long de CORSAVY que les perdus n'ont pas trouvé....



Il s’avèrera que leur choix était le bon, et les trois VAMBES perdues (OKAPI, CARIBOU, et CABRIT) en seront pour se taper 4 km de plus, sans rancune, et tous solidaires de l’OKAPI.


La CHAPELLE SAN MARTI .... Sur le chemin du retour.

Nous avons téléphoné à plusieurs reprises, mais nos deux AXURITS avaient laissé leur boîte sonore dans la voiture pendant qu’ils se désaltéraient chez Françoise !!!!
Après encore une bonne heure de marche de RABIO, et après être passé devant l’église SAN MARTI, voilà enfin la voiture balai du CASTOR avec la FURE comme co-pilote.
Enfin, les VAMBES se retrouvent au complet, et se réunissent chez Françoise où les rafraichissants offerts par la FURE BURLANERE ET VIPERINE au grand cœur furent appréciés.


Tout le monde est soulagé de retrouver la BDC au complet, et surtout, saine et sauve.


L’OKAPI.











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