VENDREDI 27 MARS 2015 – RANDO LES
VIEILLES PIERRES ET FORÊTS MYSTERIEUSES A CORSAVY.
TEXTE : Michel BARTOLI
PHOTOS : André ROSAT
Distance :
13 km (+ 4 km pour le groupe des perdus).
Durée :
4h30
Dénivelé :
580 m
Difficulté :
Moyen
PARTICIPANTS :
Marcel ROUILLÉ (Le Caribou)
André ROSAT (La
Fure)
JP FLAJOLET (Le
Cabrit) Viennoiserie
Michel BARTOLI (L’Okapi)
Chef du jour
Vincent ROUZÉ (Le
Castor) Voiture.
Dès le
départ de chez le Caribou, nous ressentons une fébrilité sans doute due au
changement de statut des VAMBES : Le Chef du jour fera désormais le compte
rendu.
D’une seule
voix on entend : L’Okapi est le Chef du jour.
Ça sent un
peu le traquenard, mais bon, si vous voulez les gars, acquiesce l’Okapi.
7 h 45 Nous
partons, le topo guide du sieur LEVILLAIN en poche, avec la voiture du Castor
vers Corsavy, et la tête pleine des bonnes adresses, car il s’agit pour la
plupart des VAMBES d’un pèlerinage, souvenir de l’intronisation de l’Okapi chez
Françoise.
Sur la
route, à hauteur de la FARGA, l’Okapi demande au chauffeur un arrêt, car la
bête est délicate et sujette au mal de l’auto. Attention au
« VOMITO ».
Après une
halte à Arles où Marcel s’était promis d’acheter quelques rousquilles, notre
dégobilleur peu locace en profite pour respirer de l’air frais.
Nous voilà
enfin à Corsavy.
Nous
dégustons les viennoiseries offertes par le Cabrit.
Il fait un
temps superbe, pas un nuage, un ciel bleu azur,et la tramontane qui ravage la
plaine n’est pas au rendez- vous.
Nous
démarrons notre ballade pour admirer la maison natale des frères VIOLET,
inventeurs de l’apéritif BYRRH.
De la tour à
signaux de CALARIS, nous découvrons le panorama sur le village, et au loin, les
Albères, le Roc de France et le Pic St Sauveur.
LA TOUR DE CALARIS....
Et ses paysages....
Au passage
d’un col, nous admirons le Canigou tout enneigé.
AÏE CANIGOU !!!! SI LOIN SI PROCHE.
Se succèdent
alors, traversée de châtaigneraie, piste sous les noisetiers, et le ravin de la
BOUCHERE.
Une longue
piste nous conduit au mas de LOC, et rejoignons la D44 que nous quittons
rapidement par un sentier facilement trouvé par la Fure et le Castor,
contrairement aux prévisions du topo guide. Ils sont forts ces deux-
là !!!
Marcel et Michel avant de traverser la D44.
Commencent
alors les difficultés sportives : Bonjour glissades, dérapages et chutes
sur nos postérieurs.
Il faut être
concentré pour éviter les embûches, atteindre le ravin de la JAGOUDE, longer la
rive gauche et arriver à la confluence avec la rivière au PAS D’AVET.
Un coup par dessous....
Un coup par dessus...
Et au tour du CABRIT et de l'OKAPI.....
André au coeur de la forêt mystérieuse...
Nous
traversons le ruisseau et prenons la rive droite. Là, mes amis, quel
spectacle !!!
Nous sommes
dans une BUXAIE, des arbres plus poilus les uns que les autres !
Complètement magique.
Magique mais
aussi lugubre et oppressant dans cette ombre humide.
On aurait pu
se croire avec Blanche-Neige.
(La BUXAIE
est une forêt où prédomine le buis).
Une forêt mystérieuse et luxuriante....
La rivière tumultueuse qui va rejoindre les gorges de la FOU, maintient cette humidité permanente.
JAMPY ET MARCEL DOIVENT "S'ENGARAPÉ" dans la descente glissante.... Ce sera 3 de chute pour le CARIBOU !!!
Nous
atteignons une forge en ruine, puis une deuxième.
Nous
traversons la rivière, et le topo-guide indique une sévère montée.
Le franchissement du gué est une opération délicate, l'eau est très froide....
AÏE AÏE AÏE JAMPY....
Nous
décidons de grimper avant de pique-niquer, soit l’effort avant le réconfort.
Nous
débouchons au pied du Mas VILAFORT, un endroit paradisiaque.
UN JOLI COIN DE PARADIS....
Des
merisiers et des amandiers en fleurs, une prairie verdoyante en terrasses….. Il
n’en faut pas plus pour décider de faire notre pause dinatoire ici-même.
Regardez, il
y a même un banc pour s’asseoir ; car oui, il faut un banc pour asurer la
sérénité ante et post prandiale du Vénéré CARIBOU.
Un peu plus
loin, quelques pierres feront le bonheur des autres Vambes.
Enfin la récompense
tant attendue est là : Le petit jaune offert par la FURE, agrémenté de
saucisse sèche et d’olives du CASTOR ? Cueillies à même le sol grâce aux
gestes brusques de l’OKAPI débordant d’enthousiasme………..
L'incident du jour: L'OKAPI a dispersé les olives de son gendre !!!!!
EL REY !!!! Observe avec sérénité cette scène biblique.....
Et le
mangement se poursuit dans la bonne humeur, comme à l’accoutumée.
Nous sommes
les ROIS ! Nous apprécions l’endroit et le café offert par le CABRIT.
Oui,
mais ! ….. Au moment le moins opportun, celui du petit roupillon, v’la-t-y
pas que la Proprio du mas VILAFORT arrive, en nous faisant remarquer avec un
accent guttural, que nous avons pique-niqué dans son jardin, sous sa fenêtre.
Non
mais !....On rêve :
Elle n’est
même pas Catalane !
Pas de
panneau pour indiquer qu’on traverse une propriété privée sur le sentier de
randonnée.
Nous avons
terminé, dit-on, nous allons partir, et nous n’avons pas l’habitude de laisser
des déchets.
Nous avons
trouvé cet endroit très beau ajoutera le CARIBOU.
Rien de tous
ces arguments ne la convainc !!!
L’OKAPI
descend le talus et va essayer de piquer du nez sur le sentier
Il est
rejoint rapidement par le CARIBOU, et puis par toutes les autres VAMBES, mais
un quart d’heure après, c’est le CABRIT qui a été le plus récalcitrant aux
injonctions de cette dame.
Bref, nous
sommes déçus et dérangés dans notre programme de détente.
Déranger le CARIBOU et l'OKAPI pendant la sieste !!! C'est inhumain....
Quelques
mesures de rétorsion sont fomentées : « Etant obligé de retranscrire
le texte, à cause des handicapés de l’informatique qui l’ont créé, je me refuse
à recopier les grossièretés notées par l’OKAPI »…….. Attention à la loi
informatique et liberté qui n’autorise pas n’importe quoi.
C’est ainsi,
qu’après ce moment d’élucubrations divagatrices, nous reprenons notre virée
jusqu’au col de l’ANSIA.
C’est à cet
instant précis, que le Chef du jour (OKAPI) voulant absolument respecter le
topo-guide, pensant que les VAMBES étaient fatiguées et dépitées par
l’algarade, opte pour prendre une sente remontant le long de la croupe,
signalée par LEVILLAIN et balisée en rouge.
Au
contraire, la FURE et le CASTOR, ne se fiant qu’à leur instinct, choisissent un
chemin plus proche de la D43, sans informer le Chef du jour.
Le champ long de CORSAVY que les perdus n'ont pas trouvé....
Il s’avèrera
que leur choix était le bon, et les trois VAMBES perdues (OKAPI, CARIBOU, et
CABRIT) en seront pour se taper 4 km de plus, sans rancune, et tous solidaires
de l’OKAPI.
La CHAPELLE SAN MARTI .... Sur le chemin du retour.
Nous avons
téléphoné à plusieurs reprises, mais nos deux AXURITS avaient laissé leur boîte sonore dans la voiture pendant qu’ils se désaltéraient chez Françoise !!!!
Après encore
une bonne heure de marche de RABIO, et après être passé devant l’église SAN
MARTI, voilà enfin la voiture balai du CASTOR avec la FURE comme co-pilote.
Enfin, les
VAMBES se retrouvent au complet, et se réunissent chez Françoise où les
rafraichissants offerts par la FURE BURLANERE ET VIPERINE au grand cœur furent
appréciés.
Tout le
monde est soulagé de retrouver la BDC au complet, et surtout, saine et sauve.
L’OKAPI.
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