31 OCTOBRE 2014 – RANDO LES MINES ET
LE TAMBOUR DE THORRENT – SAHORRE.
Distance :
9,5 km
Dénivelé :
600 m
Temps de
marche hors pauses : 4 h
PARTICIPANTS :
Pierre DELPUECH (voiture)
Michel BARTOLI
(chef du jour)
André ROSAT
Marcel ROUILLÉ
SOUS LE CHARME DU CANIGOU, UNE
MONTAGNE DE FER OMNIPRESENTE.
Photos : André
ROSAT
Texte : Marcel
ROUILLÉ
Dès 7 h, nous laissons Villelongue,
enveloppé dans un brouillard qui ne quittera pas la zone littorale.
Le programme du jour nous conduit à
Sahorre, notre point de départ, au cœur de la vallée de la ROTJA.
Ce charmant village, blotti entre le
massif du « TRES ESTELLES » et le massif du CANIGOU, fournit au même
titre que toute cette vallée, les meilleures pommes du monde, mais aussi, une
excellente charcuterie.
SAHORRE blotti au fond de la vallée de la ROTJA.
C’est au pied du bistrot de Pays que
nous stationnons, et que les viennoiseries offertes par l’OKAPI seront
dégustées.
La température matinale est de 10°,
mais le ciel est parfaitement dégagé, et nous avons la promesse d’une
magnifique journée ensoleillée et sans
vent.
Le groupe amputé par le forfait de
dernière heure du PERUAN et de VICENTE, démarre à 8 h 30, et emprunte un
sentier très grimpant, qui nous conduit à l’église Saint Etienne, bâtie au 12ème
siècle, et qui présente une jolie abside semi-circulaire.
A noter, l’imposant clocher- tour
quadrangulaire et sur trois niveaux, identique à celui de Corneilla- de-
Conflent.
Entre nous, il fallait que les
pratiquants de cette époque aient la foi, parce que la pente est rude pour se
rendre à l’église.
Une montée qui génère de la souffrance.....
Visiblement, cela entretenait la
santé, parce que vu la taille du cimetière, les gens ne meurent pas beaucoup
dans cette contrée.
Vu la taille du cimetière, ici les gens ne meurent pas beaucoup....
Au prétexte de prendre de nombreuses
photos de l’église, nous profitons aussi de ce moment pour récupérer de cette
rude montée sans échauffement.
Le sentier toujours très grimpant,
nous conduit au petit village de THORRENT, qui nous offre de magnifiques vues
sur le Canigou.
Au village de THORRENT, un beau MERRENS sous le regard du Canigou.
Nous continuons la grimpette
décidemment nerveuse pour cette RANDO, et atteignons un petit col.
Enfin, moment de répit, le sentier
longe à plat, un petit canal d’irrigation, au niveau du Château médiéval de la
famille THORRENT.
Un moment de répit en longeant le canal...
Le château de THORRENT...
Deux souterrains reliaient le Château
au village éponyme.
Une descente à travers une magnifique
forêt de pins, nous conduit au col de FINS (897 m) où nous ferons la pause
hypo. C’est ici qu’après quelques pluies à venir, nous ramasserons multitude de
« LACTAIRES DELICIEUX »
Pause hypo au col de FINS..... Avec une vue sur la vallée....
En bas, le petit village de FEUILLA et à gauche sur la montagne, le ROC ROUGE qui domine Villefranche de Conflent.
Le répit n’aura guère duré, le
sentier que nous empruntons est à nouveau grimpant, avec un dénivelé peu
sympathique qui arrachera quelques râles au CARIBOU.
Une forêt de pins....
Une entrée de mine de fer...
Arrivés au point 7 il faut décider du
choix entre le parcours long et le court.
Une majorité se dégage pour le
circuit court, mais la FURE demandera une variante afin de parcourir l’étrier
qui nous conduira au « TROC DE LARIC » puis au Tambour de SAHORRE.
Ce choix nous impose 2 bons km
supplémentaires ainsi qu’un dénivelé encore sévère.
Le TROC DE LARIC nous autorise une vue sur ESCARO, et son ancienne carrière à ciel ouvert....
Michel et Marcel ont besoin d'une pause.... Tandis que Pierre, tel un aigle déploie ses ailes....
Puis, les referme.....
En plus, un mauvais balisage rend
difficile l’accès au tambour.
Marcel et Michel cherchent le tambour.....
Il faudra toute la sagesse de notre
Chef du jour l’OKAPI, et l’œil avisé de notre aigle du jour Pierre, pour
trouver le bon sentier.
Le tambour de Sahorre est un vestige unique
de l’ère industrielle, c’est la pièce maîtresse qui servait à enrouler le câble
de traction du treuil permettant le transport des wagonnets de minerai de fer
jusque dans la vallée.
LE TAMBOUR DE SAHORRE...
L'équipe est en admiration....
Il est 11 h 45 et il s’en fallut de
peu pour mettre la flasque à l’honneur.
Le coin trop ombragé n’était pas
propice à la sieste, et nous avons convenu de trouver un coin plus ensoleillé.
Ayant accompli la totalité du
dénivelé positif, nous avons attaqué une descente enfin intelligente,
découvrant au fur et à mesure de notre parcours des vues somptueuses sur notre
Montagne sacrée.
Le sentier descendant nous offre une vue de face sur le Canigou...
La FURE chargé de repérer notre coin
pique-nique, s’acquittera magnifiquement de cette tâche.
C'est dans cette forêt de merisiers que la FURE dénichera notre coin pique-nique.
Une basse clôture est enjambée, et nous violons le territoire de
l’INRA qui a réalisé ici une splendide plantation de merisiers.
Ce lieu magique mi ombragé et mi
ensoleillé accueillera notre moment royal, avec encore une fois une vue
impériale, un soleil et un ciel parfaitement limpide.
Il est 12 h 30 et nous levons le
verre à la santé de tous les (chanceux) présents et de tous les (pauvres)
absents.
Allez... On s'installe, on envoie quelques textos..... et on passe à table...
A TAPPPLE....
Cette fenêtre météo exceptionnelle
pour la saison, nous autorise une sieste bienfaitrice, sachant que dans
quelques temps, le frimât ne nous permettra pas ce luxe.
Attention, voilà un grand moment: La FURE a encaissé une petite critique, le terrain choisi étant un peu pentu pour la sieste... Afin de ne pas glisser, Pierre s'est is sur le côté, et Michel et André freinent des deux pieds légèrement écartés en début de sieste....
Et plus la sieste est avancée !!!!! Et plus les pieds sont écartés!!!! Freinage oblige.
A 14 h nous levons le camp, et
apprécions le doux dénivelé descendant (qui aurait beaucoup plu à JAMPY), et
qui nous conduit délicatement vers Sahorre, après avoir retrouvé le Château et
l’église Saint Etienne.
Départ en descente douce....
Avec une vue sur la TOUR DE GOA.....
La belle photo d'André avec les 3 tétons du clocher sous le regard du Canigou.
La boucle est bouclée, il est 15 h 30
et le rafraichissement offert par la FURE au bistrot de Pays est fort apprécié.
Une bonne demi- heure de
récupération, et il est temps de passer à la séance approvisionnement, avec
d’abord la surprenante vente libre de pommes de la ROTJA.
Ici, en montagne la confiance règne....
Vient ensuite la visite
incontournable à la charcuterie XIFRE où notre ami André (dit la FURE
GOURMANDE) dévorera sur place la moitié d’une saucisse sèche !!!!
LA FURE GOURMANDE....
Notre ami Pierre, camionneur du jour,
nous ramènera en toute sécurité à Villelongue, il n’est pas loin de 18 h, et
l’équipe est encore une fois comblée par la qualité de cette journée ludique et printanière.
Bien amicalement
LE CARIBOU.
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