dimanche 26 octobre 2014

VENDREDI 24 OCTOBRE – RANDO LA FORÊT COMMUNALE DU VIVIER.
(+ COL DE BENTA FRIDE 992 m).
Photos : André ROSAT
Texte : Marcel ROUILLÉ

Distance : 12,5 km
Dénivelé : 620 m
Temps réel hors pauses : 4 h 15
PARTICIPANTS : André ROSAT (voiture)
                       Vincent ROUZIE (chef du jour)
                       Michel BARTOLI
                       Marcel ROUILLÉ

UNE RANDO AU DENIVELE INTELLIGENT !!!

Dès 6 h 30 du matin le téléphone sonne chez le CARIBOU. Le PERUAN a son genou en délicatesse, et Joseph et Pierre ont été confrontés cette même nuit à des soucis de santé…. Ah la bleusaille !!!! Ce n’est plus ce que c’était.

Bref au lieu d’un groupe de 7 VAMBES, nous nous retrouvons à 4  pour le départ.
Nous ne pouvons traverser St Paul de Fenouillet sans que le CARIBOU s’approvisionne en biscuits de St Paul. Bonne surprise au café du même village, c’est une cliente du Domaine CHALLULEAU, qui tient le bistrot.

Marcel a  retrouvé une ancienne jeune cliente de son passé récent.

Finalement, il est comme d’HAB, 9 h 05 lorsque l’équipe est prête à démarrer, après avoir dégusté les viennoiseries offertes par Marcel.



LE VIVIER est une petite commune de 80 habitants, au cœur du Fenouillèdes, dominée par un Manoir Renaissance en ruine.

A peine descendu de voiture, Marcel tombe sur un cèpe "méringué".

Nous avons le plaisir de rencontrer l’ancienne BOUCHERE du village, qui nous explique qu’il n’y a plus aucun commerce en activité.
Les habitants que nous rencontrons sont très gentils, et on perçoit chez eux, un grand besoin de communication.

Nous atteignons rapidement la forêt, et le sentier grimpant est agréable avec sa pente douce.
La météo est encore une fois au top, avec un ciel azur, et une légère brise à peine perceptible dans la forêt.

Le 1er étage de la forêt est constitué par des buis et des chênes verts...

Après avoir franchi un premier étage forestier avec des chênes verts et des châtaigniers, nous traversons maintenant une forêt de hêtres d’une grande beauté.

Place maintenant à la forêt de hêtres....

Nous nous autorisons une petite chasse aux champignons, qui s’avérera infructueuse.

Le dénivelé intelligent permet à Marcel (des fois) d'être devant...

Heureusement, Vincent fera provision de châtaignes pour sa « jolie Maman » qui en raffole.
Le sentier continue à grimper sûrement, et raisonnablement, et au bout d’une heure, c’est le temps de la pause hypo.

Cela fait exactement 1 h qu'on marche, et Doc la FURE impose la pause hypo....

La reprise se fait en douceur, mais la configuration du sentier va changer. D’un sol feuillu, nous passons à un chemin plus étroit, caillouteux, et surtout plus montant.

C'est reparti, mais attention le sentier va devenir très grimpant....


C’est là que nous croisons deux passionnés de VTT, dont l’un (Jean Marie ALARY) est un confrère de Marcel propriétaire d’un Domaine, qui produisait sur la commune de Caudiès un excellent Chardonnay, et en particulier la cuvée « Grain d’Orient ».

Il faut que partout où l’on passe, on croise une connaissance du Caribou pensera l’OKAPI.

En plus, ces rencontres sont l’occasion d’une pause bienfaisante, surtout que la pente devient de plus en plus ardue. (Il faut bien se taper les 620 m de dénivelé !!!!).

Nous sommes tous éblouis par la beauté de cette forêt qui est une des plus belles hêtraies du département. En plus, l’OKAPI nous impose silence pour écouter un canard qui cancane, alors qu’il s’agissait d’un corbeau !!!! Des fois la lucidité ?

Le CARIBOU est ébloui par la beauté de cette forêt de hêtres....



Quelle belle forêt....


Avant d’atteindre la crête, nous admirons cinq hêtres remarquables, dont les troncs atteignent 6 m de circonférence.



NO COMMENT !!!!

Enfin, le col des 4 chemins nous offre une vue géniale sur la vallée de Sournia, la forêt de Rabouillet, et sur le Canigou. Cerise sur le gâteau, on devine même la Tour de la Massane qui pointe son nez au- dessus des crêtes, près de la grande bleue. Il est 12 h.

Arrivée au col des 4 chemins....

Un plat herbeux nous parait idéal pour une pause contemplative, et pourquoi pas pour le coin pique-nique ?

Que nenni dira la Fure, il faut aller au col de BENTA FRIDE où l’on peut trouver des champignons selon les indications de l’ami de Marcel.



Ce col n’est pas sur notre circuit, et nous devrons revenir au col des 4 chemins, ce que nous ferons au bout de ¾ d’heure, la chasse étant toujours infructueuse.

Les MECS, voilà la vue que nous avons du coin pique-nique !!! Putain, il y en a qui paierait cher pour un tel cadeau !!!!!


Enfin le pique-nique, le moment ROYAL dira le CARIBOU, le moment choisi pour envoyer quelques textos, dès que la flasque offerte par Vincent et l’OKAPI est de sortie.

A l'apéro, Vincent en communion avec son fils THYMEO se contentera d'un biberon....

DES MOMENTS PRECIEUX....

Quel bonheur de vivre ces moments en se délectant des gourmandises apéritives de l’Okapi, dans un cadre splendide, devant la sentinelle Canigou qui semble valider notre bien- être.

C’est aussi le moment des grandes réflexions philosophiques.

Un débat s’engage pour noter les différences de sens entre le DEBARDAGE ET LE DELESTAGE.
Nous arriverons après un quart d’heure de débat aux définitions suivantes:

Le débardage, c’est lorsque on sort les troncs de la forêt.
Le délestage, c’est lorsque on dépose l’étron dans la forêt.

En l’absence du CABRIT, nous n’aurons pas droit au café pour marquer la fin du pique-nique, mais nous constatons que « LA SIESTE » devient un élément incontournable de nos randonnées, ce phénomène étant favorisé par la climatologie chaude et douce du moment, et peut être aussi par l’âge des intervenants.


Après l'effort philosophique, LA SIESTE dans tous ses états !!!!

Marcel se réveille le premier, et constatant qu’il est 14 h 30 actionne son sifflet de survie, interrompant de façon brutale le profond sommeil de ses collègues, et la FURE a du mal à s’en remettre.

Avec ce départ précipité, le Caribou s’écorchera la main, en voulant ouvrir une barrière à bétail.
L’intervention de Vincent et sa trousse à pharmacie évitera une syncope au Chef Suprême.

Vincent....Infirmier du jour !!! 

Inutile de préciser que Vincent marquera ainsi de précieux points en vue de sa titularisation.
Il nous reste environ la moitié de la distance à parcourir, mais cette fois sur une pente raisonnablement descendante. Le pied après le pique-nique.

Concertation avant le départ...

Avant d’atteindre le point 6 où se trouve un hêtre remarquable nommé : LE FAJA D’EN BAILLETTE, Roi de la forêt avec ses 30 m de haut et 6 m de circonférence, nous croisons un petit groupe de promeneurs qui nous vaut une discussion bien sympathique.

Au fil des rencontres, une petite causerie s'impose....

Le  Roi de la forêt sera photographié sous tous les angles par notre ami la FURE.

LE ROI DE LA FORET....


La FURE est monté sur un arbre pour nous photographier.... devant sa majesté....

L'OKAPI tel un berger en reste BABA !!!!

Au départ de ce lieu magique, nous hésitons longuement pour trouver le sentier qui n’est plus balisé. Le Chef du jour assumera, et nous nous enfonçons dans le ravin, sur un sentier recouvert de feuilles, et joliment arboré de grands hêtres.

Sur le sentier feuillu, nous nous enfonçons dans la forêt....

Un forêt presque lugubre.... IL EST ENVIRON 16 H ...Et il fait presque nuit....

Durant plus de six siècles, la famille DU VIVIER organisa la vie dans ce secteur du Haut-Fenouillèdes.

C’est vers 17 h que nous retrouvons la commune, avec une belle vue sur son Manoir, et le passage devant l’église Sainte Eulalie.

Magnifique prise de vue de la FURE, sur LE VIVIER, son MANOIR.....

Et son église Sainte EULALIE.

Enfin.... Conformément aux prévisions du CARIBOU, après 4 h 15 de marche hors pauses, il est appréciable de se changer.

Les rafraîchissements offerts par Marcel ont été appréciés.



La FURE nous ramenera tranquillement et en toute sécurité vers nos terres, mais avant de quitter le Fenouillèdes, nous ferons une petite pause pour admirer le « ROC VERGES » au-dessus de la commune d’Ansignan, que nous avons escaladé cet hiver.

Le ROC VERGES dans toute sa splendeur.

Encore un bon moment ou beauté des sites, sérénité et convivialité ne sont pas des vains mots.

Bien amicalement

Marcel.














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