VENDREDI 10
OCTOBRE 2014 – RANDO LES ORRIS DE LA LLASSERA A TAURINYA.
Texte: Marcel ROUILLÉ
Photos: André ROSAT
Distance : NTF
Dénivelé : 740 m
Durée hors pause : 4 h 45 mn
PARTICIPANTS : André ROSAT (voiture)
JP
FLAJOLET (voiture)
Pierre
DELPUECH
André
ROGER (Chef du jour)
Michel
BARTOLI
Marcel
ROUILLÉ
UNE RANDO VERS
LES PORTES DU PARADIS !!!
Le groupe est aujourd’hui compact, et nous devrons partir avec deux
véhicules.
C’est André la FURE qui offre les viennoiseries, ce qui constitue
une anomalie, puisque celui qui prend sa voiture en est normalement exempté.
A 8 h 30 précises, nous sommes tous prêts, sacs au dos, et le PERUAN
investi dans sa mission de Chef du jour, n’est pas très rassuré.
LE PERUANO est nommé Chef du jour.
L’OKAPI et le CARIBOU qui ont déjà fait cette RANDO il y a 2 ans et
demi (date vérifiée par le CABRIT), informent leurs partenaires de la
douloureuse ascension qu’il faudra effectuer, sans répit, pour accéder à ce
magnifique site.
On s’élève rapidement au- dessus de TAURINYA et de la splendide
abbaye de St Michel de CUXA, qui nous servira de repère pour apprécier le
dénivelé effectué.
TAURINYA et l'Abbaye de St ichel de CUXA prés du point de départ...
SAINT MICHEL DE CUXA au zoom.
Concentré sur son topo guide, notre ami PERUAN peu habitué à la
concentration dans son rôle de Chef du jour, en a perdu son bâton de marche. Il
a fallu toute la promptitude de la FURE et du CARIBOU, pour l’empêcher de
descendre tout SCHUSS pour le récupérer, et l’inviter à redescendre prudemment
ce sentier escarpé. (L’hélicoptère, ce sera pour une autre fois) !!!!
La montée nous éloigne rapidement de TAURINYA...
Une pause répit, trop courte selon le CARIBOU....
La montée est ardue, et quelques pauses de récup sont nécessaires.
Le sentier en plus d’être raide, est caillouteux.
La FURE et le PERUAN sont partis devant.... Pierre un peu grippé la veille, est en souffrance temporaire. Le CARIBOU lui est en souffrance permanente.... Et le CABRIT ne la ramène pas large !!!! L'OKAPI lui, est tout terrain !!!
Il est 9 h 40, et c’est enfin la pause hypo.
L’altitude nous offre de jolis paysages, notamment sur la vallée de
la Têt.
TAURINYA en bas, est déjà loin de nous. Plus loin, le village de RIA à l'entrée de la vallée de NOHEDES.
Tellement ça monte, il faut lever la tête pour voir ceux qui sont devant.
Je le disais, c'est sans REPIT... Putain !!!!!
Le sourire sombre du CABRIT est un rictus de fatigue....
Effectivement, on est monté...
A 11 h nous arrivons à l’ORRI CISCAL, où la FURE et le PERUAN nous
attendent.
L'ORRI CISCAL fait 14 m de long...
Il pouvait abriter bergers et troupeaux en cas d'intempéries...
« Les ORRIS sont des cabanes en pierres sèches connus depuis le
néolithique.
Dans notre région ils sont souvent en schistes et montés en fausse
voûte ou en encorbellement. Ces pierres sont légèrement décalées, la supérieure
recouvrant l’inférieure, de telle sorte que le centre de gravité se trouve
toujours à l’extérieur.
Une dalle terminale coiffe l’ouvrage, consolidant le tout. Terre et
fumier étaient disposés sur le toit qui s’engazonnait, rendant la cabane
étanche et même chauffante ».
La visite de cet ORRI de 14 m de long, fera l’objet d’une bonne
pause, car nous ne sommes pas encore arrivés au lieu magique des estives de la
LLASSERA où se trouve ce village d’ORRIS utilisé par les bergers.
Départ de l'ORRI CISCAL, le PERUAN consulte le topo guide....
Allez, encore ½ h à ¾ h de souffrance, et nous arriverons au but.
Dommage, des brumes nous cachent la vue sur les Corbières et le Bugarach....
Mais, au dessus de nos têtes, c'est dégagé, et nous approchons du PARADIS !!!
La FURE arrivé en tête, suivi de près par ses compagnons PERUAN, et
OKAPI, s’amuse à photographier les arrivants.
Après la FURE et le PERUAN, arrivée de l'OKAPI.
En suivant, c'est Pierre....
Et enfin, JP et Marcel...
Il est 11 h 45 lorsque le CARIBOU et le CABRIT les rejoignent.
Le site est paisible, il est
facile d’imaginer les bons moments que les bergers ont passés depuis le 16ème
siècle.
Le village des ORRIS: un havre de beauté et se sérénité
Des ORRIS de toutes les tailles....
La grimpette n'a pas épargné notre ami Pierre.
Marcel a entonné l'air de STROMAE : Alors on grimpe.......
Une dizaine d’ORRIS répartis dans ce coin mythique, sur une estive à
mi-pente du Canigou, avec ça et là quelques arbres, dont nous en avons reconnu
un qui faisait des « PAROTS » (Arbre fruitier produisant au mois de
juin, des petites poires très prisées dans notre jeunesse, et aujourd’hui
pratiquement disparu).
Et voilà en contre bas l'ORRI que nous avons sélectionné pour notre coin pique-nique....
Elle est pas belle la vie !!!!
Des brumes montantes, au- dessous de nous, ne nous permettrons pas
de voir la chaîne des Corbières, ni les gorges de la LLITERA que nous
surplombons.
Par contre, tel un « CHICOT », le ROC MOSQUIT à 1901 m
d’altitude, semble nous surveiller, et nous faire comprendre qu’il s’agit peut-
être du PARADIS.
Sur les crêtes, au dessus des sapins, le chicot du ROC MOSQUIT à 1901 m d'altitude.
Nous avons aussi une très belle vue sur le massif des MADRES.
En bon Chef, le PERUAN nous indique que le plus bel ORRI se trouve
au fond du plateau où nous sommes, environ à ¾ d’h de marche.
Seule la FURE est partante, et Pierre se dévouera pour
l’accompagner.
Malheureusement, ils reviendront bredouilles, s’étant quelque peu
égarés.
Pendant ce temps, le reste du groupe a repéré le site idoine pour un
pique- nique ROYAL, et avec un grand respect a attendu les rescapés pour l’ouverture
de la flasque, offerte par Marcel, et les gourmandises apéritives de l’OKAPI.
On savoure ce moment...
La flasque du CARIBOU et les olives de l'OKAPI....
La FURE gôutera l'excellente ESCALIVADA du potager de Marcel, préparée par Ginou.
Le lieu incite à la méditation, mais n’empêche en aucun cas, les
conneries distillées par les uns et les autres.
La FURE est content de photographier les minois de la troupe..... BDC dira t-il...
Le café de JAMPY mettra fin à ce moment délicieux, et nous nous
autorisons une sieste majeure imposée par une saine fatigue et le mystère de
ces lieux.
LE MOMENT DE LA SIESTE !!!!
ET QUELLE SIESTE....
Il est 14 h 30 lorsque nous décidons de redescendre, et selon le
théorème de JAMPY, « Ce que nous avons monté, il faudra le
descendre », c’est avec beaucoup de crainte, que nous attaquons le retour.
14 H 30 départ sous une brume montante, la sieste est terminée...
Dernier coup d'oeil sur un joli petit ORRI, peut être celui d'un fils de berger !!!
Après le passage à l’ORRI SISCAL, la FURE partira en solitaire, et
le reste du groupe s’organise avec des petits arrêts toutes les 20 mn pour
épargner genoux et autres quadriceps.
Petite pause descendante à l'ORRI CISCAL...
Il fait lourd, et nos provisions d’eau fondent comme neige au
soleil, nous obligeant à partager le goulot. (Le CARIBOU avait pourtant
prévenu) !!!!
Lorsque nous retrouvons le pont de la LLITERA, tout près de nos
véhicules, André la FURE est arrivé depuis 20 mn. Il est 16 h 45 mn.
Arrivée du reste du groupe sur le pont de la LLITERA.
Quel plaisir de s’alléger des chaussures de marche et de se changer.
Les traits sont tirés, nos organismes enveloppés par la fatigue, et
Marcel a eu la bonne idée de prévoir dans la glacière, des rafraichissements
bienvenus et appréciés de nos gorges assoiffées.
OUF !!! ON SE CHANGE....
Les rafraîchissements de Marcel sont appréciés, mais les traits sont tirés...
Santé Pierre... dont l'état grippal n'est qu'un mauvais souvenir évacué par la RANDO.
Séance d'étirements pour JAMPY qui a peur des crampes en conduisant.
Si le Chef suprême n’existait pas, il faudrait l’inventer… dira
JAMPY.
Merci à la FURE et au CABRIT, de nous avoir transporté en toute
sécurité pour une douche bienfaisante.
Très belle RANDO avec un site des ORRIS superbe, mais que la montée fut dure !!!!
Nous pourrons entonner le refrain: Alors on grimpe, alors on grimpe !!!!
Le CARIBOU.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire