VENDREDI 23 AVRIL 2021
– RANDO EMBOUCHURE DE L’AGLY
(Texte : Marcel
ROUILLÉ)
(Photos : André
ROSAT-Gérard BERSEILLE-Marcel ROUILLÉ)
(Montage blog :
Marcel ROUILLÉ)
Distance :
17,2 km
Dénivelé :
20 m
Durée :
5 h30 hors pauses
Participants :
JP FLAJOLET dit le Cabrit (viennoiserie)
Michel BARTOLI dit
l’Okapi
André ROSAT dit la
Fure
Gérard BERSEILLE dit
le Stagiaire
Marcel ROUILLÉ dit le
Caribou.
Toujours
confinés dans un rayon de 10 km autour de notre domicile, c’est donc à pied que
nous quittons le point de RDV CAN CARIBOU à 8 h 30.
Jampy s’est occupé des viennoiseries qui sont dévorées sur place, juste avant notre départ, et selon la règle établie, c'est celui qui a pris le pain qui le transporte.
Il faut
savourer cette chance que nous avons de nous retrouver en pleine campagne 20 m
après notre point de RDV.
Dans son
e-mail de proposition de rando, Marcel avait annoncé l’embouchure de l’Agly
avec passage à Juhègues, pour une distance comprise entre 10 et 14 km. Nous
verrons plus loin comment ce calcul s’est terminé par plus de 17 km.
Il fait
frisquet ce matin, mais le ciel est dégagé et annonce une belle journée
printanière.
Rapidement
nous arrivons à Sant Esteve del Pi, et franchissons le pont de l’Agulla de l’AUCA.
L'AUCA....
Je sens que
la troupe est joyeuse, peut-être le fait de retrouver notre ami Jampy en
reprise après 3 semaines d’absence.
Nous
traversons la route départementale qui relie Bompas à Torreilles, et après
avoir passé l’Agulla des CIRARÉS, nous comprenons à quoi servent ces gros
poteaux qui nous avaient jadis interpellés.
Les CIRARÉS
Des tonnes et des tonnes de roseaux y sont posées pour sécher.
Leur partie
noble partira en Allemagne pour la confection d’instruments de musique, le
reste servira à faire des brise-vent ou brise-vue.
Tout au
long, nous aurons le loisir de constater que la culture du roseau est reine sur
le territoire de Torreilles (un village baptisé la « CAGNE » par
leurs voisins).
Au
croisement d’un sentier nous avons rencontré quatre Torreillanes qui faisaient
leur promenade matinale.
Une occasion
pour les Vambes de « XIPOUTAGER » avec nos « BAÏNES » qui
n’en demandaient pas tant.
On approche du Mas FAIVRE....
A 9 h 30
nous rejoignons le site de Juhègues et la montre spéciale du Cabrit nous
indique que nous avons fait 3 km.
C’est le moment de faire la pause hypo, et de s’alléger de certains vêtements, soleil et marche nous réchauffant le corps et les esprits.
On ne se
lasse pas de photographier, de contempler de flatter et d’envier ce site
paisible et remarquable qui a été parfaitement aménagé par les édiles
Torreillans.
Il est temps maintenant de grignoter le dénivelé de la journée pour rejoindre les berges de l’AGLY qui caressent Juhègues et que nous ne quitterons pas jusqu’à l’embouchure du fleuve.
Cette portion est un peu monotone, et nous avons tout loisir d’observer les cultures d’artichauts, des vergers d’oliviers en taille basse, et un vieux mas en ruine, le tout sous un soleil qui commence à plomber.
Verger d'oliviers en taille basse qui se récolte à la machine.
Le fleuve Agly s'élargit, nous approchons de l'embouchure.
Et voilà l'embouchure.....
La grande bleue donne presqu'envie de faire un PLOUFFF !!!
Sur la rive gauche de l'embouchure: Le BARCARES.
Sublimes paysages, et le Canigou nous adresse un clin d'oeil pour nous rappeler que même si nous sommes au bord de la mer, il est quand même avec nous.
Les lointaines Albères se dessinent à l'horizon, et les griffes de sorcière sont en pleine floraison...
Le Caribou
constate alors que 3 + 4 = 7 km aller, et que si nous revenons sur nos pas cela
fera 7 km pour le retour, soit 14 km comme c’était annoncé même si nous sommes
dans la marge maximale.
C’est alors
qu’intervient notre stagiaire bizuth : « on pourrait revenir par le
blockhaus et rejoindre Torreilles plage, je connais ce coin…. Et
blablabla !!!
Effectivement,
le bizuth connait beaucoup de coins douteux de ce département, soi-disant à
cause de la pêche !!!
Rapidement
nous constatons que ce coin n’est pas bien fréquenté, ce qui semble plaire à
notre compagnon l’Okapi, avide de questions sous l’œil interrogateur de la FURE
un peu jalouse.
Heureusement
nos regards et nos esprits furent vite détournés par un hélicoptère qui
effectue une manœuvre d’entrainement pour déposer et hélitreuiller des
individus sur le blockhaus.
Nous assistons aux manœuvres.
Une pause s'impose.
La traversée de Torreilles plage est un peu longue, et le Stagiaire faut-il le reconnaître connaît bien le terrain, et nous amène vers le pont qui nous permet de traverser la voie littorale et de longer la « Madraguere » jusqu’au village.
Nous longeons la Madraguère....
Un ponton et
un club de canoë kayak vont nous occuper un moment.
L'Okapi s'amuse sur le BAC pendant que Marcel discute avec l'ancien boulanger de Torreilles...
Jampy aide une estivante à descendre du canoé..... avec galanterie !!!
Nous
poursuivons vers l’amont le sentier qui longe ce cours d’eau,
Et
découvrons un coin bucolique qui mérite un selfie...
Il est 13 h
et malheureusement toutes les tables sont occupées.
Nous décidons tout de même que ce sera notre coin pique-nique.
Rapidement
les couples se forment sous l’œil attentif du bizuth.
Le vieux couple Okapi et la FURE n'hésite pas à se jeter sans vergogne sur la terre battue....
Alors que le CABRIT et le CARIBOU préfèrent le banc public cher à Georges BRASSENS...
Sous le regard désabusé du Stagiaire qui préfère fermer les yeux....
Nous pensons
bien sûr aux absents en levant la flasque et c’est avec appétit que l’équipe entame
ce moment de convivialité.
Comme l'apéro, le café est très apprécié.
Le temps se
prête enfin à une courte sieste pour le Caribou, mais il est 14 h annoncent ses
coéquipiers, il est temps de repartir.
Arrivés aux
portes du village de Torreilles, le Stagiaire se manifeste encore en proposant
un sentier qui rallonge un peu dit-il, mais qui contourne Torreilles. Encore un
coin qui nous était inconnu, et Gérard qui paraît avoir besoin de se justifier,
nous explique qu’il a connu ce sentier secret en faisant du vélo.
C'est en face cette confluence qu'"il faut prendre le petit sentier.
Merci au Stagiaire pour la découverte de ce petit sentier.
Les jambes
commencent à peser lorsque nous arrivons à la ferme aux grandes oreilles, puis
au Mas NEREL.
Au niveau de la départementale Villelongue –Torreilles, nous traçons tout droit par le lieu- dit MOUROYE, et « FARS Y RAFOUTOUTS » il est 15 h 30 lorsque nous retrouvons avec grand plaisir le 35 rue St Sébastien avec des rafraichissements bien frais qui nous accueillent.
Le compteur de Jampy affiche 17,2 km…… Pas mal pour une reprise nous dira l’intéressé.
Merci à
notre stagiaire pour ce supplément kilométrique, tout en reconnaissant l’intérêt
de la découverte de ces sentiers, même s’ils sont parfois déconseillés.
Bien
amicalement
Le CARIBOU.
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