dimanche 9 mai 2021

VENDREDI 30 AVRIL 2021 - RANDO AGULLA DE L' AUCA VERS BOMPAS

 

VENDREDI 30 AVRIL 2021 – RANDO L’AUCA VERS BOMPAS

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 8 km

Dénivelé : 20 m

Durée : 2 h 30

Participants : JP FLAJOLET dit le CABRIT

                         Michel BARTOLI dit l’OKAPI

                         Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU (viennoiserie)

 

             « UNE FIN DE CYCLE DANS LE PLAT PAYS SALANQUAIS »

 

C’est la dernière randonnée en mode confinement avec rayon inférieur à 10 km.

Point de regrets pour ce qui aurait pu être considéré comme une privation.

En effet, cette situation nous a permis d’approfondir pour certains, de découvrir pour d’autres, des contrées si proches et si méconnues, mais pourvues d’un charme certain, telles les embouchures de la Têt, de l’Agly et du Bourdigou, mais aussi la haute terrasse du quaternaire que nous nommons communément « l’ASPRE », sans oublier le site génial de Juhègues.

Aujourd’hui, pour terminer ce cycle dans le plat Pays, nous avons voulu explorer dans sa partie amont (jusqu’à Bompas) l’agulla de l’AUCA que nous connaissons mieux dans sa partie aval jusqu’au Bourdigou.

L’intérêt de cette sortie n’est pas paysager, mais va nous permettre de comprendre comment Villelongue va se noyer en cas de fortes pluies.

 

 

 


En l’absence de Pierre toujours convalescent, de la FURE, de PATOUFET et du STAGIAIRE exceptionnellement absents, ce sont 3 Vambes Valentes qui dès 8 h se retrouvent CAN CARIBOU pour déguster un petit café accompagné des viennoiseries.

Rien ne presse, et le départ ne sera effectif qu’à 8 h30.

Nous empruntons l’itinéraire du « moulin » et de la « carratera moulinera » pour rejoindre le pont villelonguet de l’agulla de l’AUCA.



L'agulla de l'AUCA.




Un peu d’histoire :

Cette agulla sert d’exutoire aux eaux pluviales de tous les bassins versants à l'Ouest de Villelongue (donc Bompas également).

La pente naturelle de la salanque s’oriente vers l’étang de Salses.

D’ailleurs au moyen âge, le lit de la Têt empruntait le circuit devenu aujourd’hui l’agulla de l’auca dite aussi « La Têt vella ».

De même, l’Agly se jetait dans l’étang de Salses. Elle a été canalisée avec ses digues au moyen âge pour amener ce fleuve à se jeter directement dans la mer à son embouchure actuelle au Barcares.

Tout ça dans le but d’assécher la salanque.

Le seul endroit où on laissait l’Agly déborder était au niveau de Juhègues, certainement pour pousser la communauté Juive à quitter les lieux.

En 1089, le hameau de Juhègues s’appelait « SANTA MARIA DE VILLA JUDAÏCAS ».

Il est devenu ERMITAGE en 1638.

Le ruisseau de Torreilles (qui alimente le moulin de Torreilles) est une dérivation du ruisseau de PIA et la LLABANERE.

L’agulla des cirarers devient dans son prolongement la « MADRAGUERA » qui récupère aussi au niveau d’une confluence le ruisseau de Torreilles.


Tous ces exutoires, ainsi que l’agulla de l’auca et le ruisseau du moulin de Villelongue se rejoignent au lieu -dit le Bourdigou » pour se jeter à la mer par un GRAU temporaire.

Revenons à notre RANDO….

 

Du pont, nous nous dirigeons en direction de Bompas en remontant l’agulla de l’auca par sa rive droite.

Nous arrivons au pont qui permet de traverser la départementale qui relie Bompas à Torreilles.



Le pont de la départementale entre Bompas et Torreilles. Ici l'agulla prend un virage à 90°0

Nous suivons longuement l’agulla qui a pris un virage à 90° pour suivre un axe NORD/SUD qui permet de récupérer les eaux pluviales de la partie amont (tout le village de Bompas) par pente naturelle, mais aussi toutes les eaux pluviales des nouvelles constructions situées en aval, avec des systèmes de relevage.


L'axe NORD/SUD pour récupérer toutes les eaux pluviales de Bompas.


Petit hameau près de Bompas.

On peut constater que cette zone est en plein développement avec de nombreuses constructions individuelles, mais aussi des immeubles.

Que d’eau que d’eau mes amis….. Lorsque la pluie viendra !!!

Nous voici maintenant à l’entrée de Bompas, au niveau du rond-point des « canards » (sans jeu de mots) qui permet de rejoindre le centre-ville.


Le rond-point des canards....



Ici nous quittone l'agulla de l'Auca qui va traverser Bompas.



Nous rejoignons rapidement le rond-point de la « sardane » sur la RD12 et reprenons la direction de Villelongue par un petit chemin qui passe derrière les nouveaux immeubles, et empruntons l’ancien chemin de Villelongue à Bompas pour faire la pause hypo au croisement de la « colominette ».

Marcel propose pour rallonger un peu le circuit de prendre la traverse de « Bouchadeil » qui rejoint la RD 12, et de revenir vers le moulin de Villelongue par la traverse du « ruisseau du moulin ».


 A 11 h30 nous sommes au 35 rue St Sébastien où nous allons camper pour l’apéro et le pique-nique amélioré par une « CARN DE PAROL et de la BOTIFARE TORADE »







Biscuits, café et tuilé de Caladroy.....

Il fallait bien ça pour méditer sur les risques à venir.

Même si les endiguements des fleuves Têt et Agly associés aux barrages de Vinça et Caramany limitent les risques de débordements, le développement exponentiel des constructions va amener un flux important d’eau pluviale qui sera difficilement maitrisé par les bassins de rétention.

Ajoutons l’incontournable recul du trait de côte induit par la montée du niveau de la mer, et voilà une très mauvaise équation pour la sureté de notre territoire.

Ainsi se termine notre épopée de randonnée en plat pays, nous avons hâte de prendre un peu de hauteur dès la semaine prochaine du côté de Montalba le Château.

Bien amicalement

Le CARIBOU.

 

 

 

 

 

 

lundi 3 mai 2021

VENDREDI 23 AVRIL - RANDO L'EMBOUCHURE DE L'AGLY

 

VENDREDI 23 AVRIL 2021 – RANDO EMBOUCHURE DE L’AGLY

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

(Photos : André ROSAT-Gérard BERSEILLE-Marcel ROUILLÉ)

(Montage blog : Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 17,2 km

Dénivelé : 20 m

Durée : 5 h30 hors pauses

Participants : JP FLAJOLET dit le Cabrit (viennoiserie)

                         Michel BARTOLI dit l’Okapi

                         André ROSAT dit la Fure

                         Gérard BERSEILLE dit le Stagiaire

                         Marcel ROUILLÉ dit le Caribou.

 

Toujours confinés dans un rayon de 10 km autour de notre domicile, c’est donc à pied que nous quittons le point de RDV CAN CARIBOU à       8 h 30.



Jampy s’est occupé des viennoiseries qui sont dévorées sur place, juste avant notre départ, et selon la règle établie, c'est celui qui a pris le pain qui le transporte.

Il faut savourer cette chance que nous avons de nous retrouver en pleine campagne 20 m après notre point de RDV.




Dans son e-mail de proposition de rando, Marcel avait annoncé l’embouchure de l’Agly avec passage à Juhègues, pour une distance comprise entre 10 et 14 km. Nous verrons plus loin comment ce calcul s’est terminé par plus de 17 km.


Il fait frisquet ce matin, mais le ciel est dégagé et annonce une belle journée printanière.




Rapidement nous arrivons à Sant Esteve del Pi, et franchissons le pont de l’Agulla de l’AUCA.


L'AUCA....




Je sens que la troupe est joyeuse, peut-être le fait de retrouver notre ami Jampy en reprise après 3 semaines d’absence.

Nous traversons la route départementale qui relie Bompas à Torreilles, et après avoir passé l’Agulla des CIRARÉS, nous comprenons à quoi servent ces gros poteaux qui nous avaient jadis interpellés.


Les CIRARÉS




Des tonnes et des tonnes de roseaux y sont posées pour sécher.

Leur partie noble partira en Allemagne pour la confection d’instruments de musique, le reste servira à faire des brise-vent ou brise-vue.

Tout au long, nous aurons le loisir de constater que la culture du roseau est reine sur le territoire de Torreilles (un village baptisé la « CAGNE » par leurs voisins).



Au croisement d’un sentier nous avons rencontré quatre Torreillanes qui faisaient leur promenade matinale.

Une occasion pour les Vambes de « XIPOUTAGER » avec nos « BAÏNES » qui n’en demandaient pas tant.


On approche du Mas FAIVRE....

A 9 h 30 nous rejoignons le site de Juhègues et la montre spéciale du Cabrit nous indique que nous avons fait 3 km.



C’est le moment de faire la pause hypo, et de s’alléger de certains vêtements, soleil et marche nous réchauffant le corps et les esprits.

On ne se lasse pas de photographier, de contempler de flatter et d’envier ce site paisible et remarquable qui a été parfaitement aménagé par les édiles Torreillans.

 

 


 


 


Il est temps maintenant de grignoter le dénivelé de la journée pour rejoindre les berges de l’AGLY qui caressent Juhègues et que nous ne quitterons pas jusqu’à l’embouchure du fleuve.



Cette portion est un peu monotone, et nous avons tout loisir d’observer les cultures d’artichauts, des vergers d’oliviers en taille basse, et un vieux mas en ruine, le tout sous un soleil qui commence à plomber.



Verger d'oliviers en taille basse qui se récolte à la machine.


Vieux Mas en ruines.



Le fleuve Agly s'élargit, nous approchons de l'embouchure.


Et voilà l'embouchure.....



La grande bleue donne presqu'envie de faire un PLOUFFF !!!



Sur la rive gauche de l'embouchure: Le BARCARES.

A 11 h30 nous sommes à l’embouchure, et Jampy nous annonce 4 km depuis Juhègues.

Sublimes paysages, et le Canigou nous adresse un clin d'oeil pour nous rappeler que même si nous sommes au bord de la mer, il est quand même avec nous.



Les lointaines Albères se dessinent à l'horizon, et les griffes de sorcière sont en pleine floraison...



Le Caribou constate alors que 3 + 4 = 7 km aller, et que si nous revenons sur nos pas cela fera 7 km pour le retour, soit 14 km comme c’était annoncé même si nous sommes dans la marge maximale.

C’est alors qu’intervient notre stagiaire bizuth : « on pourrait revenir par le blockhaus et rejoindre Torreilles plage, je connais ce coin…. Et blablabla !!!

Effectivement, le bizuth connait beaucoup de coins douteux de ce département, soi-disant à cause de la pêche !!!

Rapidement nous constatons que ce coin n’est pas bien fréquenté, ce qui semble plaire à notre compagnon l’Okapi, avide de questions sous l’œil interrogateur de la FURE un peu jalouse.

Heureusement nos regards et nos esprits furent vite détournés par un hélicoptère qui effectue une manœuvre d’entrainement pour déposer et hélitreuiller des individus sur le blockhaus.





Dans un vacarme ahurissant l'Hélico se pose sur le blockhaus


Nous assistons aux manœuvres.



Une pause s'impose.

La traversée de Torreilles plage est un peu longue, et le Stagiaire faut-il le reconnaître connaît bien le terrain, et nous amène vers le pont qui nous permet de traverser la voie littorale et de longer la « Madraguere » jusqu’au village.



Nous longeons la Madraguère....

Un ponton et un club de canoë kayak vont nous occuper un moment.


L'Okapi s'amuse sur  le BAC pendant que Marcel discute avec l'ancien boulanger de Torreilles...



Jampy aide une estivante à descendre du canoé..... avec galanterie !!!


Nous poursuivons vers l’amont le sentier qui longe ce cours d’eau,


Et découvrons un coin bucolique qui mérite un selfie...



Il est 13 h et malheureusement toutes les tables sont occupées.


Nous décidons tout de même que ce sera notre coin pique-nique.

Rapidement les couples se forment sous l’œil attentif du bizuth.


Le vieux couple Okapi et la FURE n'hésite pas à se jeter sans vergogne sur la terre battue....


Alors que le CABRIT et le CARIBOU préfèrent le banc public cher à Georges BRASSENS...

Sous le regard désabusé du Stagiaire qui préfère fermer les yeux....



Nous pensons bien sûr aux absents en levant la flasque et c’est avec appétit que l’équipe entame ce moment de convivialité.






Comme l'apéro, le café est très apprécié.


Le temps se prête enfin à une courte sieste pour le Caribou, mais il est 14 h annoncent ses coéquipiers, il est temps de repartir.




Arrivés aux portes du village de Torreilles, le Stagiaire se manifeste encore en proposant un sentier qui rallonge un peu dit-il, mais qui contourne Torreilles. Encore un coin qui nous était inconnu, et Gérard qui paraît avoir besoin de se justifier, nous explique qu’il a connu ce sentier secret en faisant du vélo.


C'est en face cette confluence qu'"il faut prendre le petit sentier.



Merci au Stagiaire pour la découverte de ce petit sentier.



Les jambes commencent à peser lorsque nous arrivons à la ferme aux grandes oreilles, puis au Mas NEREL.



Au niveau de la départementale Villelongue –Torreilles, nous traçons tout droit par le lieu- dit MOUROYE, et « FARS Y RAFOUTOUTS » il est 15 h 30 lorsque nous retrouvons avec grand plaisir le 35 rue St Sébastien avec des rafraichissements bien frais qui nous accueillent.



Le compteur de Jampy affiche 17,2 km…… Pas mal pour une reprise nous dira l’intéressé.

Merci à notre stagiaire pour ce supplément kilométrique, tout en reconnaissant l’intérêt de la découverte de ces sentiers, même s’ils sont parfois déconseillés.

Bien amicalement

Le CARIBOU.