VENDREDI 26
MARS 2021
Rando LES TROIS TOURS du côté de
MONTAURIOL
Texte: Michel BARTOLI
Photos : André ROSAT, Gérard BERSEILLE
Mise sur le Blog : Marcel
ROUILLE
Distance : 10
km
Dénivelé
: 361 m
Durée :
2h 30 min
(cotation :
facile )
Les
Participants : Gérard BERSEILLE dit le STAGIAIRE
JP FLAJOLET dit le
CABRIT (pain et viennoiseries)
André ROSAT dit la
FURE (voiture)
Michel BARTOLI dit
L’OKAPI ( Chef du jour)
La rando pleine de promesses
A cette belle
randonnée au coeur des Aspres, le chef
Suprême , dit Le Caribou, dit Le
Vénéré, ne participera pas . Quel dommage !
D’aucun
pourrait penser: cruelle déception !
Rassurez-vous, il n’en est rien.
Les Vambes
sont trop joyeuses à l’idée de pouvoir s’éclater sans « le contrôle
et la confiance » habituellement témoignés .
C’est à 8h
tapantes que les Vambes, du moins celles Vallentes, se retrouvent chemin de la Saurine
.
Après un
sympathique café assorti de friandises, nous voilà fin prêts
pour le
départ, pleins de bonne humeur.
La Fure
propose de prendre sa voiture puisque nous ne sommes que 4 , et déjà un faible
murmure se fait entendre dans les rangs.
-
« Ben,
je ne sais pas trop avec ta conduite parisienne….. »
-
« Quoi,
quoi ma conduite , je conduis prudemment mais vite, c’est tout » .
L’affaire
étant dite, nous chargeons nos sacs à
dos dans la super 308 Peugeot de l’ami André .
Sur la route,
en direction de Montauriol, nous apprenons
- que le topo-guide n’est pas paru dans
« l’Indépendant » mais extrait de la « Semaine du
Roussillon ».
-
que le parcours n’est pas balisé sur sa
totalité
-
que la
balade se fera sans carte itinéraire
-
que La Fure pense remplacer avantageusement le
chef Suprême.
Cette rando
ait déjà été faite en partie, signale La Fure, mais devant toutes les présentes
difficultés, il propose que l’Okapi dont il connaît la Valeur et le Sérieux,
soit le chef du jour et puis aussi le rédacteur du compte-rendu.
Il sait bien
que le « tendre » Okapi ne peut rien lui refuser et c’est
avec un enthousiasme non dissimulé que les Vambes, unanimes,
acquiescent.
Arrivés à Montauriol,
nous avons le choix entre deux parkings , l’un à l’entrée du village et l’autre
à la Mairie. Nous choisissons ce dernier.
Normal, le
topo-guide nous indique le chemin depuis de l’autre parking, et il faut, dès le
départ, mettre le chef du jour dans l’incapacité de pouvoir suivre les
indications du topo-guide.
Mais, pour
l’Okapi la farce est trop évidente, il fait fi de ce piège et trouve illico le balisage jaune et blanc noté sur le
poteau électrique .
Nous
empruntons le chemin montant droit devant nous et bientôt , nous nous trouvons
au-dessus du village.
Derrière nous,
nous apercevons le Canigou dont la cime est encore enneigée et à nôtre gauche
longeant la crête dans la brume, la Tour de Batère.
Nous sommes là
sur le versant côté plaine du Roussillon avec la promesse de voir un superbe
panorama : au loin la mer, et les Albères avec le Neulos et ses antennes, et la Torre de la Maçana, et à
gauche les Corbières avec la Torre del Far au-dessus de Tautavel.
Mais, des
promesses, toujours des promesses….
Pas de carte
IGN, pas de boussole , une visibilité très moyenne avec une brume persistante,
il n’en faut pas moins pour décourager les Vambes ,habituées aux explications
précises et argumentées de leur Vrai Leader incontesté et incontestable.
Elles ont beau
chercher ,chercher, elles ne trouvent rien …..
Soudain, un
cri : sur la ligne de crête en face, dans le brouillard, ça y est La Torre del Far . La Fure aussitôt dégaine
son appareil photo, il zoome, il flash, et…déception il s’agissait d’un arbre.
Un pari aurait
dû être lancé, mais pas de pari , pas de foie gras.
Avec la météo
et la vue déclinante des Vambes, il ne fallait pas s’attendre à mieux .
Même Le
Cabrit, pourtant spécialiste de la Torre
de la Maçane, ne parvient pas non plus à
la distinguer.
Nous
descendons notre chemin sur 100m et rejoignons un grand carrefour, prenons à
gauche la DFCI A7 et au bout d’une trentaine de mètres, encore à gauche,
apercevons un grand puits en pierre .
Nous
poursuivons en traversant une forêt des chênes-liège et continuons dans le
reboisement de pins et de sapins.
Au bout de 400
m, sur le grand croisement, nous prenons la direction du panneau 5T à notre
droite et atteignons le « panneau du Pastoralisme » sur lequel est
expliquée la gestion de l’espace naturel avec les éleveurs.
Prenant à
gauche du panneau nous avançons avec le roc de Majorque en toile de fond à
droite. Encore une centaine de mètres et nous sommes sur une patte d’oie où il
faut prendre la DFCI A6 à gauche .
Nous restons
sur cette piste, ignorant les autres connections, et nous atteignons après 8 minutes les fameuses ornières
laissées par les charrettes romaines . Nous sommes sur le chemin du fer qui
allait des des mines de Batère jusqu’à
la via Conflentana à Llupia.
Cette route
charretière est jalonnée de 7 séries d’ornières dont l’écartement varie de
125cm à 135cm.
En continuant
sur cette DFCI, nous voyons en contre-bas Sant-Marti de la Roca et sa chapelle
entre Castelnou et Camelas ; puis 400mètres plus loin nous arrivons à un
croisement pourvu d’un poste électrique.
A défaut des paysages, les VAMBES ont vu la pantoufle verte....
Nous allons
tout droit pour descendre vers Els Hostalets. Ce village était sans doute une
auberge étape à l’époque romaine de 121avant J.C. à 462 de notre ère .
Le hameau de l'HOSTALET
Aux Hostalets
nous faisons notre pause hypo en même temps que la pause souvenir du coté des
marches dans le virage de la D2
Épuisé par l'échec, le Chef du jour s'endort.
De là, nous
poursuivons sur 100m et prenons à gauche la direction de la chapelle
Saint-Amans et après 60m, atteignons une patte d’oie .
A CET ENDROIT SE SITUE LE NOEUD
DE LA RANDO
IL N’Y A PLUS DE BALISAGE
Normalement la
rando se continue sur la gauche . Mais nous,
con(s) cédons à la proposition du topo-guide en allant sur la droite.
Nous retrouvons la chapelle ( 12ème S ) avec son puits typique après 10 minutes.
De là, nous
passons devant une ruine (à gauche ) et longeons la rivière au sud-ouest sur
une centaine de mètres pour passer un gué et prendre à gauche
Nous passons la clôture électrique et 4 à 500m
plus avant atteignons une prairie à notre gauche.
Le topo-guide
nous indique alors:
On doit
s’avancer pour trouver un passage à gauche qui monte dans la forêt .
ET LA, TEMPÊTE DANS LES
CRÂNES
S’avancer en
entrant dans la prairie clôturée par un fil électrique ou s’avancer sur le
chemin en longeant la prairie pour ensuite trouver le passage qui monte dans la
forêt ? Telle est la question .
Nous n’avons
pas de distance ni de temps indiqués pour décider.
Nous suivons
nôtre intuition pifométrique en restant sur le chemin .
Mais au bout
d’un temps certain : on grimpe, oui , seulement pas de forêt sur notre gauche
et seulement des poteaux électriques ,
et puis, quand va-t-on changer de rive
pour retourner sur Montauriol !
Nous
rebroussons chemin et (con)venons donc d’entrer dans la fameuse prairie .
« Ça sent le Camp Long » s’exclame Jean -Pi .
Bien sûr,
André trouve un mini raccourci pour entrer dans la prairie.
Au même moment
, Gérard Notre Bizut, respectueux de la hiérarchie, fait remarquer fort
justement au Chef du jour, un sentier à peine dessiné
sur nôtre
droite .
YES ! il a
trouvé le passage. Bravo GéGé.
Nous voilà
donc tous les quatre dans le passage qui monte dans la forêt , et qui nous doit
nous faire déboucher par un passage aménagé sur une DFCI.
Là encore , au
bout d’un temps certain, il faut sortir de l’enclos.
ENCORE UNE TEMPÊTE SOUS NOS
CRÄNES
Devons-nous
enjamber le fil de clôture et grimper dans la forêt ou continuer à droite sur
le sentier dégagé et plat.
Gérard et André
passent le fil tandis que Le Cabrit et L’Okapi prennent à droite pour trouver le passage aménagé menant à la
DFCI.
Mais, cette fois encore, l’intuition du chef du jour est mise à mal .
En effet,
Jean-Pi et lui doivent retourner en arrière et passer par dessus le fil de
clôture comme La Fure et Gérard, qui eux
ont maintenant débouché sur une DFCI.
Quid du passage aménagé?……Personne ne l’aura
aperçu.
Sur cette DFCI
nous marchons alors jusqu’à atteindre un croisement où nous retrouverons le
balisage et où nous devons prendre à droite
ERREUR SUPPLEMENTAIRE ET/OU MAUVAISE
INTERPRETATION ?
Le croisement
est situé juste en amont d’un grand virage au fond duquel existe un sentier à
droite . Bien sûr, nous l’empruntons; mais au bout d’un moment, nous ne voyons
pas le grand plateau sur lequel nous devrions déboucher.
Bien sûr, une fois encore nous faisons demi-tour, et continuons sur le chemin constituant le
grand virage.
Après un long
moment, nous nous retrouvons au dessus de la chapelle Saint-Amans sur le chemin
menant à OMS (en sens inverse).
Et là, Oups!
Nous comprenons que nous nous sommes trompés .
Juste à
l’entrée du fameux grand virage, nous aurions dû prendre
sur la droite
le virage en épingle à cheveux .
Une décision
s’impose. Poursuivons-nous le
topo-pseudoguide ou rejoignons nous la Chapelle Sant Amanç car la Troupe a bien
rallongé le parcours, il est 13 heures et l’envie du « petit jaune »
se fait maintenant sentir.
Alors tant pis
pour le mas Vallpuig et son tombeau, ils se situent trop loin .
La Chapelle
est enfin atteinte. Pas de table ni de bancs mais le coin est plutôt agréable
et les randonneurs vont pouvoir enfin se restaurer.
Le fil
habituel, les traditionnelles olives, le petit biberon de chez A.D.V., le café du
Cabrit, et le SMS envoyé aux absents.
Encore un
Vendredi Royal
Bon c’est pas
le tout . Faudrait quand même pas oublier de nous rendre sur la tombe de Jordi
Barre le célébrissime chanteur catalan.
Elle est
située dans le cimetière au pied de l’église pré-romane( XIIème ) presque
totalement restaurée et toute de blanc crépie.
Nous
serons à l’heure pour assister à
France-Ecosse . Allez les Bleus .
Bien
amicalement.
L’OKAPI.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire