samedi 24 avril 2021

VENDREDI 2 AVRIL 2021 - RANDO LANSAC

 

 

LA BOUCLE DU ROC ET DE LA TOUR DE LANSAC

Au chant du coq, les Vambes ahanent …

 


André ROSAT Chef du jour 

 

Distance : 8 km

Durée : 3 h hors pauses

Dénivelé : 280 m

                                                                    Participants : -     Michel Bartoli dit l’Okapi ( voiture )

-          Gérard Berseille dit le Bizut ( Pain & viennoiseries )

-          Jean-Pierre Flajolet dit le cabri

-          André Rosat dit la Fure, Chef du jour

 

      C’est vers 8 h que se retrouve la crème des Vambes, chemin de la Saurine. La troupe paraissant enchifrenée, un petit café s’impose pour fouetter les sangs et retrouver un peu de peps.

      Notre brave Gégé, en stagiaire exemplaire, ayant déjà acheté pain et viennoiseries, c’est d’un conduite appliquée que Mimi ( mon Chéri !) transporte le bétail dans les Fenouillèdes jusqu’au parking du tennis à l’entrée de Lansac ou notre regard aiguisé repère illico une table en bois un peu vétuste mais qui fera parfaitement l’affaire pour nos agapes d’après l’effort.

     En un gloup, les chocolatines sont englouties ( Merci Gérard ) et vers 9 h 20, c’est le départ sous un ciel brumeux et plus couvert que ce que nous l’annonçait la météo.





    La Branchie, qui officiait la semaine dernière à la baguette de chef , ayant proposé une interprétation certes très personnelle et pleine de poésie mais totalement erratique de la partition de « Mr la paire de … » ce qui nous a valu une volée de bois vert et de quolibets désobligeants de la part du Caribou ( et quelques sourires silencieux mais narquois de notre insolent bizut ), la Fura, piquée au vif, a décidé de s’autoproclamer Chef du jour afin que les Vambes retrouvent au plus vite, sinon leur gloire d’antan, du moins un minimum de dignité.

     Nous empruntons d’emblée le chemin de la Tartarouse, une belle sente longeant un muret de pierres sèches en légère montée qui nous met tranquillou dans le bain.




    Nous cheminons ensuite dans une végétation typiquement méditerranéenne au milieu de chênes verts et de cystes. Après un petit passage goudronné nous reprenons une montée facile qui nous mène à la piste du Bac de la Serra del Sol.




      Un petit aller-retour sur la gauche (et non pas à droite) nous amène à un très bel abri en pierres sèches ou Capitelle, fréquemment observé en Fenouillèdes. C’est le moment choisi par notre Gégé national, un peu coincé depuis le départ, pour élaborer en toute discrétion un cairn écologique ; cet acte productif lui rend en tout cas instantanément sourire éclatant et dynamisme.






    Après avoir contourné une vigne, nous filons cap Sud-Est en direction des balcons des Fenouillèdes et de Caramany. Délaissant le chemin templier ( St-Arnac abritait au moyen-âge une importante commanderie templière ) nous obliquons vers le nord pour nous atteler désormais à la rude ascension du Roc de Lansac.







     Prenant de la hauteur, nous dominons progressivement le lac de Caramany au milieu de chaos délicats parsemés ça et là de buis, de chênes kermès ou de genévriers. Il nous faudra 40 mn pour parvenir au sommet du Roc, 350 m, point culminant de notre rando. En récompense s’offre à nous un chouette panorama à 360°. Le soleil commence à percer avec le vent mais une légère brume nous empêche de profiter au maximum.


ROC en vue....






Les VAMBES au ROC de LANSAC

      Il est maintenant 10 h 45, et c’est une belle opportunité d’effectuer la rituelle pause hypo, tout en profitant de ces magnifiques paysages, de Caramany à Lansac, la chaine des Corbières avec Quéribus, les Albères avec le Neulous mais aussi Ansignan et à droite la Serre de Vergès ( escaladée lors d’une précédente rando et d’altitude comparable au Roc  du jour), en bas à l’ouest la Tour de Lansac avec tout au fond, dans la brume, notre bon vieux Bugarach. Belle vue enfin sur les terrils et les carrières de feldspath à cheval sur les communes de Lansac et de St-Arnac.




Les carrières de feldspath de St ARNAC...


OKAPI en exercice de repérage...


Le ROC VERGES qui cache la commune d'Ansignan.


Le BUGARACH.


Le lac de Caramany et son vignoble.

  Jampy qui, contrairement à son patronyme totémique, n’apprécie que médiocrement les descentes abruptes, décide de prendre un peu d’avance. Et effectivement cette descente se révèle rocailleuse, assez piégeuse et vraiment rude. Au bout d’une vingtaine de minutes, nous rencontrons une petite croix en fer forgé plantée sur un rocher. Tout en délicatesse, nous laissons la Branchie (mon chéri, chéri !) s’y recueillir à loisir en ce Vendredi Saint.,



Des passages dangereux....








Jampy prudent.

      Toujours en descente, nous tangentons le surplomb des anciennes carrières, bien protégé par un haut grillage en bordure de failles monstrueuses fragilisant cette ligne de crête qui menace de s’effondrer à tout moment sous l’effet de l’érosion. 



La TOUR de Lansac.

    Nous aboutissons rapidement à la Tour de Lansac, de forme carrée et partiellement ruinée, ancienne tour à signaux, bordée d’un rempart en partie arrasé et qui surplombe l’ancien village moyenâgeux enfoui dans la végétation avoisinante. Pour certains datant de Charlemagne comme la Tour de Trémoine, sa voisine de Rasiguères, pour d’autres datant plutôt du XI° siècle. Selon la légende, l’ancien village de Lansac aurait été détruit au chant du coq par les armées de Simon de Montfort lors de la croisade des Albigeois soit un exemple diamétralement opposé à la légende des oies du Capitole.






 








       La descente maintenant beaucoup plus douce emprunte une large piste qui va nous mener tranquillou au village de Lansac, passant devant le cimetière et une vieille citerne partiellement enterrée devant lesquelles nous étions déjà passés lors d’une précédente rando citée plus haut.







      Nous tenterons bien de visiter l’église de Lansac qui ressemble furieusement aux chapelles mexicaines observées dans de nombreux westerns mais nous trouvons malheureusement porte close au grand dam de la Branchie qui souhaitait y égrener quelques patenôtres. Puis c’est la cave coopérative et le parking ou trône toujours la 3008 immaculée de notre ami le « troceur ».



La coopé de Lansac.



     Il est 12 h 45 et le soleil maintenant radieux. Chacun se change tranquillement car nous avons copieusement mouillé le maillot. L’Okapi, telle la fée du logis, sort de son coffre une belle toile cirée qui masquera avantageusement la misère de notre table de pique-nique bien crouquée.



L'embourgeoisement des VAMBES....



    Puis c’est le rituel de notre jaune très attendu et mérité aujourd’hui suivi des casse-dalles personnalisés parfaitement agrémentés d’un biberon de Côtes du Roussillon de Calce, histoire de récupérer rapidement nos déperditions en vitamines et en sels minéraux de la matinée.







Le stagiaire est pleinement satisfait de cette journée.

    Ambiance cordiale et détendue qui verra se décocher de nombreuses flèches n’épargnant bien sur ni les absents mais également les présents ce qui est bien plus drôle. Vers 14 h , repus et café bu,  voici venu le moment du retour au bercail avec notre cocher l’Okapi, beaucoup plus à l’aise au volant que comme Chef du jour.

    A l’arrivée vers 15 h, une petite mousse bien fraiche s’impose sauf pour la Branchie toujours addict à son breuvage américain hyper-sucré.

    Au total, très très belle journée avec un Chef du jour discret mais impérial qui n’aura guère eu de mérite à enterrer la prestation totalement calamiteuse de l’Okapi la semaine dernière.

  Hasta la vista, Companeros.

 

  

 

 

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