samedi 2 février 2019


Lundi 28 janvier 2019

 

 

VENDREDI 25 JANVIER 2019

LE MONT   HELENE

 

(Texte : Michel BARTOLI)

 

 

 

(Photos et montage : Marcel Rouillé)

 

 

 

 

 

Participants : Marcel ROUILLE dit Le Caribou

 

                       Michel  BARTOLI dit L Okapi (chef du jour et rédacteur)

 

                       Pierre DELPUECH dit Le Lynx (voiture du jour et viennoiseries)

                       Louis  PALLURE dit L’Isard

 

 

Distance…………….9 km

 

Dénivelé……………450 m

 

Difficulté……………Moyenne

 

 

                                               Une rando

                Sans balisage, mais avec des surprises

 

 

 

Après avoir connu un mauvais départ en cette année 2019 lors de la rando des Roches gravées de LLUGOLS, certaines Vambes auraient pu croire que

Là, s’arrêterait l’infortune.

Mais c’eût été ignorer la foi profonde des Vambes en leur méchante étoile.

 

Après quelques échanges de mails pour préparer au mieux le départ de cette rando

- entre le Lynx et l’Isard

- entre la Fure, et l’Isard

- entre  le Caribou et la Fure

-     entre l’Okapi, la Fure et le Caribou ……,

 

 

il faut faire face au bilan. Celui- ci  se soldera par

-     Un achat de pain et de viennoiseries par le Lynx.( Il faut savoir que le pain, il ne faut pas en promettre à l’Isard ).

-     Un faux-départ du Cabrit (Ah, les premières séances de coaching à nos âges !) donc pas de café; et en plus, la suppléance ne peut être assurée.

-     Une absence fallacieuse de la Fure due à un claquage inopiné au cours du coaching. (Ah, quand on se croit toujours jeune et fringant).

 

Le constat est sévère : les Vambes ne sont plus ce qu’elles étaient, et c’est votre dévoué doyen qui vous le dit .
 
 

 

Ce sere moi le Chef du jour…. nous annonce l'Okapi !!!!
 

Nous voilà donc partis à quatre au lieu de six;  et au lieu de deux voitures,  nous sommes conduits dans la Tiguan du Lynx.

Nous prenons la direction de Thuir, montons jusqu’à Castelnou poursuivons sur la D48 puis la D2 pour arriver sur le parking proche du cimetière à CAIXAS.

Il est 9h30, il fait 6 à 7°C et jusqu’ici malgré le froid qui nous les rend petites et violettes, tout s’annonce sous un bon augure.

Les pains au chocolat sont prestement engloutis.
 
Le bon moment des viennoiseries….

Remontant la D2b, nous prenons le sens interdit pour retrouver la D2 sur notre gauche.

Nous atteignons puis dépassons le pont pour rejoindre la route montant vers les mas Bona Vista et Can Gran. Une fois en haut, rendus sur la piste, nous dépassons une carrière ancienne de roches calcaires et de marbres.

Tiens, tiens,  nous sommes dans le primaire comme dirait nôtre

œnologue patenté. 

Puis deux virages en épingles se succèdent sur la piste en terre montante avant d’arriver à un « carrefour » ; mais là, sommes-nous bien à ce carrefour point 2 du topo-guide ?

 La piste se poursuit sur la gauche et un sentier se distingue à droite. Les deux, piste et chemin, sont bordés de chênes truffiers. Nous continuons à monter tout droit, nous montons, nous montons.
 
Le sentier est enneigé…. Il fait froid.

Au bout d’un temps certain, ce n’est pas possible ! Nous avons dû nous tromper.

Nous n’avons pas pu (ou su) identifier ni le point 2 ni le point 3, et en plus, nous n’avons même pas vu la chapelle Saint Marc  sur notre droite.

Une décision s’impose : nôtre Isard est désigné  éclaireur. Il part sur le chemin grimpant à droite afin que le groupe se repère, et suive le circuit du topo-guide,  tandis que les trois autres Vambes un peu fourbues de la grimpette font une pause.

« Louis, quand tu seras en haut du dôme, dis-nous ce que tu vois »

L’isard, du moment que ça monte, ça ne lui fait pas peur et même ça lui plaît. Et puis et puis, il y a un cairn en bas du chemin; et, 

bien que le parcours soit sans balisage, ça le rassure…..

Bref, après une vingtaine de minutes, l’Isard disparu de notre champ de vision, nous voilà sans nouvelle et avons un peu froid malgré les calories avalées pendant cette mini pause hypo.

Le Caribou bout de l’intérieur car à l’extérieur, il se les gèle (comme les copains). N’y tenant plus il appelle cousin-Isard au fil.

« Qu’est-ce que tu fous, où es-tu, que vois-tu? »

-Ben, j’ai avancé, mais je te dis pas le raidillon qu’il faut se taper.

Devant moi il y a une tour …

Un coup d’œil rapide sur le topo.

« Put….non ce n’est pas croyable, il est parvenu à la tour vigie incendie (point N°7) ».

« Louis redescend, on s’est trompé au point N°2, tu es en train de faire la rando en sens inverse ; ici on se gèle ce qui nous reste de roust…..Nous, on redescend au carrefour».

Sitôt dit, sitôt fait, nous remettons nos sacs à dos et entamons gentiment la descente.

Alors arrivés au carrefour, nous n’avons plus qu’à attendre le retour de l’Isard-éclaireur. Et attend……, et attend………, toujours pas d’Isard.

Toujours bouillant de l’intérieur, Caribou rappelle au portable :

- Où tu es? 

- Je ne sais pas, je vois des éoliennes et je suis monté et puis là, je redescends.

-     Mais tout était en descente, et puis y a pas d’éoliennes dans ce coin.

Put…. qu’est-ce qu’il a encore branl..  ?

A ces mots, le Lynx ne peut s’empêcher d’aller au -devant de Louis. La famille, c’est sacré! Il veut ménager la chèvre et le chou, la poire et le fromage (car quand on a été DRH.. ) De toutes façons, pourvu que ça se mange chez les Vambes, pas de souci.

 

N.B. Pendant ce temps le Caribou et l’Okapi ne s’en privent pas pour « refaire le monde » .Ya pas que la Fure, absente, qui a le droit de remplir sa poche à venin, un peu d’humanité compréhensive nom de non !

 

……..et maintenant, l’attente est double : double inquiétude, double froidure, puis, soudain en haut de la piste apparaissent le Lynx et l’Isard.

Ouf ! Nous voilà sauvés.

Nous prenons, maintenant tous réunis, le sentier de droite parmi les chênes truffiers. Cette fois, au bout d’un court instant nous découvrons la chapelle.
 
 
 

Saint Marc. Mince alors! Nous étions au carrefour point N°3 et non au point N° 2. Pour voir la chapelle, il suffisait de faire le petit aller-retour bien indiqué sur la carte, lui .
 
Topo guide en main, notre Chef du jour essaie de comprendre l'erreur….
Mais que c'est difficile semble dire l'Isard perdu dans ses pensées !!!

C’eût été dommage de ne pas visiter cette chapelle du Xème siècle remaniée au cours des ans (une voûte au XIème, une fortification, une habitation) pour être abandonnée au XVème Siècle.(quelle honte ! déjà à l’époque le Patrimoine était délaissé).
 
 

 Une porte remarquable…
Un finastrou qui dévoile de jolis points de vue….
Sur la plaine,
 
Et le Vallespir….

Donc, après cette visite, nous voici assurés d’être revenus au point N°3 du topo-guide et bien évidemment,, nous constatons que nous étions précédemment non seulement dans le bon sens mais aussi sur le bon chemin. (Ah, que d’imprécisions dans les descriptions du topo-guide).
 
Après un petit tour dans la stratosphère, notre Chef du jour revient sur terre..
 
Et voilà, atterrissage réussi !!!!

 

Ben quoi, où est le problème, nous avons seulement perdu 1h, 1h30 et allons faire un peu plus de kms.

A Vambes Vallentes rien d’impossible.

 

De retour donc au point N°3 nous nous re-dirigeons vers la « patte d’oie »

d’où, l’Isard était parti en éclaireur. Nous nous retapons la petite pente.

Petite en effet, car la suivante est annoncée comme étant un raidillon sur 450m dans l’indépendant. De plus, l’Isard nous a prévenu il faudra se taper le raidillon de chez raidillon; quant à lui il se le re-tapera.

 

Après avoir passé deux virages en épingle, nous attaquons le fameux raidillon. Lors de la montée, entre les rafales de tramontane notre droite,  nous nous retournons de temps à autre pour admirer le superbe panorama sur les monts de l’Aspre, la plaine roussillonnaise, les Albères, et les Corbières .
 
 

Tandis que le Lynx et l’Isard sont montés devant, à leur rythme,

bien à l’abri du vent derrière un arbre, presque au sommet, l’Okapi attend le Caribou en délicatesse avec ses jambes et souffle un peu, il faut bien l’avouer.

Et vous savez quoi,? son attente est récompensée : le Caribou lui décrit avec précision tout le panorama qui s’offre à leur vue: Splendide !

La pause terminée, Ils reprennent la fin de la montée et arrivent à la tour de vigie.
 
La vigie sur le Mont Ste Hélène.

Ils retrouvent l’Isard entrain d’envoyer un texto tandis que Pierre est parti pour essayer de nous rejoindre.

Le Caribou appelle le Lynx au fil pour l’informer de notre position.

Tous les quatre nous allons nous rejoindre sur le chemin descendant. L’Okapi récupère  le sac à dos du Lynx au pied de la tour, et prévient l’Isard du regroupement.

Nous longeons d’anciennes carrières de marbre et découvrons les magnifiques contreforts ouest du massif du Canigou.
 
Très beaux points de vue côté Canigou…
 
 

Nous poursuivons jusqu’au point N°8 pour atteindre la route au coll de Prunet

Après une descente dans la végétation puis le franchissement d’un thalweg, nous revenons sur la route au point N°9, nous la traversons pour prendre un sentier muletier.

Lorsqu’en contrebas apparaît Notre-Dame del Coll, nous prenons un petit raidillon marqué d’un cairn et rejoignons l’Eglise  des Saintes Maries (An 975) devenue depuis le XVII ème un imposant ermitage du diocèse d’Elne.
 
Enfin, la Chapelle ND DEL COLL est en vue…
 
Une très belle chapelle ...

C’est ici, à l’abri du vent que nous nous installons pour notre pique- nique .

Il est 13h15 et nos estomacs crient famine.
 
Le moment ROYYYAL....

Le traditionnel petit jaune est enfin là ; il était temps.

Nous repartons  vers 14h 20 sur la route par la droite, jusqu’à atteindre la D2. Au carrefour, plus bas (180 m) à droite, nous nous engageons en direction du Cami d’Escola point N°12 .

Ensuite nous passons à droite d’une propriété, puis sur une passerelle et débouchons face à l’église Saint-Jacques et face au flanc de la mairie de Caixas.
 
Voilà enfin l'église de CAIXAS...

Après une dernière hésitation, nous prenons à gauche en remontant sur la route pour atteindre le cimetière,  et à côté notre parking- point de départ .

La boucle est bouclée mais il reste encore un manque à combler : le café.

C’est notre Lynx-chauffeur qui nous conduira sur le retour jusqu’à un troquet du bout du monde. Là, c’est Marcel qui désaltérera les Vambes : merci Marcel.

Grâce à nos efforts, nous rentrons flapis mais heureux. Heureux d’avoir passé cette journée au grand air, heureux d’avoir fait la connaissance d’Hélène et surtout de son Mont.

 

Amicalement, l’OKAPI.
 
NB: Une succession d'erreurs, nous a conduit à effectuer 12 à 14 km au lieu de 9 km, et 650 m de dénivelé, au lieu de 450 m.
Il faut que jeunesse passe, et se forme…. Mais attention les VAMBES empirant, il paraît que le pire est à venir (à suivre dans le prochain épisode) ?
 
* Les commentaires en rouge sous les photos sont du Caribou.
 

 

 

1 commentaire:

  1. Ah là là !! Ca ne vaut pas le Champ Long de Padern... ! Je vous prépare une balade printanière que l'on fera ensemble, si cel vous dit ! À bientôt Christophe Levillain

    RépondreSupprimer