Lundi 28 janvier 2019
VENDREDI 25 JANVIER 2019
LE MONT HELENE
(Texte : Michel BARTOLI)
(Photos et montage : Marcel Rouillé)
Participants : Marcel ROUILLE dit Le Caribou
Michel BARTOLI
dit L Okapi (chef du jour et rédacteur)
Pierre
DELPUECH dit Le Lynx (voiture du jour et viennoiseries)
Louis PALLURE dit L’Isard
Distance…………….9 km
Dénivelé……………450 m
Difficulté……………Moyenne
Une rando
Sans balisage, mais avec des surprises
Après avoir connu un mauvais départ en cette année 2019 lors
de la rando des Roches gravées de LLUGOLS, certaines Vambes auraient pu croire
que
Là, s’arrêterait l’infortune.
Mais c’eût été ignorer la foi profonde des Vambes en leur
méchante étoile.
Après quelques échanges de mails pour préparer au mieux le
départ de cette rando
- entre le Lynx et l’Isard
- entre la Fure, et l’Isard
- entre le Caribou et
la Fure
-
entre l’Okapi, la Fure et le Caribou ……,
il faut faire face au bilan. Celui- ci se soldera par
-
Un achat de pain et de viennoiseries par
le Lynx.( Il faut savoir que le pain, il ne faut pas en promettre à l’Isard ).
-
Un faux-départ du Cabrit (Ah, les
premières séances de coaching à nos âges !) donc pas de café; et en plus, la
suppléance ne peut être assurée.
-
Une absence fallacieuse de la Fure due à
un claquage inopiné au cours du coaching. (Ah, quand on se croit toujours jeune
et fringant).
Le constat est sévère : les Vambes ne sont plus ce qu’elles étaient, et
c’est votre dévoué doyen qui vous le dit .
Ce sere moi le Chef du jour…. nous annonce l'Okapi !!!!
Nous voilà donc partis à quatre au lieu de six; et au lieu de deux voitures, nous sommes conduits dans la Tiguan du Lynx.
Nous prenons la direction de Thuir, montons jusqu’à Castelnou
poursuivons sur la D48 puis la D2 pour arriver sur le parking proche du
cimetière à CAIXAS.
Il est 9h30, il fait 6 à 7°C et jusqu’ici malgré le froid qui
nous les rend petites et violettes, tout s’annonce sous un bon augure.
Les pains au chocolat sont prestement engloutis.
Remontant la D2b, nous prenons le sens interdit pour
retrouver la D2 sur notre gauche.
Nous atteignons puis dépassons le pont pour rejoindre la
route montant vers les mas Bona Vista et Can Gran. Une fois en haut, rendus sur
la piste, nous dépassons une carrière ancienne de roches calcaires et de marbres.
Tiens, tiens, nous sommes dans le
primaire comme dirait nôtre
œnologue patenté.
Puis deux virages en épingles se succèdent sur la piste en
terre montante avant d’arriver à un « carrefour » ; mais là,
sommes-nous bien à ce carrefour point 2 du topo-guide ?
La piste se poursuit
sur la gauche et un sentier se distingue à droite. Les deux, piste et chemin,
sont bordés de chênes truffiers. Nous continuons à monter tout droit, nous
montons, nous montons.
Au bout d’un temps certain, ce n’est pas possible ! Nous
avons dû nous tromper.
Nous n’avons pas pu (ou su) identifier ni le point 2 ni le
point 3, et en plus, nous n’avons même pas vu la chapelle Saint Marc sur notre droite.
Une décision s’impose : nôtre Isard est désigné éclaireur. Il part sur le chemin grimpant à
droite afin que le groupe se repère, et suive le circuit du topo-guide, tandis que les trois autres Vambes un peu
fourbues de la grimpette font une pause.
« Louis, quand tu seras en haut du dôme, dis-nous ce que
tu vois »
L’isard, du moment que ça monte, ça ne lui fait pas peur et
même ça lui plaît. Et puis et puis, il y a un cairn en bas du chemin; et,
bien que le parcours soit sans balisage, ça le rassure…..
Bref, après une vingtaine de minutes, l’Isard disparu de
notre champ de vision, nous voilà sans nouvelle et avons un peu froid malgré
les calories avalées pendant cette mini pause hypo.
Le Caribou bout de l’intérieur car à l’extérieur, il se les
gèle (comme les copains). N’y tenant plus il appelle cousin-Isard au fil.
« Qu’est-ce que tu fous, où es-tu, que vois-tu? »
-Ben, j’ai avancé, mais je te dis pas le raidillon qu’il faut
se taper.
Devant moi il y a une tour …
Un coup d’œil rapide sur le topo.
« Put….non ce n’est pas croyable, il est parvenu à la
tour vigie incendie (point N°7) ».
« Louis redescend, on s’est trompé au point N°2, tu es
en train de faire la rando en sens inverse ; ici on se gèle ce qui nous
reste de roust…..Nous, on redescend au carrefour».
Sitôt dit, sitôt fait, nous remettons nos sacs à dos et
entamons gentiment la descente.
Alors arrivés au carrefour, nous n’avons plus qu’à attendre le
retour de l’Isard-éclaireur. Et attend……, et attend………, toujours pas d’Isard.
Toujours bouillant de l’intérieur, Caribou rappelle au
portable :
- Où tu es?
- Je ne sais pas, je vois des éoliennes et je suis monté et
puis là, je redescends.
-
Mais tout était en descente, et puis y a
pas d’éoliennes dans ce coin.
Put…. qu’est-ce qu’il a encore branl.. ?
A ces mots, le Lynx ne peut s’empêcher d’aller au -devant de
Louis. La famille, c’est sacré! Il veut ménager la chèvre et le chou, la poire
et le fromage (car quand on a été DRH.. ) De toutes façons, pourvu que ça se
mange chez les Vambes, pas de souci.
N.B. Pendant ce temps le Caribou et l’Okapi ne s’en privent
pas pour « refaire le monde » .Ya pas que la Fure, absente, qui a le
droit de remplir sa poche à venin, un peu d’humanité compréhensive nom de non !
……..et maintenant, l’attente est double : double inquiétude,
double froidure, puis, soudain en haut de la piste apparaissent le Lynx et
l’Isard.
Ouf ! Nous voilà sauvés.
Nous prenons, maintenant tous réunis, le sentier de droite
parmi les chênes truffiers. Cette fois, au bout d’un court instant nous
découvrons la chapelle.
Saint Marc. Mince alors! Nous étions au carrefour point N°3
et non au point N° 2. Pour voir la chapelle, il suffisait de faire le petit
aller-retour bien indiqué sur la carte, lui .
C’eût été dommage de ne pas visiter cette chapelle du Xème
siècle remaniée au cours des ans (une voûte au XIème, une fortification, une
habitation) pour être abandonnée au XVème Siècle.(quelle honte ! déjà à
l’époque le Patrimoine était délaissé).
Donc, après cette visite, nous voici assurés d’être revenus
au point N°3 du topo-guide et bien évidemment,, nous constatons que nous étions
précédemment non seulement dans le bon sens mais aussi sur le bon chemin. (Ah,
que d’imprécisions dans les descriptions du topo-guide).
Ben quoi, où est le problème, nous avons seulement perdu 1h,
1h30 et allons faire un peu plus de kms.
A Vambes Vallentes rien d’impossible.
De retour donc au point N°3 nous nous re-dirigeons vers la
« patte d’oie »
d’où, l’Isard était parti en éclaireur. Nous nous retapons la
petite pente.
Petite en effet, car la suivante est annoncée comme étant un
raidillon sur 450m dans l’indépendant. De plus, l’Isard nous a prévenu il
faudra se taper le raidillon de chez raidillon; quant à lui il se le re-tapera.
Après avoir passé deux virages en épingle, nous attaquons le
fameux raidillon. Lors de la montée, entre les rafales de tramontane notre
droite, nous nous retournons de temps à
autre pour admirer le superbe panorama sur les monts de l’Aspre, la plaine
roussillonnaise, les Albères, et les Corbières .
Tandis que le Lynx et l’Isard sont montés devant, à leur
rythme,
bien à l’abri du vent derrière un arbre, presque au sommet,
l’Okapi attend le Caribou en délicatesse avec ses jambes et souffle un peu, il
faut bien l’avouer.
Et vous savez quoi,? son attente est récompensée : le Caribou
lui décrit avec précision tout le panorama qui s’offre à leur vue: Splendide !
La pause terminée, Ils reprennent la fin de la montée et
arrivent à la tour de vigie.
Ils retrouvent l’Isard entrain d’envoyer un texto tandis que
Pierre est parti pour essayer de nous rejoindre.
Le Caribou appelle le Lynx au fil pour l’informer de notre
position.
Tous les quatre nous allons nous rejoindre sur le chemin
descendant. L’Okapi récupère le sac à dos
du Lynx au pied de la tour, et prévient l’Isard du regroupement.
Nous longeons d’anciennes carrières de marbre et découvrons
les magnifiques contreforts ouest du massif du Canigou.
Nous poursuivons jusqu’au point N°8 pour atteindre la route
au coll de Prunet
Après une descente dans la végétation puis le franchissement
d’un thalweg, nous revenons sur la route au point N°9, nous la traversons pour
prendre un sentier muletier.
Lorsqu’en contrebas apparaît Notre-Dame del Coll, nous
prenons un petit raidillon marqué d’un cairn et rejoignons l’Eglise des Saintes Maries (An 975) devenue depuis le
XVII ème un imposant ermitage du diocèse d’Elne.
C’est ici, à l’abri du vent que nous nous installons pour
notre pique- nique .
Il est 13h15 et nos estomacs crient famine.
Le traditionnel petit jaune est enfin là ; il était temps.
Nous repartons vers
14h 20 sur la route par la droite, jusqu’à atteindre la D2. Au carrefour, plus
bas (180 m) à droite, nous nous engageons en direction du Cami d’Escola point
N°12 .
Ensuite nous passons à droite d’une propriété, puis sur une
passerelle et débouchons face à l’église Saint-Jacques et face au flanc de la
mairie de Caixas.
Après une dernière hésitation, nous prenons à gauche en
remontant sur la route pour atteindre le cimetière, et à côté notre parking- point de départ .
La boucle est bouclée mais il reste encore un manque à
combler : le café.
C’est notre Lynx-chauffeur qui nous conduira sur le retour
jusqu’à un troquet du bout du monde. Là, c’est Marcel qui désaltérera les
Vambes : merci Marcel.
Grâce à nos efforts, nous rentrons flapis mais heureux.
Heureux d’avoir passé cette journée au grand air, heureux d’avoir fait la
connaissance d’Hélène et surtout de son Mont.
Amicalement, l’OKAPI.
NB: Une succession d'erreurs, nous a conduit à effectuer 12 à 14 km au lieu de 9 km, et 650 m de dénivelé, au lieu de 450 m.
Il faut que jeunesse passe, et se forme…. Mais attention les VAMBES empirant, il paraît que le pire est à venir (à suivre dans le prochain épisode) ?
* Les commentaires en rouge sous les photos sont du Caribou.
Ah là là !! Ca ne vaut pas le Champ Long de Padern... ! Je vous prépare une balade printanière que l'on fera ensemble, si cel vous dit ! À bientôt Christophe Levillain
RépondreSupprimer