mardi 19 février 2019


                                                                                                                       

 

      LA BALADE DE PORT MAHON ET LES CABANES DE SIGEAN
                                        Vendredi 8 février
                                                     ( TEXTE: André ROSAT)
                                     (Photos: Marcel ROUILLÉ et André ROSAT)
 

                              Enfin une rando en tous points réussie !

 

 

Distance : 10,5 km

Durée : 3 h

Dénivelé : environ 100m

 

                                     

                    Participants :   -    Michel Bartoli dit l’Okapi

-         Pierre Delpuech dit le Lynx ( parce que c’est le plus malynx )

-         Jean-Pierre Flajolet dit le Cabrit

-         Louis Pallure dit l’inénarrable Isard

-         André Rosat dit la Fura , Chef du jour + véhicule

-         Marcel Rouillé dit le Caribou ou le Boss + véhicule.

 

 

  C’est à 8 h 30  « in punto » que se retrouvent les Vambes , chez le Chef Suprême. Nous y apprenons avec tristesse la défection ( sans a après le c ) de notre cher Patoufet cloué au lit par une méchante angine. Ce brave compagnon nous fait toutefois parvenir, par le truchement de Pedro, la sacro-sainte chiffonnade de jambon, sa marque de fabrique. Qu’il en soit publiquement loué et remercié pour sa générosité !


Patoufet ne plaisante pas avec les mangements !!! La chiffonnade de chez ASRUC sera appréciée…..
Merci PATOUFET.
 

 Autre surprise de taille, la présence de notre bon Louis, qui après de longs mois d’études a enfin trouvé le point de ralliement chez son cousin, rue St Sébastien.  Mais tout n’est toutefois pas encore totalement assimilé puisqu’il a une nouvelle fois acheté le pain et les viennoiseries, achat qui rappelons le, se fait, statutairement dans notre club d’élite, à tour de rôle. Mais ne soyons pas bégueule et saluons la aussi cette générosité, denrée bien rare dans ce bas monde de brutes.

  D’entrée de jeu, la Fure s’empare autoritairement du topoguide et s’autoproclame Chef du jour dans l’indifférence générale.

   Il est en effet excédé et pour dire vrai profondément humilié par l’incurie des différents Chefs du jour qui se sont succédés depuis le début de 2019 ruinant l’honneur et la réputation ( patiemment construite depuis des années ) des  Vambes qui sont  maintenant devenues, disons le tout net, un pitoyable  troupeau errant et hagard . Pour résumer, ce ne sont plus des randos mais de pathétiques divagations erratiques, honteusement dissimulées dans les différents compte rendus derrière des périphrases lénifiantes qui n’abusent personne.

     Alors stop !  Ara n’hi a prou !  Aujourd’hui, Messieurs, nous allons retrouver la lumière et notre rang !!

  

 C’est donc avec la Duster DAAAcia du Caribou et l’ambulance de moins en moins blanche de la Fure que nous gagnons par le littoral la commune de Sigean.

  Le Caribou , d’humeur badine, va nous gratifier d’un petit tour de ville gratuit avant d’atterrir au parking de la place de l’Octroi.

    La chacun s’ébroue et s’harnache, non sans avoir englouti avec délectation les viennoiseries de l’Isard. Merci  mon Loulou !
 
 
Les 3 cousins sont resplendissants….

   Et vers 10 h moins le quart, c’est le départ d’une boucle qui sera en fait un mixt du circuit des cabanes de Sigean et de celui de Port Mahon. Il faudra donc être vigilant mais le balisage nous est promis de qualité et le Chef du jour très serein est manifestement au top.   Une température à peine fraiche, pas un pet de vent ni le moindre nuage, mes amis, cette journée s’annonce radieuse !

 L'ombre de la Fure, plane sur le groupe….

     Quittant Sigean par le nord, en passant devant la distillerie, la route devient gravillonneuse et nous amène rapidement à longer le Grand Salin au milieu duquel dort, le pif sous l’aile, une communauté de flamants roses : superbe !
 
Nous aurions volontiers assisté au bal nuptial des flamands roses, mais nous n'avons pas eu cette chance.

    Après un petit mamelon, nous traversons une belle pinède pour atteindre le carrefour du Mourillon et emprunter à droite le sentier des Cabanes.

    Le parcours légèrement vallonné offre des paysages très variés passant de vignes en pinèdes puis en garrigues pour dominer le Salin Grimaud actuellement inexploité et à l’abandon ou se retrouve une faune aviaire variée  parmi lesquelles des flamants roses toujours endormis arrachant l’admiration envieuse du Lynx , plutôt silencieux depuis le départ , mais toujours en quête de développement personnel.
 
 Un joli MAS.

 

   Au loin plein sud, se découpe la lugubre silhouette de la zone industrielle de la cimenterie de Port la Nouvelle avec les nombreux soupçons qui pèsent sur l’enseigne.
 
La cimenterie de Port la Nouvelle.
 Direction les cabanes de Sigean...

     C’est ensuite la descente jusqu’en bordure de l’étang de Bages , pour faire un aller-retour, plein sud vers les Cabanes de Sigean, cabanes de pécheurs  très similaires à  celles de St Hippolyte mais plus variées et pour certaines luxueuses   et arborées avec coté étang leurs pontons et leurs barques.
 C'est beau !!!
 
 
 

    Mais voici venu l’incontournable moment de la pause Hypo, cérémonial institutionnellement initié par notre chef suprême et qui semble maintenant bien accepté par l’Isard qui n’apprécie pourtant guère les arrêts buffet..
 Pendant la pause hypo de son cousin…. Louis réfléchit, tout en décrivant sur le sentier des circonvolutions.

  Ara, le soleil tape plein pot, on se régale et nous allons longer pendant deux km plein nord le bord de l’étang de Bages, passant devant le lieu-dit St Joseph.
 
 
Continuant toujours au nord nous repérons un ilot de tables jointes abritées propices à un grand pique-nique qui ne nous emballe guère. Les Vambes constitue un club hors norme qui chérit une intimité propice aux « bestieses »

Le côté industriel de ce coin pique-nique ne nous a pas convenu, nous préférons l'intimité d'une table isolée…. 
 

  Par contre, arrivés un peu plus loin à Port Mahon, nous reluquons à droite ou au-dessus d’une espèce de cirque romain en pierres sèches jouxtant les locaux du cercle olympique sigeannais, quelques tables isolées bien sympathiques, « in petto » plébiscitées pour nos agapes.

 


Voici le point de vue que nous aurons depuis la table sélectionnée à PORT-MAHON.

PORT-MAHON


 

  Dépassant la base nautique, nous grimpons sur un plateau à la pointe nord duquel se trouve une table panoramique originale constituée de 4 bornes descriptives du splendide paysage qui s’offre à nous sur un 360°. Même l’Okapi, jusque très discret vraisemblablement en raison de sa calamiteuse prestation de chef du jour la semaine passée retrouve un peu d’enthousiasme démonstratif. Devant nous, Corbières maritimes, Peyriac de Mer, les iles de l’Aute et de Sainte Lucie et au loin le massif de la Clape et l’étang des  Eyrolles.

Fabuleux !!





Les VAMBES admiratrices de ces beaux paysages.

La FURE et le LYNX.

  Cette fois nous obliquons au sud, pour atteindre après une petite portion de bitume le ravissant Mas St Joseph et son oratoire devant lequel nous laissons respectueusement l’Okapi accomplir ses dévotions.

Le mas St Joseph….

  Bifurquant à droite dans la pinède, nous atteignons rapidement le carrefour St Michel. Il est maintenant un peu plus de midi et la faim commence à tenailler la troupe. La cadence s’accélère sous l’impulsion compulsive de l’Isard.

Les genoux de l'Okapi fléchissent suite à l'accélération de l'Isard.

   Nous avalons donc presto le sentier qui nous mène au carrefour des Caussagues. Ignorant le chemin qui conduit au mas des Clavettes, nous continuons plein fer au sud vers le carrefour du Mourillon, rejoignant ainsi le sentier emprunté à l’aller qui longe le bassin du Grand Salin ou nous retrouvons  nos flamants roses.  La situation a toutefois sensiblement évolué ; certains comme Jampy se sont réveillés et nous observent l’œil vide, d’autres comme l’Okapi sont encore dans le pâté. Circonstance atténuante, notrre pauvre Mimi est tout enchifrené et ne jouit pas de toutes ses facultés respiratoires. Il finira donc péniblement le circuit, admirablement soutenu par le Lynx , absolument parfait en voiture balai et dont on ne louera jamais assez l’altruisme.

    Il est 13 h lorsque nous rejoignons nos véhicules. Après changement de garde robe sauf pour l’Isard qui ne semble pas avoir déversé la moindre goutte de sueur, nous reprenons les bagnoles jusqu’à Port Mahon, lieu unanimement choisi pour notre pique-nique.

    Et la , messeigneurs, c’est le festin !

  Tout d’abord la chiffonnade de jambon de notre bien aimé Patoufet agrémente joyeusement le jaune de la Ste Flasque.

  


 
 
 
Le CARIBOU a sorti la nappe pour ces agapes….


     Puis c’est le feu d’artifice ; notre Cabrit qui fête gaillardement ses 95 ans, nous gratifie d’un succulent foie gras d’oie accompagné pour la glisse d’un vieux Rivesaltes ambré de Caladroy.  Vraiment royal !  Quel crève-cœur que Patoufet ne soit pas des nôtres en ce jour, car nous sommes sans repère sans son dentier-vernier, étalon indispensable pour un partage équitable du divin « paté ».

Merci JAMPY et bon anniversaire.

    J’ai l’impression que notre ami l’Isard, ascète assumé d’un mode d’alimentation dit sportif mais en réalité d’un scientisme médical totalement suranné, est complètement « espanté » devant la « morfalité » des Vambes. Mais il en est ainsi depuis la nuit des temps, l’éducation progresse toujours « poc a poc ».

    Ah Dieu que la vie est belle ! 

Une journée radieuse, un bon repas, un Chef du jour tangentant la perfection ( mais qui reconnait, toute modestie bue, que l’histoire était facile ). Voilà bien une journée parfaitement réussie. Aujourd’hui,Messieurs, je vous le dis, les Vambes ont enfin retrouvé leur dignité.

Les VAMBES repues s'accordent un debriefing.

    Comme il est encore bien tôt, nous décidons de poursuivre l’éducation de notre Isard, grand habitué des cimes  mais ignorant des splendeurs de notre littoral pour aller faire un tour à Bages, charmant village de pécheurs aujourd’hui particulièrement désert puis à Peyriac de Mer ou nous trouvons une terrasse accueillante pour le dernier pot de l’amitié.

 
La belle équipe des VAMBES....
 

   Installés sur une table haute, les Vambes , probablement jalouses de sa prestation, font preuve d’une ultime mesquinerie en laissant à la Fura un ridicule tabouret , lui autorisant péniblement de poser son menton sur la table !

     Que ferem, que direm !

Au bistrot ou au volant de son ambulance, notre FURE venimeuse a toujours son profil aérodynamique et rasant.

Cela valait bien un doublon !!!!!

Voici venu le moment du retour à l’écurie. Le Caribou ayant opté pour la route du littoral arrivera bien avant la Fura, passée, elle, par la N9.

   Merci mes amis pour ces moments chaleureux et à bientôt pour de nouvelles aventures.

    Cordialement.

 

                                      La Fura

 NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont de Marcel.

 

 

dimanche 10 février 2019


VENDREDI 1er FÉVRIER – RANDO LES CARRIERES DE LA PALME

 (Texte: Marcel ROUILLÉ)
(Photos: André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

 

Distance : 6 km

Durée : 2 h

Dénivelé : 165 m

Participants :

Louis PALLURE dit l’isard (viennoiseries)

André ROSAT dit la fure

Pierre DELPUECH (Chef du jour).

Michel BARTOLI dit l’Okapi (voiture)

JL GRACIA dit Patoufet (voiture)

Marcel ROUILLÉ dit le Caribou

 

LES VAMBES DÉBOUSSOLÉES

 

La nullité des Vambes complètement désorientées, n’autorise pas un compte-rendu digne de ce nom.

C’est donc juste quelques photos et un tout petit résumé permettant d’avoir la traçabilité de cette journée où 6 Vambes, ont été incapables de suivre un itinéraire pourtant simple d’après Monsieur LEVILLAIN.

En fait, pour être bref, un faux départ nous a piteusement égarés, et privés de tous les panoramas intéressants à voir :

Le plateau karstique

La  carrière LAVOYE

Les jolies capitelles

Le lavoir de la Païcherasse…..

Ajoutons à cela que cette erreur de parcours s’est soldée par le doublement du kilométrage.
 
 
Le joli lavoir de LA PALME alimenté par les eaux qui traversent les masses calcaires, et se mélangent avec les eaux salées de l'étang. La T° y est constante à 18°.
La croix de St Vincent…… Jusque là tout va bien.
 
 
 
Les marais salants…..
Nous marchons depuis 1/2 heure et déjà perdus.
 
 
Une bergerie en ruine….
Les toubibs complotent….

N’accablons pas le Chef du jour, car nous sommes tous coupables de cette bévue, un manque de concentration annihile le bon sens des Vambes ces derniers temps. (Même JAMPY absent ce jour pour assister à FRANCE/GALLES, est coupable de ne pas avoir suffisamment encouragé le XV de France)!!!!

Il ne nous reste plus qu’à reprogrammer cette rando, c’est le minimum syndical pour les Vambes.

Pour autant, nous n’avons pas perdu le sens du sacrifice…..

D’abord un sympathique apéro sur les bords du lac de LA PALME, et ensuite, direction les mas ostréicoles de Leucate, pour un excellent moment de convivialité autour des fruits de mer…..
 
L'apéro….. et puis direction Leucate….
Pas abattues les Vambes, malgré tous les déboires de cette rando, en fait, nous le voyons bien, notre groupe souffre de CENOSILLICAPHOBIE !!!!

Et pour fêter (avec un peu de retard) la St Marcel, une fougasse aux fritons accompagnée d’un succulent Rivesaltes grenat de Tautavel, cuvée la TORRE DEL FAR.

 
Le repas se termine par un échange littéraire entre le Lynx et la Fure qui écope d'une magistrale "MOSTISSE" au friton.


S'en suit une déclaration d'amour….


Et enfin le big bisou….


 Un bisou un peu "MOSTOS".
L'Okapi jaloux de cette idylle est un peu vexé…..
Alors que le Lynx est maintenant repus !!!!
Retour sans histoire, et dans le calme….
Bonne nuit les petits…..
 
 
A la prochaine les amis….. Avec une boussole.
Le CARIBOU.