lundi 29 mai 2017


                                                        ACTE  3  

Suite de l’acte 2: Le «parcours final»  des            

                            VAMBES

                   La  Creu de Sant-Marti
 
               (TEXTE: Michel BARTOLI)
 

 

 

 

 

 

PARTICIPANTS : André ROSAT dit La FURE (photos, voiture)

 

                             Marcel ROUILLE dit Le CARIBOU (photos )

 

                             Jean-Pierre FLAJOLET dit le CABRIT

 

                             Jean -Louis GARCIA dit PATOUFET 

 

                             Michel  BARTOLI dit L’OKAPI (Re -re chef du jour)

         

                             Joachim GIRONELLA (voiture et viennoiseries )
 
 
 
OKAPI III:  SON REGNE LE PLUS EPHEMERE

 
                                                                    OKAPI III
 

 

Il nous aura fallu 3 randos pour enfin remplir le contrat des Balades de l’Indépendant : LA GRANDE BOUCLE DU VERDOUBLE .

Mais cette fois c’est le dernier circuit (le plus petit des trois).

Nous avons été rejoints par le Cabrit et Jo après une longue absence et pour eux c’est une remise en jambes .
 
Jo vérifie le bon fonctionnement de la ceinture de chasteté....

Pour cette grande boucle, nous aurons parcouru en tout

        Distance : 17,5 km

        Dénivelé : 490 m   ,  avec une difficulté déclarée moyenne .

Nous partons avec deux voitures en direction de Tautavel . Les uns s’arrêtent chez Chantal et Victor tandis que les autres prennent directement la route afin de nous retrouver au parking devant le restaurant Le Petit Gris à l’entrée du village .

Après avoir englouti les viennoiseries, nous entamons sur la D9 notre chemin en tournant le dos à Tautavel .
 
 
C'est dans le brouillard matinal que les VAMBES prennent leur envolée.

Sur notre droite, très bien restaurée, nous jetons un coup d’oeil à la mignonne Chapelle.
 
 Chapelle des Saintes Puelles.

Le Caribou la connaît bien . Sur place, il a déjà fait quelques réceptions au temps de sa splendeur, quand il était un oenologue reconnu très en vogue dans la région.

Des gens étaient venus des quatre coins de la France pour participer à cette « réunion » professionnelle en compagnie et pour  G. Bertrand . Des chapiteaux de toiles avaient été dressés pour l’occasion, tout autour, sur le terrain environnant.

Nous avançons encore un peu sur la D9 .Car il nous faut prendre un chemin à notre gauche ,de l’autre coté de la route, et retrouver le point 19 du topo-guide .

Déjà à cet endroit, l’ami La Fure n’y tient plus. La confiance n’excluant en rien le contrôle, il questionne l’Okapi pour savoir s’il maîtrise le chemin.
 
Cause toujours et suit la LLAQUE pense l'Okapi...

« A l’orientation, ça devrait être effectivement par là, puisque nous voyons la Croix »

« Mais ,il ne regarde même pas le topo-guide , l’animal! » Etc…. Etc …. .
 
 
Petite pause avant d'attaquer la grimpette.

Nous avançons en grimpant pour atteindre le vallon de Comes Colls où apparaissent beaucoup de feixes (terrasses).
 
Les VAMBES en mode grimpette...

Sommes-nous déjà au col (point 16)? Comment le savoir , nous sommes cernés par la végétation .

Voyant une croix jaune , sur la droite, il doit falloir poursuivre sur la gauche pense le chef du jour précédé des amis Jo et La Fure.

 

Mais c’est mal connaître nôtre vénéré Caribou, en randonneur expérimenté, il a lu le topo-guide et de plus, il s’en souvient.

« L’Okapi, tu es une bestiasse depuis le temps  que je te dis de lire tout le topo et ne pas lire au coup par coup au fur et à mesure de nôtre avancée . Il faut aller plus loin dans le texte pour avoir toutes les infos ! »

Effectivement, il fallait partir à droite, sur le sentier derrière la croix jaune : C’était écrit plus loin .

L’Okapi ravale sa salive , ne répond pas, se confond  en excuses, mais c’est trop tard la bourde du jour est faite .

Nous rappelons donc  les éclaireurs Jo et la Fure qui étaient déjà bien avancés dans une pente qu’ils doivent évidemment remonter.
 
 
Le piège de la toile d'araignée tendu pour les Vambes indisciplinées a été évité par le flair aiguisé du Caribou et de Patoufet. 
 

 
Nous passons derrière cette croix et nous nous  faufilons dans la garrigue pour monter de petits escarpements rocheux .

Puis, nous arrivons sur le plateau en suivant bien les cairns .
 
En prenant de la hauteur les beaux paysages se dévoilent.... Ici, au sud, le Canigou montagne sacrée des Catalans...
 
Au nord, le Mont TAUCH montagne des Occitans....

Nous nous trouvons face à un mur et nous dirigeons à gauche vers le sommet du mamelon. 
 
Le Cabrit en mode reprise, a besoin de souffler...
 

Celui-ci, une fois atteint, nous redescendons et passons en haut d’une brèche sans le savoir, et parcourons le sentier pierreux pour nous trouver face à un grand éboulis plus ou moins plat .Après avoir traversé le secteur incendié nous touchons au but  la « Creu de Sant Marti ».(point 18)
 
Traversée du pierrier...
 
 
Et voilà le superbe panorama depuis la Croix de San MARTI que notre ami la Fure a atteint le premier...

C’est le ferronnier Alis Françis qui l’a fabriquée, en 2015, pour remplacer l’ancienne qui symbolisait l’oratoire des falaises du « Priourat ».
 
La Croix surplombe Tautavel...

Juste à côté, nous sommes parmi les vestiges d’un ancien oppidum à la position stratégique qui dominait la vallée du Verdouble .


Le Caribou avec le Canigou en arrière plan, est prêt à décoller sur Tautavel.... Que nous surplombons.

 

Nous faisons demi-tour pour retourner au pied de  la brèche.(point 17)

Le groupe à la recherche de la brèche...

Là encore, l’Okapi n’a rien compris . Il avait supposé que la « brèche » était le passage représenté par les deux points de peinture verte répétés deux fois ce qui matérialisait un couloir de passage dans l’éboulis de pierres. Mais tout FAUX!

La brèche une fois trouvée, correspond à une falaise, un à pic énorme dans la montagne : question de vocabulaire quoi!

Y a Ka le savoir .
 

Pour plus de précision, notons que la brèche dans le dico est une faille naturelle  s’ouvrant dans la montagne.

Enfin, tout ça parce que le sentier emprunté pour retrouver le point 17 ne l’a pas été immédiatement , nous nous sommes retrouvés face à  un éboulis difficile à contourner.( Nous avons tout de même à notre actif, l’expérience du « Champ long »).

Alors, arrière-toute , nous passons plus à gauche, tournant le dos à la Creu et après quelques tâtonnements, hourra! nous sommes au pied de la brèche .


Patoufet dans la brèche, n'est pas rassuré. Jo en bas, est prêt à le réceptionner.

Nous découvrons derrière l’aplomb de la brèche le sentier de la descente . Ça descend sec! Il vaut mieux faire gaffe et regarder où on met les pieds .


Ne vous moquez pas, à 70 balais de moyenne, les Vambes ne sont pas ridicules.

L’Okapi préfère, dans ces cas là, descendre en marche arrière…..

Une pause bien méritée permet à la Fure de zoomer le Casot de Francine...

Malgré tout, bien plus loin, rien n’empêchera l’Okapi d’abord, et ensuite le Caribou, de faire une petite glissade pour se retrouver, sans aucun mal, sur leur popotin.
Une chute qui permet d'apprécier la beauté des paysages, avec notamment le Château en ruine au premier plan, et la Torre del FAR
en deuxième plan, qui feront l'objet de la prochaine randonnée.

Ceci dit, les Vambes se félicitent d’avoir pris ce sens de rotation du circuit (point 20, 19, 16, 17, 18, 17, 19, 20 ) et d’avoir réservé une  rando toute particulière à la Creu.

La deuxième rando (acte 2 ) associée à cette dernière (acte 3) aurait été bien épuisante pour les Vambes…..

A partir de là, nous entamons notre retour vers le Petit Gris.


Une fois sur la D9 près des voitures, il est encore tôt (11h45); pourquoi ne pas faire un tour du côté de la coopérative , nous pourrions en profiter pour étancher notre soif pendant le pique -nique .

Rendus à la coopé, toutes les Vambes font leur emplettes.


Le Caribou s'arme de deux biberons pour agrémenter le pique-nique.



Un carton pour l’Okapi, André, Patoufet et Jo.

tout le monde profite du « passe-droit »de Marcel qui a conservé son tissu relationnel . Merci Marcel.

Le plein effectué, nous reprenons les voitures pour nous installer aux abords de la petite « Capella de les Santes Puel·les » .

Là, nous profitons pleinement des tables et bancs en béton pour

déballer notre pique-nique.

       Le grand moment ROYAL.

Comme d’hab, c’est le moment de décontraction préféré des Vambes .

        Un moment délicieux.... L'Okapi embouche la Fure, et le délicieux JAMON offert par Patoufet sera apprécié.





     Les deux quilles sont vides... Nos podem estirar !!!

Repas terminé, il est temps de rentrer car demain sera très laborieux .

   Petit au revoir à la Chapelle....

Et Patoufet s'incline élégamment devant l'OKAPI, pour saluer sa prestation de Chef du jour et sa fin de Règne.

En effet, une « sarmenterie » suivie d’une grillade, bien sûr au casote de Francine, a été organisée. Il faut donc veiller à

faire quelques courses.

Sur notre retour, nous nous arrêtons à notre troquet devenu désormais habituel, à Estagel pour un  dernier verre de l’amitié

 
Offert par ?


Bien amicalement
L'OKAPI III

NB: Les annotations en couleur sont du Caribou.




 

 

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