ACTE
3
Suite de l’acte 2: Le «parcours
final» des
VAMBES
La
Creu de Sant-Marti
(TEXTE: Michel BARTOLI)
PARTICIPANTS : André ROSAT dit
La FURE (photos, voiture)
Marcel ROUILLE dit
Le CARIBOU (photos )
Jean-Pierre
FLAJOLET dit le CABRIT
Jean -Louis GARCIA
dit PATOUFET
Michel BARTOLI dit L’OKAPI (Re -re chef du jour)
Joachim GIRONELLA (voiture et viennoiseries )
OKAPI III: SON REGNE LE PLUS EPHEMERE
Il nous aura fallu 3 randos pour enfin
remplir le contrat des Balades de l’Indépendant : LA GRANDE BOUCLE DU VERDOUBLE
.
Mais cette fois c’est le dernier
circuit (le plus petit des trois).
Nous avons été rejoints par le Cabrit
et Jo après une longue absence et pour eux c’est une remise en jambes .
Pour cette grande boucle, nous aurons
parcouru en tout
Distance : 17,5 km
Dénivelé : 490 m , avec une difficulté déclarée moyenne .
Nous partons avec deux voitures en
direction de Tautavel . Les uns s’arrêtent chez Chantal et Victor tandis que
les autres prennent directement la route afin de nous retrouver au parking
devant le restaurant Le Petit Gris à l’entrée du village .
Après avoir englouti les
viennoiseries, nous entamons sur la D9 notre chemin en tournant le dos à
Tautavel .
Sur notre droite, très bien restaurée,
nous jetons un coup d’oeil à la
mignonne Chapelle.
Le Caribou la connaît bien . Sur
place, il a déjà fait quelques réceptions au temps de sa splendeur, quand il
était un oenologue reconnu très en vogue dans la région.
Des gens étaient venus des quatre
coins de la France pour participer à cette « réunion »
professionnelle en compagnie et pour G.
Bertrand . Des chapiteaux de toiles avaient été dressés pour l’occasion, tout
autour, sur le terrain environnant.
Nous avançons encore un peu sur la D9
.Car il nous faut prendre un chemin à notre gauche ,de l’autre coté de la
route, et retrouver le point 19 du topo-guide .
Déjà à cet endroit, l’ami La Fure n’y
tient plus. La confiance n’excluant en rien le contrôle, il questionne l’Okapi
pour savoir s’il maîtrise le chemin.
« A l’orientation, ça devrait être
effectivement par là, puisque nous voyons la Croix »
« Mais ,il ne regarde même pas le
topo-guide , l’animal! » Etc…. Etc …. .
Nous avançons en grimpant pour
atteindre le vallon de Comes Colls où apparaissent beaucoup de feixes
(terrasses).
Sommes-nous déjà au col (point 16)?
Comment le savoir , nous sommes cernés par la végétation .
Voyant une croix jaune , sur la
droite, il doit falloir poursuivre sur la gauche pense le chef du jour précédé
des amis Jo et La Fure.
Mais c’est mal connaître nôtre vénéré
Caribou, en randonneur expérimenté, il a lu le topo-guide et de plus, il s’en
souvient.
« L’Okapi, tu es une bestiasse
depuis le temps que je te dis de lire
tout le topo et ne pas lire au coup par coup au fur et à mesure de nôtre
avancée . Il faut aller plus loin dans le texte pour avoir toutes les infos
! »
Effectivement, il fallait partir à
droite, sur le sentier derrière la croix jaune : C’était écrit plus loin .
L’Okapi ravale sa salive , ne répond
pas, se confond en excuses, mais c’est
trop tard la bourde du jour est faite .
Nous rappelons donc les éclaireurs Jo et la Fure qui étaient déjà
bien avancés dans une pente qu’ils doivent évidemment remonter.
Puis, nous arrivons sur le plateau en
suivant bien les cairns .
Nous nous trouvons face à un mur et
nous dirigeons à gauche vers le sommet du mamelon.
Celui-ci, une fois atteint, nous
redescendons et passons en haut d’une brèche sans le savoir, et parcourons le
sentier pierreux pour nous trouver face à un grand éboulis plus ou moins plat
.Après avoir traversé le secteur incendié nous touchons au but la « Creu de Sant Marti ».(point
18)
C’est le ferronnier Alis Françis qui
l’a fabriquée, en 2015, pour remplacer l’ancienne qui symbolisait l’oratoire des falaises
du « Priourat ».
Juste à côté, nous sommes parmi les
vestiges d’un ancien oppidum à la position stratégique qui dominait la vallée
du Verdouble .
Le Caribou avec le Canigou en arrière plan, est prêt à décoller sur Tautavel.... Que nous surplombons.
Nous faisons demi-tour pour retourner
au pied de la brèche.(point 17)
Le groupe à la recherche de la brèche...
Là encore, l’Okapi n’a rien compris .
Il avait supposé que la « brèche » était le passage représenté par
les deux points de peinture verte répétés deux fois ce qui matérialisait un
couloir de passage dans l’éboulis de pierres. Mais tout FAUX!
La brèche une fois trouvée, correspond
à une falaise, un à pic énorme dans la montagne : question de vocabulaire quoi!
Y a Ka le savoir .
Pour plus de précision, notons que la
brèche dans le dico est une faille naturelle
s’ouvrant dans la montagne.
Enfin, tout ça parce que le sentier
emprunté pour retrouver le point 17 ne l’a pas été immédiatement , nous nous
sommes retrouvés face à un éboulis
difficile à contourner.( Nous avons tout de même à notre actif, l’expérience du
« Champ long »).
Alors, arrière-toute , nous passons
plus à gauche, tournant le dos à la Creu et après quelques tâtonnements,
hourra! nous sommes au pied de la brèche .
Patoufet dans la brèche, n'est pas rassuré. Jo en bas, est prêt à le réceptionner.
Nous découvrons derrière l’aplomb de
la brèche le sentier de la descente . Ça descend sec! Il vaut mieux faire gaffe
et regarder où on met les pieds .
Ne vous moquez pas, à 70 balais de moyenne, les Vambes ne sont pas ridicules.
L’Okapi préfère, dans ces cas là,
descendre en marche arrière…..
Une pause bien méritée permet à la Fure de zoomer le Casot de Francine...
Malgré tout, bien plus loin, rien
n’empêchera l’Okapi d’abord, et ensuite le Caribou, de faire une petite
glissade pour se retrouver, sans aucun mal, sur leur popotin.
Une chute qui permet d'apprécier la beauté des paysages, avec notamment le Château en ruine au premier plan, et la Torre del FAR
en deuxième plan, qui feront l'objet de la prochaine randonnée.
Ceci dit, les Vambes se félicitent
d’avoir pris ce sens de rotation du circuit (point 20, 19, 16, 17, 18, 17, 19,
20 ) et d’avoir réservé une rando toute
particulière à la Creu.
La deuxième rando (acte 2 ) associée à
cette dernière (acte 3) aurait été bien épuisante pour les Vambes…..
Une fois sur la D9 près des voitures,
il est encore tôt (11h45); pourquoi ne pas faire un tour du côté de la
coopérative , nous pourrions en profiter pour étancher notre soif pendant le
pique -nique .
Rendus à la coopé, toutes les Vambes
font leur emplettes.
Le Caribou s'arme de deux biberons pour agrémenter le pique-nique.
Un carton pour l’Okapi, André, Patoufet et Jo.
tout le monde profite du
« passe-droit »de Marcel qui a conservé son tissu relationnel . Merci
Marcel.
Le plein effectué, nous reprenons les
voitures pour nous installer aux abords de la petite « Capella de
les Santes Puel·les » .
Là, nous profitons pleinement des
tables et bancs en béton pour
Comme d’hab, c’est le moment de
décontraction préféré des Vambes .
Un moment délicieux.... L'Okapi embouche la Fure, et le délicieux JAMON offert par Patoufet sera apprécié.
Les deux quilles sont vides... Nos podem estirar !!!
Un moment délicieux.... L'Okapi embouche la Fure, et le délicieux JAMON offert par Patoufet sera apprécié.
Repas terminé, il est temps de rentrer
car demain sera très laborieux .
Petit au revoir à la Chapelle....
Et Patoufet s'incline élégamment devant l'OKAPI, pour saluer sa prestation de Chef du jour et sa fin de Règne.
En effet,
une « sarmenterie » suivie d’une grillade, bien sûr au
casote de Francine, a été organisée. Il faut donc veiller à
faire quelques courses.
Sur notre retour, nous nous arrêtons à
notre troquet devenu désormais habituel, à Estagel pour un dernier verre de l’amitié
Offert par ?
Bien amicalement
L'OKAPI III
NB: Les annotations en couleur sont du Caribou.
Bien amicalement
L'OKAPI III
NB: Les annotations en couleur sont du Caribou.
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