VENDREDI 10 MARS 2017 – LA GRANDE BOUCLE DU VERDOUBLE
ACTE
2
Suite de l’acte 1: La
«dégringolade » des
VAMBES
Pas de Creu de Sant-Marti
PARTICIPANTS : André ROSAT dit La
FURE (photos)
Marcel ROUILLE dit
Le CARIBOU ( photos )
Pierre DELPUECH
dit le LYNX (viennoiseries )
Jean -Louis GARCIA
dit PATOUFET ( voiture )
Michel BARTOLI dit L’OKAPI (chef du jour et voiture)
Nous sommes cette fois bien
décidés à terminer la grande boucle proposée dans l’indépendant . Le
kilométrage restant estimé par notre chef Suprême s’élève à 11km.
Fini les randos de reprise; cette
fois c’est du sérieux !
1-L’okapi sous le prétexte
fallacieux du road -book unique, se voit attribuer de-re-chef le titre de
re-chef du jour .
2- Nous partons à deux voitures .L’une restera
à la coopé et l’autre sera laissée près du casot de Francine (point de départ
de la rando) puisque nous devons arriver avant le pont sur le Verdouble (coté
casote).
Nous avalons sur le parking, les
traditionnelles viennoiseries villelonguettes (merci le Lynx).
Tout a été prévu méticuleusement
. Il est 9h 1/4 et nous attaquons le raidillon laissant le casot sur notre
gauche . Nous montons, montons toujours pour parvenir au sommet du plateau, et
découvrir une superbe vue sur la vallée .
Il commence à faire chaud, et au détour d’un virage, il nous faut
enlever un vêtement malgré le petit vent qui souffle.
-Attention Marcel, tu vas
attraper mal…..Mais, la réponse ne se
fait pas attendre .
« Mais, de quoi je me mêle,
je fais comme je veux, d’abord ! »
« Bon, bon, Marcel . C’est toi qui décide . »
Un peu plus loin, nous croisons
un autochtone descendant de sa
voiture avec sa chienne. Un
ancien chasseur , randonneur , et « ami »d’une Présidente de club
connue aussi de Marcel .
Nous poursuivons sur le plateau
jusqu’à un carrefour (point 7) prenons à gauche parmi les pins et les cèdres,
puis descendons jusqu'à une citerne verte, remontons le long des cyprès, pour
mieux redescendre .
En atteignant un virage en forme
de S, un petit écart vers la gauche nous offre un vue sur Tautavel et son
vignoble .
Puis toujours en descendant,
avant de rejoindre la D 59, nous faisons
la pause hypo dans un virage bien à l’ombre pour notre plus grand confort . La
D 59 atteinte, nous tournons à gauche sur 180-200m et au bout des vignes à
droite, empruntons la piste, et passons devant un gros genévrier.
Pour arriver au sommet de la côte
, nous longeons des arbousiers et devons traverser un champ en friche .
A ce point de notre randonnée la
topographie du terrain prête à confusion avec le topo-guide , tout du moins
pour l’Okapi .
Traverser? tout droit ou par la
gauche ?
Toujours téméraire notre Fure, a
pris sa décision : Il va droit devant dans le champ . Puis , il nous invite à
le rejoindre . Nous nous trouvons face à une fosse remplie de déchets animaliers : sangliers, renards ou
lièvres flottant dans de l’eau croupie .
Il est bien connu que les Vambes
n’ont pas bonne vue; ni même bonne foi . (Cf une rando précédente)
Mes amis quelle odeur ! il reste
au moins aux Vambes le sens de l’odorat
!
Aussi pour ne pas se ‘’sentir’’
plus longtemps agressés par ce fumé pestilentiel, nous infléchissons notre avancée vers le bord gauche du champ
pour continuer notre route.
Nous poursuivons alors parmi les
arbousiers bordant le sentier , passons devant une propriété éponyme pour enfin
déboucher sur le vrai champ en friche du
topo-guide, celui que le chef du jour déjà en perte de lucidité, pensait avoir
atteint.
Mais, pas d’erreur possible car
le champ en friche jouxte la petite route de campagne (point 11).
Nous partons sur la gauche pour
longer le flanc occidental du Pech de Montrodon.
Mais alors, que les 800m indiqués
par le topo-guide nous semblent longs!
Nous avons dépassé les 20minutes
de marche.(1km)
En effet, « la première
parcelle de vignes, à gauche, ne
nous a pas permis de quitter la route pour longer le champ par la gauche »
.
Tant pis, dans l’incompréhension
totale, nous persévérons sur la route toute
droite .
Ah, mais peut-être que ce repère
au loin peut nous sauver.En effet, nous distinguons ,un peu en contre-bas de la
route, un casot entouré de cyprès. Serions-nous sur le bon chemin?
Qu’importe, nous avançons parmi
les vignes à droite comme à gauche et puis, et puis,……. soudain tout
s’éclaircit.
Légèrement sur notre gauche, au
loin, un casot entouré de grands cyprès en bordure de la route (point 13) .Eh
bien voilà, il suffisait d’être patients .
Nous comprenons alors quelle
bévue a été la nôtre ou peut-être celle du topo-guide. « la première
petite vigne à gauche n’était sans doute pas la bonne. En fait, il aurait fallu
poursuivre au delà des 800m pour contourner la belle parcelle de vigne qui
menait au beau casot entouré de 4 beaux cyprès majestueux .
La tardive compréhension ou
mauvaise interprétation du topo-guide trop flou pour nos brillants esprits, est
enfin satisfaite.
Elle a cependant creusé l’appétit
des Vambes .
C’est alors que, n’y tenant plus,
notre vénérable et incontesté chef, pas le chef du jour, ose proposer une solution de pique-nique et
pas de restaurant.(cf le mail du 09/03/ 2017 à l’attention de Patoufet surtout)
Rappelons qu’au départ le
pique-nique était prévu la creu de Sant-Marti .
Il a lu la fatigue sur nos
visages défaits.Il faut à tout prix galvaniser la troupe. Il ne peut mieux
faire que de proposer
_ une rando plus courte
_une grillade au casot de
Francine .
Les visages s’illuminent alors.
« on va faire encore mieux
que la semaine dernière »
« il faut passer à
l’épicerie pour les entrecôtes et les botiffaras »
« il faut cette fois-çi deux
biberons de la coopé » etc ,etc …..
Il ne faut pas longtemps
pour que les Vambes même harassées , au bord de l’épuisement, acceptent une
telle proposition .
Quand il s’agit de se mettre à
table, point de désaccord !
Ainsi nous passons le pont du
Verdouble en direction de chez « Proxi ».
L’un va à la coopé , les autres à
l’épicerie , il ne s’agirait pas que la coopé soit fermée; il est 12h moins
dix.
Les achats faits, nous rejoignons
la C4 Picasso, la garnissons de nos sacs
et prenons le cap du casot non sans avoir ramassé quelques sarments et suquets
pour faire le feu .
Pour passer un tel moment ,
« être les rois » , chacun se met à l’aise .
Changement de T-shirt,
changements de chaussures, ouverture des sacs, déballage de victuailles
……….Tout le monde s’affaire, la vigueur est retrouvée.
Au moment du petit jaune, la petite pose bien-être intervient très à propos pour le
Caribou: Il est captivé par les remarquables et exceptionnelles plissures des
genoux de l’Okapi.
Oui, B.D.C., l’Okapi a un
pantalon de marche dont les bas de jambes se démontent pour devenir un bermuda
quand il fait chaud .
Evidemment, notre ami la Fure,
jamais en reste, « emboite le pas » du Caribou,( bien sûr à propos de
rando).
C’est l’hilarité générale: Rien
n’est épargné à ce pauvre Okapi.Une photo de face , une de profil pour mesurer
l’extension maxi de la peau, et en plus il a droit à des réflexions « mais
, quelle maladie as-tu chopée ?»
« tu es né comme
ça? »……Bref, l’Okapi sent vraiment qu’il est anormal, doit-il encore vivre
avec cette disgrâce qui le défigure et qui le fait déconsidérer au sein des
Vambes , ou doit-il opter pour un lifting des genoux?
Une pensée plus positive devrait
pourtant germer dans l’esprit des camarades randonneurs . En cas de besoin
urgent pour une greffe de peau, les genoux de l’Okapi sont là. Ils ont un donneur tout désigné, et tellement
généreux, lui! Il renonce même à son droit à l’image sur le net .
Ceci étant, son appétit n’est
nullement entamé.
Les Vambes découpent leurs
hors-d’oeuvres ,quiche, saucisson, cambajou, omelette ……Le moment du grand
partage a sonné .
Quel pied, tandis que la braise se constitue!
D’abord les entrecôtes cuites
pile-poil par le Caribou, puis les boudins par la Fure quel régal! L’émotion
est a son comble . D’aucuns pourraient dire « il commence à y avoir
du degré » puisque, force est de constater: il fait soif et les bouteilles
de la coopé sont presque vides . Sacrilège! il va à peine en rester pour apprécier pleinement les toasts au roquefort
concoctés amoureusement par La Fure, « the one » . Uniquement
pour certains seulement, mais qui vouent leur éternelle reconnaissance à
MÔssieur LA FURE .C’est vraiment pas dégueulasse!
Le roquefort magistralement préparé par la FURE...
N'est ce pas Monsieur l'OKAPI....
Nous quittons à regret le casot,
montons dans les voitures pour regagner nos pénates. Sur le retour nous faisons
notre halte à Estagel sous la statue d’Arago .
Nos remerciements vont à André à
cette occasion.
Quant au retour vers Villelongue, dans le C4 Picasso, l’interview
du conducteur à propos de son passager, n’a pas laissé de souvenir marquant.
A contrario, dans le
« corbillard », le rédacteur
de ce compte-rendu
ne pourra que témoigner d’un
remarquable silence .
Coté passager, un Caribou à peine éveillé, à
demi somnolent; et à l’arrière, une Fure
écroulée, la tête renversée, la bouche ouverte et forcément,……….……….sans aucun
venin, tel un bébé.
Ça a été un super rando,
De 9h et quart à 12h , durée donc : 3 heures .
Ça a été un super pique-nique,
De 12h 45
à 14h 45 , un « léger » pique-nique (surtout
pas de restaurant) d’une durée de 3
heures.
Match nul entre rando et
pique-nique, un équilibre que les Vambes se doivent désormais de respecter.
Elle est pas belle la vie des
ROIS?
Okapi 2ème.
Okapi 2ème.
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