VENDREDI 10 FEVRIER 2017 – RANDO DANS
LE MASSIF DE LA CLAPE – DU VALLON DE LA GOUTINE AUX AUZILS.
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André ROSAT et Marcel
ROUILLÉ)
Distance :
11 km
Durée :
3 h 45 hors pauses
Dénivelé :
320 m
PARTICIPANTS :
André ROSAT dit la FURE (Chef du jour)
Michel BARTOLI dit
l’OKAPI
Marcel ROUILLÉ dit
le CARIBOU (voiture).
FALAISES, ROCAILLE, UN VERITABLE OUED PRES DE LA NARBONNAISE,
ET DES PANORAMAS SUBLIMES AUTOUR DE GRUISSAN.
Plus d’un
mois sans activité VAMBANNESQUE pour le CARIBOU, qui se languissait de ces
moments délicieux…. Alors que les VAMBES présentes se délectaient de son
absence !!! BDC.
Soyons
sérieux, et c’est du coup le baptême de la DACIA pour investir le massif de la
Clape et ses roches calcaires du Crétacé inférieur.
C’est non
loin de Gruissan que nous stationnons, et nous délectons des viennoiseries
offertes par l’OKAPI.
La météo
nous a enfin gratifié d’une fenêtre raisonnable, peu ensoleillée, mais sans
tramontane et au contraire un vent humide venu de la mer.
Il est 9 h
20 lorsque nous empruntons un sentier qui suit le lit d’un ruisseau, déjà
caillouteux.
Nous sommes
dans le vallon de la Goutine, et nous longeons de hautes falaises, où nous
distinguons le grand porche de la grotte de la Crouzade.
Il s’agit
d’un site préhistorique majeur, dont les premières occupations remontent à
l’homme de Néandertal.
Nous
remontons le sentier par une voie en corniche, qui longe une succession de
bassins et de marmites, aujourd’hui à sec mais alimentés par une eau claire une
partie de l’année.
En cas de pluie, l'eau dévale fortement ces marmites...
Nous
sortirons de ces gorges par une petite escalade, et Marcel laissera tomber son
bâton de marche au fond d’une crevasse.
La FURE a
été le plus prompt pour récupérer l’objet. Merci la FURE axuride.
Les paysages sont très variés, et nous traversons une pinède qui nous conduit à la Chapelle des AUZILS, après avoir longé le cimetière marin et le jardin botanique de l’Ermite.
C’est ici,
que la pause hypo s’impose.
La chapelle
est actuellement fermée, sa forme actuelle date de 1635, mais ses origines
remontent à l’an 1080.
Après une
bonne demi-heure de pause, nous empruntons un sentier lapiazé, au creux d’une
combe, guidés sur 1 km par des cairns.
De la
caillasse en veux –tu en voilà, on se croirait dans un « OUED ».
Il faut maintenant sortir de ce bazar avec un peu d'escalade...
Il faut
saluer ici la performance du Chef du jour, la FURE qui est resté très concentré
sur l’itinéraire, et en évitant le piège d’un carrefour mal défini à partir
duquel il fallait quitter le balisage.
C’est ici
que quelques années en arrière, le Caribou en compagnie d’un Peruano
particulièrement bavard, s’est royalement trompé d’orientation, et nous nous
sommes ainsi perdus dans le massif de la Clape.
Nous
débouchons en haut des falaises, avec pour récompense, un panorama superbe.
Une brèche
rocheuse bien identifiée par le Chef du jour, nous permettra de descendre de
cette falaise, pour atteindre un sentier en surplomb.
Nous
longeons les voies d’escalade, et sommes admiratifs d’apercevoir deux sportifs
en train d’escalader.
Plus loin,
une petite sente nous conduit vers un thalweg, et nous entamons une montée un
peu rude, qui doit nous amener à nouveau au- dessus des falaises.
Il est 13 h,
le Caribou sent arriver une hypo, et demande l’arrêt pique-nique.
Cela tombe
bien, un abri circulaire de pierres sèches nous invite à la pause, et de surcroît
nous offre un joli point de vue sur Gruissan.
Le meilleur
moment arrive, la flasque est dégainée et agrémentée par les olives de l’Okapi.
La Fure
envoie les textos avec toujours le sourire malicieux à l’adresse des absents…..
Certains ne tarderont pas à répondre.
Le Caribou
est concentré sur son omelette, il faut se refaire la cerise.
Ces moments
sont délicieux, et en cette période pré-électorale, le ¼ d’heure politique a
remplacé le ¼ d’heure scientifique habituellement animé par l’Okapi.
Avec le café
délicieusement préparé par l’Okapi en l’absence du Cabrit, nous allons déguster
l’excellente galette frangipane offerte ce matin par Victor.
QUE DU
BONHEUR LES AMIS !!!
A 14 h 15
nous repartons sac au dos, pour atteindre rapidement le sommet de la colline
qui nous offre encore une vue panoramique sur les étangs de la Narbonnaise, la
mer, et les falaises de Leucate.
La descente
sera une simple formalité, et nous rejoignons le point 3 au- dessus des
marmites qui nous conduit à 15 h pétantes au DUSTER DACIA que Marcel aperçoit
avec soulagement.
Un petit
détour sur le port de Gruissan, pour apprécier les rafraîchissements offerts
par le Caribou, ravi de cette belle journée.
Encore une
fois, quelle belle Rando, et que de beaux panoramas, qui ont charmé les VAMBES
présentes.
Bien
amicalement
Marcel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire