VENDREDI 20 MAI 2016-RANDO LA GRANDE BOUCLE DE TAILLET
(Texte: Pierre DELPUECH)
(Photos: Marcel ROUILLÉ)
La boucle de TAILLET
Marcel le Caribou
Jampy le Cabrit (voiture)
Michel l’Okapi (Viennoiseries)
Pierre le Lynx (pot à St Jean)
Distance 11km
Durée 3h 15 hors pauses, visites et pic-nique
Dénivelé 350 m
Départ vers 7h45 de chez le Caribou nous atteignons Taillet une heure plus tard sans avoir oublié de faire halte chez Victor. Après s’être chaussés et avoir dégusté les viennoiseries offertes par l’Okapi nous attaquons la boucle de Taillet à 9 heures.
C’est avec un temps magnifique sans vent (ce qui est rare ces derniers temps) que nous quittons Taillet.
Après être passé devant une fontaine signalée par le Topo-guide sûrement pour son absence d’interêt, nous empruntons un sentier qui nous amène à une large piste forestière descendante. Nous ignorons selon les consignes les nombreux départs à droite et après de multiples épingles à cheveux nous atteignons l’entrée du Mas Bordes que nous avions pu admirer du chemin.
Après une halte hydratation nous atteignons un petit mas où nous sommes accueillis par deux chiens aboyeurs, qui finalement se révèlent peu courageux. Un peu plus loin un sentier à petites marches nous attend alors que nous attendons notre ami le Caribou qui s’est lancé dans une interminable conférence téléphonique. Ce dernier en proie à une allergie printanière a par ailleurs déjà consommé un paquet de mouchoirs en papier.
Le sentier nous amène après une petite grimpette aux abords du hameau de Nostre Senyora de la Roure où nous découvrons une charmante petite église du même nom, à l’intérieur de laquelle nous découvrons caché par un rétable de belles peinture médiévales.
Le retable daté de 1561 cache un bel ensemble de fresques médiévales aux couleurs vives. Un véritable chef d'œuvre, classé monument historique en 2006.
Les VAMBES se recueillent dans la Chapelle de Notre Dame du ROURE qui date de 1228, et qui est au cœur d'un hameau de TAILLET.
Nous profitons d’un banc placé à coté de la porte de l’église pour sacrifier à la sacro-sainte pause Hypo.
C’est la que nous frôlons la tragédie: le caribou est dans tous ses états. Il ne trouve plus sa banane (le fruit). C’est au moment où l'OKAPI allait offrir avec générosité la moitié de la sienne que « Oh Miracle » Marcel la découvre cachée dans une poche extérieure de son sac. La pause peut donc se dérouler normalement.
Revenant sur nos pas nous retrouvons la forêt de chênes que nous quittons pour une belle cerisaie quelque peu décimée par endroits .
Voyez donc les gourmands !!!
Attention, le Canigou nous surveille...
Après avoir dégusté avec modération quelques cerises et réparé pour le Lynx un oubli fâcheux et compromettant pour la suite de la randonnée…..nous revenons dans le sous bois et après une montée moyennement escarpée nous retrouvons la fameuse D63 que nous avons déjà plusieurs fois coupée.
C’est la où nous prenons l’option de la boucle courte. Une ballade de 3,6 Km sur le bitume offrant peu d’interêt, d’autant plus que la chaleur commence à se faire sentir.
Après une montée de 900 mètres au cours de laquelle nous avons pu admirer : l’église de N.S. de La Roure en contrebas, les Albères, une partie de la plaine du Roussillon et au loin la grande bleue. Nous dépassons le chemin du mas Sale qui d’après le Caribou n’a rien à envier au mas Thique.
Nous prenons alors la piste DFCI et découvrons au mas Font l’élevage de lamas qui nous regardent avec curiosité et interêt. Ce qui n’est pas le cas d’un autochtone occupé à nettoyer le bord du chemin avec un roto-fil.
Par chance le Patou gardien du troupeau devait faire la sieste et il ne s’est aperçu de notre présence qu’une fois que nous avons traversé le mas. C’est accompagné de ses aboiements que nous avons continué sur la piste en direction de Taillet.
La piste monte régulièrement et le soleil est de plus en plus chaud. Sur la gauche nous admirons le Canigou, Taulis et St Marsal. Marcel est parti en éclaireur pour trouver un coin pic-nique convenable.
C’est la que l’absence de Patoufet spécialiste du genre se fait cruellement sentir. Dépités nous sommes résignés lorsque l’Okapi découvre au détour d’un virage l’endroit idéal: sous les chênes un petit talus où l’herbe vient d’être tondue.
Il est 13 heures. Le sourire revient d’autant plus que l’heure de la Sainte Flasque vient de sonner. Après cet instant de félicité chacun s’occupe de son repas. Puis vient le moment du café offert par le Cabrit agrémenté par les délicieux gâteaux (sans gluten) de Brigitte.
Après une courte sieste nous retrouvons la voiture du Cabrit.
C’est le temps des cerises et nous faisons une halte à Céret afin de nous ravitailler.
N’ayant pu nous garer au centre ville, nous poussons jusqu’à St Jean Pla de Corts pour boire une bonne bière bien fraiche.
LES VAMBES INVESTISSENT:
JAMPY a investi dans des chaussures, et le LYNX dans un 4X4. Deux investissements qui ont pratiquement la même forme, mais pas le même prix !!!!!
Dès cet automne, les cèpes n'ont qu'à bien se tenir....
Amicalement
Pierre le LYNX.
NB: Les commentaires sous les photos sont du CARIBOU.
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