LA GROTTE DES TRABUCAIRES
ET LE PIC DES SALINES
…UNE RANDO UN PEU SALEE
(Texte: André ROSAT)
(Photos: André ROSAT et Marcel ROUILLÉ).
Vendredi 4 décembre 2015
Distance :
14 km
Dénivelé :
600 m
Durée : 5 h 30
Participants : Michel
BARTOLI dit l’Okapi
Pierre
DELPUECH dit le Lynx
Jean-Pierre FLAJOLET dit le Cabrit
( voiture )
Jean-Louis
GRACIA dit Patoufet ( voiture )
André ROSAT dit
la Fure, Chef du jour
Marcel
ROUILLE dit le Caribou
Compte tenu de l’enjeu importantissime de cette rando qui
est de trouver enfin la fameuse grotte des Trabucaires, le choix judicieux d’un
Chef du jour mature et compétent s’est clairement imposé dans la semaine pour
cette grave mission et c’est tout naturellement sur la Fure que s’est porté ce
choix. Merci de votre confiance , mes amis !
Dès 7 h 30, les
Vambes se retrouvent donc chez notre Laeder Maximo. Sauf le Lynx qui respecte scrupuleusement son
petit quart d’heure de retard. Une certaine tension est clairement palpable
dans le groupe (sauf le Lynx ) devant
l’importance du défi qui nous attend. Ginou essaie gentiment de détendre
l’atmosphère en nous faisant admirer la magnifique crèche
« caribouesque » réalisée par leurs petits enfants qu’il faut féliciter.
Chez le CARIBOU, nous attendons Pierre qui aura finalement une bonne excuse pour expliquer son retard.
Après la halte
habituelle chez Chantal, nous atteignons
sans encombre les Fontaines de Fontfrède. Le plafond dans la plaine était
particulièrement bas avec un peu de « boïre » mais en grimpant,
au-delà de Céret, nous sommes
maintenant au-dessus des nuages, sous un
ciel bleu azur et ensoleillé ce qui permet à la Fure de réaliser quelques
splendides photos de notre Canigou.
Nous sommes au dessus d'une mer de nuages....
Que c'est beau....
Les préparatifs
sont rapidement pliés et les viennoiseries de la Fure prestement englouties ; il faut dire
qu’en plein nord et à l‘ombre, ça pince un peu.
A peine les viennoiseries englouties, nous attaquons un raidillon...
A 9 h 45, c’est donc le départ
avec d’entrée de jeu un raidillon « d’aqueixes » qui a le don d’emballer le péristaltisme
intestinal du Chef suprême. Le Caribou sollicite poliment un instant de
recueillement et s’isole vers la gauche ; instinctivement le reste du
groupe, autant par discrétion que par protectionnisme olfactif, s’engage sur le
sentier de droite, tous respectueux que
nous sommes de cet intense moment de communion du Marcelou avec Dame Nature à
laquelle il va confectionner avec amour, un magnifique cairn d’engrais organique.
Décidemment les cairns sont une spécialité
de famille chez les Caribous !
Une fois terminé
sa parenthèse méditative, Caganer Marcel
, bien allégé et donc forcément plus
lucide bat le rappel et nous enjoint vertement de reprendre le droit chemin.
Marcel retrouve le bon sentier.... Et le GR10..
La Fure, le pauvre, ne fera pas l’économie d’une volée de quolibets désobligeants, émanant de quelques velléitaires aigris. Mais loin d’être déstabilisé par ces minables perfidies, le Chef du jour va prendre la tête de l’expédition, position qu’il ne quittera plus de cette journée qui sera, disons-le tout net, un parfait sans faute.
Après être
descendu puis remonté dans une grande hêtraie par un sentier incertain masqué
par un épais tapis de feuilles mortes bien casse gueule, nous parvenons au
Cortal d’en Jacques.
Pierre sur un sentier feuillu....
André au coeur d'une belle hêtraie...
Et sur ce terrain glissant, l'OKAPI en est à 3 de chute...
Il faut alors emprunter à droite le G.R 10 pour nous
diriger vers le Col del Pou de la Neu. Le parcours est assez chaotique et vers
11 h vient le moment bienvenu de la pause hypo à un carrefour de chemins ou
Marcel , venu seul il y a quelques années, s’était égaré.
Progression du groupe sur un terrain accidenté..
Ayant repris notre
progression, nous finissons par atteindre une petite source et c’est là qu’il
faut être vigilant !
Et voilà la petite source qu'il ne faut pas louper... (bravo le chef du jour).
Nous devons tourner à gauche puis serpenter en zig
zag par une belle grimpette avant de franchir une large combe puis continuer à
grimper. Encore quelques efforts et peu avant midi nous atteignons enfin notre graal du
jour : la Cova dels Trabucaires qui n’est qu’un petit abri sous roche
d’une dizaine de mètres de long constitué de deux branches reliées par un
pertuis rocheux. Vite quelques photos de
groupe pour immortaliser la scène !
Le premier arrivé sur le site de la grotte, est la FURE qui a pris cette 1 ère photo.
Rapidement, nous visitons l'intérieur..
Le Lynx inspecte ces lieux historiques...
Ci-dessus et ci-dessous, deux superbes photos prises par le Lynx...Beau souvenir de la grotte des TRABUCAYRES.
Au pied de la grotte, Pierre le Lynx nous raconte l'histoire des MALAKOFF de la maison CEMOI.
Marcel ne résiste pas au plaisir de la dégustation, et présente les MALAKOFF offerts par Pierre.
L’Okapi et la
Fure sont apaisés : leur précédent échec est effacé à jamais ! Le groupe
prend alors la décision de continuer à grimper jusqu’ au col pour y
faire notre pique-nique. En attendant un peu de repos s’impose. Et nous
bénissons le Lynx qui nous régale le palais de quelques « Malakoff »
, les vrais !
Pour s'éloigner de la grotte, il faut descendre ce que nous avons monté, et l'Okapi comme les autres doit s'accrocher aux branches....
Après avoir
regagné le G.R 10 au niveau de la petite source, nous reprenons la longue et
éprouvante montée vers le col à travers la forêt au milieu de nombreux rochers.
Un dénivelé très rude.... Il faut s'aider avec les racines des arbres.
Un joli roc sur lequel s'installe le Lynx tel un aigle, nous offre un joli point de vue.
De temps en temps, le chef du jour fait un point de la situation. Nous sommes encore loin du col du puits de la neige où nous devons pique-niquer.
Du roc nous avons une belle vue sur le Canigou....
Et sur la vallée de la VALLERA.
Nous longeons le pied de grandes falaises, franchissons un large éboulis, apprécions le panorama de la Vallera dominée en arrière-plan par le majestueux Canigou puis repartons dans la hêtraie par un chemin toujours plus chaotique et pentu.
Nous longeons les falaises...
La pente devient très raide....
Nous traversons un énorme pierrier...
Marcel victime d'une HYPO est épuisé....
Un dénivelé très rude.... Il faut s'aider avec les racines des arbres.
Un joli roc sur lequel s'installe le Lynx tel un aigle, nous offre un joli point de vue.
De temps en temps, le chef du jour fait un point de la situation. Nous sommes encore loin du col du puits de la neige où nous devons pique-niquer.
Du roc nous avons une belle vue sur le Canigou....
Et sur la vallée de la VALLERA.
Nous longeons le pied de grandes falaises, franchissons un large éboulis, apprécions le panorama de la Vallera dominée en arrière-plan par le majestueux Canigou puis repartons dans la hêtraie par un chemin toujours plus chaotique et pentu.
Nous longeons les falaises...
La pente devient très raide....
Nous traversons un énorme pierrier...
Marcel victime d'une HYPO est épuisé....
Le souffle court,
nous parvenons à l’excavation du vieux
puits à neige partiellement détruit et dont ne subsiste que la partie
inférieure.
Nous arrivons enfin au puits à neige, au coeur d'une belle forêt de hêtres...
Une pause devant le puits....
Les derniers hectomètres de l’ascension sont rudes, arrachant à certains des râles familiers. Et c’est un soulagement pour chacun de parvenir enfin au Col del Pou de la Neu à la frontière avec l’Espagne. Chapeau à Patoufet qui a été héroique !
Et enfin l'arrivée au col.
Nous arrivons enfin au puits à neige, au coeur d'une belle forêt de hêtres...
Une pause devant le puits....
Les derniers hectomètres de l’ascension sont rudes, arrachant à certains des râles familiers. Et c’est un soulagement pour chacun de parvenir enfin au Col del Pou de la Neu à la frontière avec l’Espagne. Chapeau à Patoufet qui a été héroique !
Et enfin l'arrivée au col.
Devant le vent
assez violent et frais, nous choisissons un endroit bien abrité pour notre
pique-nique. Il est 14 h et nous sommes « ben madurs ». La sainte et
réparatrice flasque s’annonce la bienvenue. La troupe se régénère, se remplit
la panse et retrouve vite sa bonne humeur. Après ces frugales agapes, certains
s’évadent un instant dans les bras de Morphée mais il ne faut pas trop traîner
car nous n’avons effectué que la moitié de la boucle.
Santé les amis....
Alors que le lynx se fait servir le café...
Patoufet s'abandonne à la sieste...
Santé les amis....
Alors que le lynx se fait servir le café...
Patoufet s'abandonne à la sieste...
A 15 h 15 , c’est
le départ direction le Pic des Sa.. sa …sa… salines. Nous longeons un bon
moment la frontière à travers genêts et fougères. ça grimpe sec et cette
reprise post prandiale s’avère douloureuse. A partir du premier Pas del Cavall
, le sentier devient plus chaotique pour ascensionner le pic par sa face nord.
En montant vers le pic, vue sur le lac de DARNIU côté Espagne.
Pic des Salines à 1333 m.
Le groupe au pic.
Vue sur le Canigou....
Vue sur les viaducs de la route d'Espagne...
En montant vers le pic, vue sur le lac de DARNIU côté Espagne.
Pic des Salines à 1333 m.
Le groupe au pic.
Vue sur le Canigou....
Vue sur les viaducs de la route d'Espagne...
Et nous voici au
point culminant de la journée qui nous offre un superbe panorama à 360° avec le
massif du Canigou, la plaine du Roussillon, le Perthus et coté espagnol
l’Ampurdan, le Lac de Boadella puis la Baie de Rosas dans sa brume. A l’autre
extrémité de la plateforme, la boîte à lettres musicale se trouve toujours à sa place mais vide de tout message.
Nous plongeons
maintenant dans la descente par le versant nord-est bordé de genêts et de
genévriers. Il faut ensuite longer la ligne de crêtes jusqu’au deuxième Pas del
Cavall et poursuivre notre longue descente.
Pause au carrefour des pistes..
Pause au carrefour des pistes..
Une nouvelle
pause s’impose à un carrefour de pistes ou , me semble-t-il, nous avions pique-niqué une fois précédente.
Mais le temps passe et il ne faut pas trop traîner. Nous finissons par
atteindre le Col de Cireres. Les bavardages se font plus parcimonieux et les
organismes sont un peu éprouvés.
Arrivée au col de CIRERES.
Arrivée au col de CIRERES.
La luminosité
commence déjà à baisser lorsque nous rejoignons le Cortal d’en Jacques et une vigilance accrue ne nous fera pas éviter
quelques chutes ou glissades sur le tapis de feuilles masquant les difficultés
du terrain.
La nuit nous attrappe sur la fin de la rando, rendant l'orientation difficile...
Et c’est donc vers 17 h 30 alors que la nuit tombe que nous regagnons les bagnoles aux Fontaines. Nous avons notre dose et cela mérite quelques étirements sous la houlette du Caribou, chef de cœur.
Enfin les voitures.... Patoufet préviens sa jeune épouse..
Pendant que d'autres s'étirent...
Allez !!! Il est tard, on démarre.
La nuit nous attrappe sur la fin de la rando, rendant l'orientation difficile...
Et c’est donc vers 17 h 30 alors que la nuit tombe que nous regagnons les bagnoles aux Fontaines. Nous avons notre dose et cela mérite quelques étirements sous la houlette du Caribou, chef de cœur.
Enfin les voitures.... Patoufet préviens sa jeune épouse..
Pendant que d'autres s'étirent...
Allez !!! Il est tard, on démarre.
Fourbues mais
satisfaites, les Vambes ont
aujourd’hui enfin vaincu la malédiction
de la Grotte et passé une bien belle journée. C’est donc les jambes lourdes
mais le cœur léger que nous avons regagné en douceur et par nuit noire Villelongue vers 19h 15. Dormez tranquilles,
mes bons amis, la Fure a veillé sur vous « tot el dia »
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
La Fure
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