VENDREDI 24 OCTOBRE – RANDO LA FORÊT COMMUNALE DU VIVIER.
(+ COL DE BENTA FRIDE 992 m).
Photos : André ROSAT
Texte : Marcel ROUILLÉ
Distance : 12,5 km
Dénivelé : 620 m
Temps réel hors pauses : 4 h 15
PARTICIPANTS : André ROSAT
(voiture)
Vincent ROUZIE (chef du
jour)
Michel BARTOLI
Marcel ROUILLÉ
UNE RANDO AU DENIVELE INTELLIGENT !!!
Dès 6 h 30 du matin le téléphone sonne
chez le CARIBOU. Le PERUAN a son genou en délicatesse, et Joseph et Pierre ont
été confrontés cette même nuit à des soucis de santé…. Ah la
bleusaille !!!! Ce n’est plus ce que c’était.
Bref au lieu d’un groupe de 7 VAMBES,
nous nous retrouvons à 4 pour le départ.
Nous ne pouvons traverser St Paul de
Fenouillet sans que le CARIBOU s’approvisionne en biscuits de St Paul. Bonne
surprise au café du même village, c’est une cliente du Domaine CHALLULEAU, qui
tient le bistrot.
Marcel a retrouvé une ancienne jeune cliente de son passé récent.
Finalement, il est comme d’HAB, 9 h 05
lorsque l’équipe est prête à démarrer, après avoir dégusté les viennoiseries
offertes par Marcel.
LE VIVIER est une petite commune de 80
habitants, au cœur du Fenouillèdes, dominée par un Manoir Renaissance en ruine.
A peine descendu de voiture, Marcel tombe sur un cèpe "méringué".
Nous avons le plaisir de rencontrer
l’ancienne BOUCHERE du village, qui nous explique qu’il n’y a plus aucun
commerce en activité.
Les habitants que nous rencontrons sont
très gentils, et on perçoit chez eux, un grand besoin de communication.
Nous atteignons rapidement la forêt, et
le sentier grimpant est agréable avec sa pente douce.
La météo est encore une fois au top,
avec un ciel azur, et une légère brise à peine perceptible dans la forêt.
Le 1er étage de la forêt est constitué par des buis et des chênes verts...
Après avoir franchi un premier étage
forestier avec des chênes verts et des châtaigniers, nous traversons maintenant
une forêt de hêtres d’une grande beauté.
Place maintenant à la forêt de hêtres....
Nous nous autorisons une petite chasse
aux champignons, qui s’avérera infructueuse.
Le dénivelé intelligent permet à Marcel (des fois) d'être devant...
Heureusement, Vincent fera provision de
châtaignes pour sa « jolie Maman » qui en raffole.
Le sentier continue à grimper sûrement,
et raisonnablement, et au bout d’une heure, c’est le temps de la pause hypo.
Cela fait exactement 1 h qu'on marche, et Doc la FURE impose la pause hypo....
La reprise se fait en douceur, mais la
configuration du sentier va changer. D’un sol feuillu, nous passons à un chemin
plus étroit, caillouteux, et surtout plus montant.
C'est reparti, mais attention le sentier va devenir très grimpant....
C’est là que nous croisons deux
passionnés de VTT, dont l’un (Jean Marie ALARY) est un confrère de Marcel
propriétaire d’un Domaine, qui produisait sur la commune de Caudiès un
excellent Chardonnay, et en particulier la cuvée « Grain d’Orient ».
Il faut que partout où l’on passe, on
croise une connaissance du Caribou pensera l’OKAPI.
En plus, ces rencontres sont l’occasion
d’une pause bienfaisante, surtout que la pente devient de plus en plus ardue.
(Il faut bien se taper les 620 m de dénivelé !!!!).
Nous sommes tous éblouis par la beauté
de cette forêt qui est une des plus belles hêtraies du département. En plus,
l’OKAPI nous impose silence pour écouter un canard qui cancane, alors qu’il
s’agissait d’un corbeau !!!! Des fois la lucidité ?
Le CARIBOU est ébloui par la beauté de cette forêt de hêtres....
Quelle belle forêt....
Avant d’atteindre la crête, nous
admirons cinq hêtres remarquables, dont les troncs atteignent 6 m de
circonférence.
NO COMMENT !!!!
Enfin, le col des 4 chemins nous offre
une vue géniale sur la vallée de Sournia, la forêt de Rabouillet, et sur le
Canigou. Cerise sur le gâteau, on devine même la Tour de la Massane qui pointe
son nez au- dessus des crêtes, près de la grande bleue. Il est 12 h.
Arrivée au col des 4 chemins....
Un plat herbeux nous parait idéal pour
une pause contemplative, et pourquoi pas pour le coin pique-nique ?
Que nenni dira la Fure, il faut aller
au col de BENTA FRIDE où l’on peut trouver des champignons selon les
indications de l’ami de Marcel.
Ce col n’est pas sur notre circuit, et
nous devrons revenir au col des 4 chemins, ce que nous ferons au bout de ¾
d’heure, la chasse étant toujours infructueuse.
Les MECS, voilà la vue que nous avons du coin pique-nique !!! Putain, il y en a qui paierait cher pour un tel cadeau !!!!!
Enfin le pique-nique, le moment ROYAL
dira le CARIBOU, le moment choisi pour envoyer quelques textos, dès que la
flasque offerte par Vincent et l’OKAPI est de sortie.
A l'apéro, Vincent en communion avec son fils THYMEO se contentera d'un biberon....
DES MOMENTS PRECIEUX....
Quel bonheur de vivre ces moments en se
délectant des gourmandises apéritives de l’Okapi, dans un cadre splendide,
devant la sentinelle Canigou qui semble valider notre bien- être.
C’est aussi le moment des grandes
réflexions philosophiques.
Un débat s’engage pour noter les
différences de sens entre le DEBARDAGE ET LE DELESTAGE.
Nous arriverons après un quart d’heure
de débat aux définitions suivantes:
Le débardage, c’est lorsque on sort les
troncs de la forêt.
Le délestage, c’est lorsque on dépose
l’étron dans la forêt.
En l’absence du CABRIT, nous n’aurons
pas droit au café pour marquer la fin du pique-nique, mais nous constatons que
« LA SIESTE » devient un élément incontournable de nos randonnées, ce
phénomène étant favorisé par la climatologie chaude et douce du moment, et peut
être aussi par l’âge des intervenants.
Après l'effort philosophique, LA SIESTE dans tous ses états !!!!
Marcel se réveille le premier, et
constatant qu’il est 14 h 30 actionne son sifflet de survie, interrompant de
façon brutale le profond sommeil de ses collègues, et la FURE a du mal à s’en
remettre.
Avec ce départ précipité, le Caribou
s’écorchera la main, en voulant ouvrir une barrière à bétail.
L’intervention de Vincent et sa trousse
à pharmacie évitera une syncope au Chef Suprême.
Vincent....Infirmier du jour !!!
Inutile de préciser que Vincent
marquera ainsi de précieux points en vue de sa titularisation.
Il nous reste environ la moitié de la
distance à parcourir, mais cette fois sur une pente raisonnablement
descendante. Le pied après le pique-nique.
Concertation avant le départ...
Avant d’atteindre le point 6 où se
trouve un hêtre remarquable nommé : LE FAJA D’EN BAILLETTE, Roi de la
forêt avec ses 30 m de haut et 6 m de circonférence, nous croisons un petit
groupe de promeneurs qui nous vaut une discussion bien sympathique.
Au fil des rencontres, une petite causerie s'impose....
Le
Roi de la forêt sera photographié sous tous les angles par notre ami la
FURE.
LE ROI DE LA FORET....
La FURE est monté sur un arbre pour nous photographier.... devant sa majesté....
L'OKAPI tel un berger en reste BABA !!!!
Au départ de ce lieu magique, nous
hésitons longuement pour trouver le sentier qui n’est plus balisé. Le Chef du
jour assumera, et nous nous enfonçons dans le ravin, sur un sentier recouvert
de feuilles, et joliment arboré de grands hêtres.
Sur le sentier feuillu, nous nous enfonçons dans la forêt....
Un forêt presque lugubre.... IL EST ENVIRON 16 H ...Et il fait presque nuit....
Durant plus de six siècles, la famille
DU VIVIER organisa la vie dans ce secteur du Haut-Fenouillèdes.
C’est vers 17 h que nous retrouvons la
commune, avec une belle vue sur son Manoir, et le passage devant l’église
Sainte Eulalie.
Magnifique prise de vue de la FURE, sur LE VIVIER, son MANOIR.....
Et son église Sainte EULALIE.
Enfin.... Conformément aux prévisions du CARIBOU, après 4 h 15 de marche hors pauses, il est appréciable de se changer.
Les rafraîchissements offerts par
Marcel ont été appréciés.
La FURE nous ramenera tranquillement et
en toute sécurité vers nos terres, mais avant de quitter le Fenouillèdes, nous
ferons une petite pause pour admirer le « ROC VERGES » au-dessus de
la commune d’Ansignan, que nous avons escaladé cet hiver.
Le ROC VERGES dans toute sa splendeur.
Encore un bon moment ou beauté des
sites, sérénité et convivialité ne sont pas des vains mots.
Bien amicalement
Marcel.