23 MAI
2014 – RANDO LE CHATEAU D’ULTRERA ET L’ERMITAGE NOTRE – DAME – DU – CHATEAU
(Texte
marcel ROUILLÉ, photos André ROSAT)
Distance……………. 15 km
Durée………………….. 4 h 30
Dénivelé………………. 540 m
PARTICIPANTS : Michel BARTOLI (voiture)
Jacques MARTRE (voiture)
Dominique MARTRE
André ROSAT (chef du jour)
Daniel ROGER
Marcel ROUILLÉ
UNE BELLE
JOURNÉE ET DE BEAUX PAYSAGES
Toute cette belle équipe est au RDV dès 7 h 30 chez le
CARIBOU.
Une petite confusion sur le point de départ dans la vallée de
LAVAIL, nous fera perdre ½ h, mais ne nous empêchera pas de dévorer les
viennoiseries offertes par Marcel.
C’est bien au panneau de la Chapelle St FERREOL DE LA PAVE que
démarre le sentier de notre randonnée.
Nous suivons en pente douce un chemin séculaire où l’on
aperçoit encore les traces des charrois.
Marcel devant ? MOMENT RARE.
Nous arrivons rapidement à la chapelle, qui était le cœur
d’une paroisse établie dès 1286.
LA CHAPELLE DE LA PAVE.
Ce point stratégique est bordé par la rivière MASSANE dont la
force des eaux permettait de faire tourner un moulin.
Ce joli coin est un havre de paix.
Le sentier passe devant les ruines du mas BARDE, puis grimpe
sévèrement pour atteindre la Font del Bosc pour une pause bienfaitrice.
La grimpette devient âpre parmi les chênes liège, les bruyères
arborescentes, et les micocouliers que seul Marcel a remarqué.
Avec le dénivelé, c’est bien connu, la vue se dégage sur la plaine
du Roussillon, la grande bleue, et la magnifique vallée de LAVAIL chaperonnée
par la Tour de la MASSANE.
Nous arrivons au pic St Michel où des fouilles archéologiques
sont programmées.
Ces prospections, ont appris l’existence d’habitats
wisigothiques des Ve et VIIe siècles, ainsi qu’une agglomération du haut moyen
âge de 7650 M2 sur les 3 hectares du Castrum.
Le Château d’ULTRERA dont il ne reste que les ruines est en
position sommitale, et constituait un point stratégique entre la plaine et les
Albères.
ULTRERA EST EN HAUT !!!! PAR OU FAUT-IL PASSER ?
Il faut encore une sévère grimpette, et nous nous demandons
par où passer lorsque nous sommes au pied de la falaise.
POUR MARCEL ET OKAPI CA MONTE DUR....
En ordre dispersé, tout le monde arrive, même si le CARIBOU (bon
dernier) n’a pas pris la voie la plus facile.
OH CARIBOU FAIT GAFFE OU TU T'EMBARQUES !!!!!
Nous passerons un bon moment sur ce sommet chargé d’histoire,
qui nous offre une vue somptueuse.
LE CANIGOU BIEN SUR
LA VALLEE DE LAVAIL ET LA MASSANE....
LA PLAINE DU ROUSSILLON ET LA GRANDE BLEUE...
La fortification ruinée épouse les formes de l’éperon rocheux,
et on peut observer les bases du donjon, et les pans de mur de la chapelle Ste
Marie.
LES RUINES
Après le traité des Pyrénées, le château est détruit en 1675
et les matériaux sont réemployés à la construction de l’Ermitage Notre Dame du
Château, que nous surplombons et que nous allons rejoindre après une sévère
descente.
NOTRE DAME DU CHATEAU... EN BAS.
A noter que Daniel fera toute la descente « pieds
nus » !!!!!
Non pour une quelconque pénitence, mais parce que ses
chaussures glissent, et que la sole de ses pieds encornée, est plus
sécurisante.
Le site de l’Ermitage est splendide et nous décidons que ce
sera notre lieu de pique nique.
CE SERA NOTRE LIEU DE PIQUE NIQUE...
Mais avant, nous souhaitons nous rendre au four solaire du
Padre HIMALAYA (prêtre catholique et inventeur Portugais qui commença les
premières expériences au monde de four solaire en 1900.
Il faut pour s’y rendre rejoindre le col del BUC.
Il est 13 h lorsque nous retrouvons l’Ermitage pour un pique
nique avec un point de vue sublime.
UN JOLI COIN PIQUE NIQUE..
Un pique nique agrémenté en plus de la flasque par une
bouteille de Côtes du Roussillon amenée par Daniel.
Nous aurons la visite de Joël, le gardien des lieux, de deux
sympathiques randonneuses venues d’Indre et Loire et semble t-il attirées par
l’OKAPI, et enfin un couple de Sitelles qui a mobilisé notre curiosité.
JOEL ET LES DEUX RANDONNEUSES..
Point remarquable de ce pique nique, en l’absence du CABRIT,
nous avons eu le café servi dans un service avec une vraie
cafetière !!!!!! La classe quoi….
AVEC LES EXPLICATIONS HISTORIQUES DU CHEF DU JOUR.
Bon, il faut reprendre la boucle, sous la chaleur, avec
d’abord une descente très glissante, puis des faux plats montants.
DAN EST TOUJOURS PIEDS NUS...
MICHEL EST RAVI, IL DANSE LA SARDANE AVANT DE REDSCENDRE. IL FAUT DIRE QUE LE SOLEIL COGNE !!!!!
Merci aux chauffeurs qui nous ont ramenés à bon part pour une
douche bienfaisante.
LE CARIBOU.
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