lundi 24 novembre 2014

21 NOVEMBRE 2014 – RANDO ROSAS /CALA PELOSA
Photos André ROSAT
Texte Marcel ROUILLÉ

Distance : 14 km
Dénivelé : 550 m
Durée hors pauses : 5 h
PARTICIPANTS : JP FLAJOLET (voiture)
                             André ROSAT (voiture)
                             Pierre DELPUECH (Chef du jour)
                             Michel BARTOLI
                             Vincent ROUZE
                             Joseph FOURQUET
                             Marcel ROUILLÉ

OBJECTIF : REALISER LA BOUCLE DU CAP CREUS EN TOTALITE.

Voilà un bon plan, mijoté la semaine dernière par notre ami Pierre, qui visiblement a mobilisé les VAMBES.
L’idée, est de démarrer du côté de ROSAS, et par étapes rejoindre PORT DE LA SELVA en passant par CADAQUES.
Nous aurons fait ainsi le tour du mythique CAP CREUS.
La 1ère étape doit nous conduire de CANYELLES GRANDES (ROSAS) à CALA PELOSA.

C'est au point rouge que se trouve la CALA PELOSA.

La 2ème étape devrait partir de CALA JONCOLS jusqu’à CADAQUES.

C’est un groupe très enthousiaste, à l’idée  de cette RANDO exotique, qui s’est retrouvé dès 8 h chez le CARIBOU, avec un forfait de dernière heure du PERUAN dont le genou n’a pas résisté au massacre de la bataille Indienne de WONDED KNEE.

A 10 h nous sommes prêts à attaquer le CAMI DE RONDA au départ de ROSAS après avoir dégusté les excellentes viennoiseries offertes par le CARIBOU.



L'OKAPI vient au secours de JAMPY qui a des problèmes de fuite à la cafetière !!!!
AÏE BON DEU....


Le ciel est un peu nuageux, pas de vent, et la T° douce oscillera entre 15° et 20°.
Marcel avait annoncé une absence de dénivelé (puisque nous suivons le bord de mer), mais nous avons vite compris que cette annonce serait erronée.
En effet de CALA (criques) en CAP, nous n’arrêtons pas de monter et de descendre, ce qui nous vaudra un dénivelé positif cumulé de 550 m.
Nous allons cheminer, en passant successivement :
 CAP TRENCAT
CALA MURTRA
CAP BLANC
CALA ROSTELLA
PUNTA DEL TURMENT
CALA MONTJOI
PUNTA DE LA FERRERA
CALA DE CALITJAR
Et enfin notre objectif CALA PELOSA.
Le programme est consistant, mais nous allons nous gaver de la beauté des paysages.

LE CAP TRENCAT.

Une côte escarpée...

La côte est très rocheuse, à l’image de tout le pourtour du CAP CREUS, la mer est aujourd’hui très calme en l’absence de vent, et le soleil qui tente de percer les nuages, fait miroiter sur l’eau un nuancier de lumière qui ne semble pas perturber les petits bateaux de pêche qui vaquent à leur occupation.


Jeux de lumière sur la mer....


Nous profitons des petits moments de pause pour écouter les explications de Pierre, sur la présence de blockhaus.

Une pause avec en toile de fond le cap de norfeu...

Des blockhaus installés par FRANCO en 1939.


Nous observons aussi quelques pêcheurs à la ligne, mais nous croisons très peu de monde en cette période, et nous apprécions de boire le silence de cette contrée.

Quelques pêcheurs à la ligne au CAP BLANC....

CALA ROSTELLA ET PUNTA DEL TURMENT

Malheureusement quelques hectares victimes de l’imprudence ou de la bêtise humaine, sont soustraits à la beauté et l’harmonie de cette côte.

Quel dommage ....

Une côte très découpée, très rocheuse, qui nous permet de situer l’atteinte de notre objectif, la CALA PELOSA encore éloignée et blottie au pied du NORFEU, un CAP à ce jour interdit aux randonneurs en raison de sa dangerosité.

A u fond, au dessous de la maison blanche se situe la CALA PELOSA (encore une trotte).


Allez..... une petite pause !!!!


En parlant de danger, voici que notre ami Vincent que l’on croyait timide, a repéré un coin propice, (au bord d’une falaise) pour prendre dit-il, des photos aux belle mères, en les faisant reculer !!!!! Ce sera répété à qui de droit dira le CARIBOU.

Voici le piège à Belle mère selon..... Vincent (recule un peu Brigitte !!!)

Nous progressons sur une côte très rocheuse....

Avec quelques passage difficiles.....

Qui valent bien une pause hypo. Marcel en profite pour organiser à distance une réunion de chantier.... (quelle honte !!!)

Nous approchons maintenant de la CALA MONTJOI calée au fond de la baie de MONTJOI, bien connue du monde entier grâce au Restaurant EL BULLI tenu par le réputé ADRIA FERRAN élu à plusieurs reprises meilleur Chef étoilé du Monde.

La CALA MONTJOI....

Arrivée du groupe à MONTJOI devant le célèbre restaurant EL BULLI !!!!

Quelques commentaires VAMBUESQUES sur les « bien ou mal » fait de la cuisine moléculaire, nous donnent de l’allant pour atteindre notre objectif qui est aussi le lieu de notre pique-nique.

Courage, la CALA PELOSA est en vue....

Les appétits et l’idée de la flasque décuplent notre énergie pour atteindre ce but estimé à encore ½ h de marche.
A 13 h 15 nous investissons les lieux, et c’est la FURE qui va choisir notre table, avec un apéro lancé sans délai.

Et en plus, le soleil vient nous dire bonjour....

pour ce moment RRROYAL.


La beauté des lieux nous fait rêver à quelques agapes printanières, où l’on se verrait bien investir ce coin, accompagné de quelques GAMBAS de ROSAS à griller, et du blanc assorti pour les marier.

Peut être que les pêcheurs de gambas nous entendent....


Les blagues commencent à fuser, le quart d’heure philosophique est lancé, et votre serviteur qui accuse quelques symptômes d’ANOSOGNOSIE ne se souvient pas de tous les sujets traités.
L’appétit vient en mangeant dit-on, mais en voyant les assiettes de Vincent ou de Pierre, prêtes à déborder, les encouragements ne sont pas nécessaires.
I BE PETITS !!!!!

Au fait, nous n'avons pas présenté le petit nouveau assis à la droite de Marcel... Il y a quand même un air de famille avec sa cousine germaine Marie Madeleine !!!!
Vincent.... lui a déjà mangé la moitié de sa boîte !!!!


Allez au revoir la CALA PELOSA....


Pour mieux caresser notre bien-être, le soleil a réussi à percer la légère couverture nuageuse, et nous accompagnera tout l’après- midi.
A 14 h 30 nous décidons qu’il faut (à regret) quitter ce lieu magique.




Quelques étirements, et on tourne le dos au CAP DE NORFEU...



Et sur le chemin du retour, un petit coup d'oeil sur la CALA MONTJOI...


CALA MONTJOI et EL BULLI sur la gauche.


L’idée de Marcel de rentrer en boucle par la piste au lieu de reprendre le sentier marin s’avérera judicieuse, car nous en avons déjà plein les jambes, et le retour s’effectuera en deux heures, alors que l’aller nous a offert trois heures de panorama où on en a pris plein les yeux, mais aussi plein les VAMBES.
A l’approche de ROSAS, un coucher de soleil nous accompagne.



Pierre nous fait remarquer que c’est un des rares endroits où l’on peut observer un coucher de soleil sur la mer Méditerranée.


L’arrivée aux voitures est toujours un grand moment de décompression, et les étirements sont les bienvenus, après avoir quitté les chaussures de RANDO.
Des étirements qui sentent la fatigue.... (Et même Audrey est priée de ne pas rigoler).

Bien entendu, nous ne pouvions rentrer sans prendre le temps d’un rafraîchissement bien apprécié, et offert par Pierre notre Chef du jour, dans un bistrot proche du port.

Le moment est apprécié, mais on voit que les traits sont tirés !!!!! Dans ce bistrot aux allures d'Amérique latine.

Merci aux convoyeurs du jour LA FURE et le CABRIT qui ont su ramener de Catalogne Sud, le groupe à bon port.
AIXO ES UNA BONE DIADA !!!!

Bien amicalement
Marcel.













dimanche 23 novembre 2014

14 NOVEMBRE 2014 – RANDO AUTOUR DE LA TOUR DE TREMOINE A RASIGUERES.

Distance : 7 km
Durée : 2 h 30
Dénivelé : 300 m
PARTICIPANTS : Marcel ROUILLÉ (voiture)
                             Pierre DELPUECH.

QUAND PIERRE NOUS FAIT DU SEVERIN !!!!

Deux petites VAMBES répondent présents pour cette sortie gentillette où la météo ne s’annonce pas terrible.
L’important  est de prendre l’air dira notre ami Pierre.
Comme d’hab, nous démarrons à 8 h de chez le CARIBOU, et c’est à 9 h au pied de la cave de RASIGUERES que nous dégustons les viennoiseries offertes par Pierre.
Jusque- là, tout est parfait.
Nous sommes sac au dos et prêts à démarrer, lorsque Pierre innove dans la série du distrait !!!!
Il a simplement oublié le topo guide resté dans sa voiture à Villelongue.
Ah la bonne blague !!! QUE FEM dira Marcel !!!!
Instinctivement nous nous dirigeons vers la cave, mais ils n’ont aucun plan permettant de nous dépanner.
Allez voir à la Mairie peut être…..
Nous nous rendons à l’Hôtel de ville de ce charmant village, qui ne dispose d’aucun renseignement sur cette rando.
Par contre un gentil Monsieur nous propose de téléphoner à un ami randonneur, qui lui, nous trouvera sur internet, une carte.
Bref, lorsque nous sommes prêts, il est 10 h, et ce monsieur nous donne peu de chance de faire le circuit sans que la pluie s’invite.
Une fois sur les bons rails de cette rando, le balisage ne laisse aucun doute, et c’est sans problème que nous réaliserons cette petite boucle agrémentée de beaux paysages.


LA TOUR DE TREMOINE et son environnement escarpé.

En grimpant, quelques paysages des Fenouillèdes....


Avec un vignoble bien entretenu....

La tour de TREMOINE vue sur le chemin de retour.

Il est 12 h 30, et nous rentrons dans Rasiguères sous la pluie. Nous avons comme option de pique-niquer dans l’abri bus, mais cela ne cadre pas avec le standing des VAMBES qui ont jusque- là déjeuné sur des sites plus adaptés.

Et voilà la pluie qui s'invite sur les épaules du CARIBOU.

D’un commun accord qui n’a souffert d’aucune discussion, Marcel et son cousin Pierre décident de se rendre au restaurant LA FABRIQUE à Latour de France, en abandonnant sans aucun regret, le misérable pique-nique au fond du sac à dos qui commençait à prendre l’eau.
Ils ont ainsi troqué la bouteille d’eau, par un Rouge Latour de France de bonne tenue, qui nous a fait oublier les étourderies matinales.
Par contre, c’est ici qu’est né le ferment d’une randonnée exotique qui doit nous faire oublier Rasiguères.

Un lieu propice à faire germer les bonnes idées....



Alors à la semaine prochaine penseront Pierre et Marcel, contents de leur bon plan pour la semaine à venir.

Bien amicalement

Marcel.



7 NOVEMBRE 2014 – RANDO LES HAUTS DE COLLIOURE.
Texte et photos : Marcel ROUILLÉ.

Distance : 8 km
Durée : 4 h
Dénivelé : 330 m
PARTICIPANTS : André Roger (voiture)
                             Michel BARTOLI
                             Marcel ROUILLÉ

UNE RANDO AVEC DES PAYSAGES DE REVE JUSTE INCROYABLE

L’été se prolonge dans notre beau Roussillon, et nous avons choisi Collioure pour profiter pleinement de cet été indien.
A peine stationné dans le secteur du port d’aval, c’est une véritable carte postale que nous admirons en changeant nos chaussures.

Un 7 novembre au matin, il fait doux, le ciel est bleu, et cette vue de Collioure peut vous rendre de bonne humeur pour le restant de l'hiver.


Il est 9 h, et nous sommes conscients du privilège de profiter de ce Collioure désert qui s’offre à nos yeux.
La rue du Temple, nous conduit à la sortie de Collioure, où un sentier qui passe sous le viaduc du DOUY, nous conduit vers l’ermitage de Notre Dame de Consolation (établi au XVIIème siècle).

En montant vers l'Ermitage, nous avons plaisir à observer les vignes et casots.

Nous profiterons après une heure de marche, de ce lieu magique, pour une pose hypo bienfaisante.

Notre Dame de Consolation, un lieu de méditation où les VAMBES ont plaisir à se ressourcer.

La fontaine de Consolation.

Le sentier devient nettement plus grimpant, et nous conduit au col de Mollo, en nous dévoilant de superbes vues sur la plaine du Roussillon et la grande bleue.

Une belle vue du vignoble en terrasses, et du fort St ELME que nous rejoindrons après avoir contourné la montagne.

Sur les hauteurs, Michel et Marcel s'abreuvent des panoramas que la nature leur offre....

Ici, une vue imprenable sur la plaine et la mer.....

Là, un regard plongeant sur le port de Collioure.....

Et encore ici, une vue plongeante sur Port- Vendres.

Nous progressons vers le col de RAIXAT, avec des vues imprenables tantôt sur le port de Collioure, tantôt sur Port-Vendres, avec en ligne de mire le fort ST ELME que nous devons rejoindre, après avoir longé le fort DUGOMMIER en cours de restauration.

Vigne, murette et chêne liège, voilà un paysage typique de la Côte vermeille.

Et voilà enfin le fort St Elme....


C’est au pied du fort St Elme, à 13 h que nous décidons d’installer notre pique-nique, en bénéficiant d’une vue panoramique à vous couper le souffle, mais pas la soif au moment sacré de la flasque.

Un coin pique-nique qui fait rêver.... Le ciel est toujours bleu.


Juste le temps d’une micro-sieste, et le sentier maintenant descendant nous conduit vers le moulin à vent de Collioure.

Tout en bas, la cave des Dominicains (où nous devons terminer notre boucle), vue du moulin. Le temps est en train de changer....
Ce dernier, restauré en 2001, est utilisé chaque année pour la trituration des olives, et l’élaboration de l’huile de Collioure.

Le moulin à vent de Collioure...

Avec des paysages dont on ne se lasse pas...

Avec un brin de nostalgie, Marcel contemple la cave des Dominicains où il s’est investi avec passion dans sa vie professionnelle.
Nous admirons depuis notre hauteur, le clocher des Dominicains récemment restauré, et équipé d’une magnifique cloche offerte par les vignerons de Collioure.

Ici, le clocher restauré des Dominicains.....

Et là, le célèbre clocher de l'église Notre Dame des Anges, avec en arrière plan, les Corbières.

Justement, la fin de notre parcours nous amène devant le musée de Collioure qui jouxte la cave des Dominicains, et là, nous rencontrons Monsieur Francis POUS Président de la cave, qui nous invite à visiter le clocher fraîchement restauré.

La rencontre avec Francis POUS rappelle à Marcel des bons souvenirs professionnels.

A tour de rôle, nous ne manquerons pas de faire sonner la cloche, et tout cela se terminera par une visite de la cave et une dégustation avec les croustillantes anecdotes de Francis POUS.

Michel joue au sacristain dans le clocher...

Le Président nous commente un tableau offert à la cave par BERNARDI.

Et pour clôturer cette belle journée, encore un bon moment de convivialité, avec une dégustation de.... COLLIOURE évidemment.


Encore une excellente journée, et le PERUAN nous ramènera dans son bolide, en toute sécurité vers notre plaine.

Bien amicalement
Marcel.