JEUDI
17 JANVIER 2013- RANDO LES BALCONS DE CERET ET LA CASCADE DE BAOUSSOUS
Distance :
9 km
Temps de
marche hors pauses : 3 h 30
Dénivelé :
320 m
Difficulté :
moyenne
PARTICIPANTS :
Michel BARTOLI (voiture)
JP FLAJOLET
Marcel ROUILLE.
LE
COUP DE MAÎTRE DES VAMBES.
La
semaine s’annonçait difficile sur le plan météo. Pluie, gel, neige…. Avec un
vendredi peu amène.
Une
réunion au sommet des VAMBES, décide mercredi matin de confirmer la sortie pour
le jeudi.
Las, le
temps de la journée du mercredi est exécrable : Pluie, neige, froid nous
font hésiter. Nous décidons de remplacer la sortie prévue au cœur des Corbières
(où il neige très fort), par une tentative du côté de Céret.
Mais
voilà le bouquet, vers 19h la neige se met à tomber sur Villelongue, recouvrant
nos alentours d’un manteau blanc qui a l’intention de tenir, accompagné d’une
puissante tramontane.
Le
CARIBOU consulté, propose de maintenir notre décision.
Ce jeudi
à 8h très précise, l’équipe est au rendez vous, et direction Céret, avec le
« QUAQUATRE » de l’OKAPI.
LA METEO DE LA VEILLE A LAISSE DES TRACES |
A 9H30
après avoir apprécié les viennoiseries offertes par le CARIBOU, nous voilà sac
au dos, dès le défilé de mode terminé, Marcel ayant investi dans une veste de
RANDO spécifique à l’hiver.
ET VOILA LE BOULOT ET BIEN AU CHAUD. |
De notre
point de départ, sur les hauteurs de Céret, notre impression est bonne. Le vent
est largement apaisé, la T° autour de 4°, et un silence en harmonie avec un
joli point de vue sur la petite ville encore endormie. Notre pensée commune est
que nous sommes dans un Pays béni des Dieux, le « COUP DE MAÎTRE »
DES VAMBES est réussi.
Notre
périple nous conduit à travers une forêt, sur un sentier descendant, vers la
cascade de BAOUSSOUS.
DIRECTION LA CASCADE |
Il y fait
sombre, et l’humidité nous pénètre au fur et à mesure de notre approche. Le
grondement de l’eau qui sourd, nous indique que nous approchons, mais il faut
bondir de rochers en rochers pour toucher au but.
L'OKAPI EST A L'AISE |
Le plus à
l’aise dans cet exercice est incontestablement l’OKAPI. Le CARIBOU, un peu
lourd est hésitant et assure ses gestes en s’aidant des fessiers. Le CABRIT est
d’une grande prudence sur ces rochers givrés et glissants.
Bref,
nous voilà sur le site d’une grande beauté. La cascade vient briser le miroir
d’une grande vasque qu’elle à elle-même crée, et qui doit durant l’été
rafraichir bon nombre de visiteurs osant s’y baigner.
L’endroit
est sauvage et sublime, la cotisation que nous versons aux VAMBES sert aussi à
ces découvertes.
JAMPY ADMIRE CE BEAU PAYSAGE. |
Nous
passerons une bonne demi-heure sur ce lieu, mais il faut repartir, nous ne
sommes qu’au début de la RANDO.
Sûr de
ses appuis, et avec la même confiance qu’à l’aller, l’OKAPI s’engage le
premier, bondissant allègrement de rochers en rochers…… Oui mais voilà ou
conduit l’excès de confiance.
PLOUF !!!!!!!!!!!!!!
Percevons- nous à l’avant. Nos yeux gourmands d’évènements ne seront pas déçus.
L’OKAPI s’enfonce dans les eaux froides de la rivière jusqu’au dessus des
genoux. Notre regard craintif l’espace d’un instant est devenu moqueur dès que
nous avons compris que cette glissade n’aurait pas de séquelles sur l’intégrité
physique de notre ami.
Nous
attaquons ensuite une belle montée, dévoilant peu à peu de jolis points de vue
sur Céret, le bas Vallespir, les Albères et le Canigou.
Marcel
situe à ses amis le Château de VALMY avec un topo sur l’architecte de Monsieur
BARDOU, (VAN PETERSEN) qui a conçu l’ensemble des Châteaux offert à ses filles.
JAMPY fit
alors remarqué au CARIBOU qu’il confondait VALMY ET AUBIRY. Cette anecdote
s’ajoutera à celle de la MASSANE et de la MADELOC, histoires moqueuses qui
ressortent systématiquement sur nos chemins de randonnées.
C'EST BIEN LE CHATEAU D'AUBIRY. |
La sente
s’élève de façon plus sévère, en même temps que le soleil vient lécher la
colline engourdie par le froid de la nuit, révélant ainsi, pour le remercier,
des fragrances enivrantes de thym, romarins, et autre notes miellées de cistes
et genets.
Seuls,
quelques râles du CARIBOU nous rappellent dans ces paysages de « MILLE
MERVEILLES » que nous sommes en randonnée.
JAMPY CONSULTE LE TOPO GUIDE |
NOUS EN PROFITONS POUR LA PAUSE HYPO AGREMENTE PAR UN CHOCOLAT CHAUD DE L'OKAPI. |
La pente
s’atténue maintenant, en même temps que l’OKAPI sèche.
Nous
arrivons au mas d’en POBLE, un magnifique mas en ruine, qui émerveille le
CARIBOU, à tel point qu’il décide dès son retour à Céret d’engager une option
d’achat.
Je vous
laisse découvrir en photos ce magnifique édifice avec des vues surprenantes sur
les Albères et le Canigou.
Les
cerisiers font partie intégrante de ces paysages, et nous nous dirigeons
maintenant vers le mas d’en CLIC, bordé de magnifiques mimosas.
Nous
empruntons le sentier fort escarpé de la PORTE DE FER, qui longe un petit canal
d’irrigation.
Cette
difficulté vaudra une chute sans gravité du CARIBOU qui étalera allègrement ses
80 kg de muscles sur cette descente abrupte. (Il n’est pas interdit de rêver,
surtout en randonnée).
Nous
arrivons maintenant sur une petite route certainement peu fréquentée, comme en
témoigne cet arrêt de bus digne de contrées reculées Africaines.
Après
tout, il est 13 heures, et la FLASQUE nous appelle. C’est l’heure du moment
RRRROYAL du pique-nique.
Ce moment
durera tout de même une heure, café du CABRIT compris, autant dire que ce
microclimat Cérétan, nous sied. QUE DU BONHEUR !!!!!!
Nous
retrouvons le véhicule à 15h, après que l’OKAPI ait enregistré quelques crampes
liées certainement au chaud et froid de sa matinée.
Encore
une très belle journée…
Bien amicalement
LE
CARIBOU.
NB :
Photos de Marcel
A ce
sujet, il est pénible en période hivernale, d’être obligé d’enlever les gants
pour prendre une photo.
Marcel a
donc innové, et sera équipé pour la prochaine RANDO, de ce modèle de gants qui
vont lui permettre de prendre des photos sans les quitter.
LES EXTREMITES SONT LIBRES.
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