samedi 26 janvier 2013


24 JANVIER 2013- RANDO SAINT MICHEL DE LLOTES 2

 

Distance : 10 km

Dénivelé : 560 m

Temps de marche hors pauses : 4h 30.

 

PARTICIPANTS : Marcel ROUILLE (voiture).

                     André ROSAT

                     Michel BARTOLI

                     André ROGER.

Nous avons enregistré la veille au soir le forfait du CABRIT en état de fébrilité.

 

UNE FURE ET UN PERUANO DES GRANDS JOURS

 

La bonne humeur est déjà palpable lorsque la FURE nous offre les viennoiseries.
 
 

St Michel de LLOTES est une destination qui mérite une pause café que nous ferons à ILLE/TET.
 
TOUT VA BIEN !!!!!
 

Finalement, il est 9h lorsque nous sommes parés au départ.

Le CARIBOU pensait épater ses collègues avec sa formule 1 des gants multi usage !!!!!!!!!!!!! En fait, il ne reçut que des critiques de ses faux amis qui l’ont accusé d’avoir débarrassé la boutique d’une paire de gants invendables, qui plus est fabriqués en CHINE.

Et voilà le CARIBOU habillé pour l’hiver, et un peu vexé.
 
On peut rigoler, mais Marcel peut prendre une photo et se moucher, sans enlever les gants !!!!!!!!!!!!
 
 
 
Ce qui n'est pas le cas de l'OKAPI.
 

Avec nostalgie, nous longeons le canal de CORBERES, alors que nous avons abandonné ce même joyau sur notre commune.
 
 
 

Un sentier bordé de vergers de pêchers, nous conduit rapidement vers le premier objectif visé : Les ruines d’une ancienne tour de guet. Ce site nous offre un joli point de vue sur le RIBERAL, mais aussi sur les Albères, où nous apercevons une tour sans pouvoir affirmer s’il s’agit de la Massane ou de la Madeloc, et nous faisons la rencontre d’un petit groupe de randonneurs, qui reviennent du 1er Dolmen dit de VALLTORTAT où nous devons nous rendre.
 
ICI SE TROUVAIT UNE ANCIENNE TOUR DE GUET. Le Monsieur sur la droite nous a traçé le sentier au sécateur. Merci MONSIEUR.
 
VUE SUR NEFIACH....
....ET ILLE AVEC SES CHEMINEES DE FEE....

Le chemin est broussailleux nous indiquent-ils, et le plus âgé d’entre eux, qui semble être le Chef, se plait à nous expliquer qu’il a tracé du mieux possible le chemin peu visible à l’aide d’un sécateur. Chapeau pour l’état d’esprit de ces randonneurs.

Effectivement, le sentier qui conduit à ce Dolmen n’est pas évident, et comme dans l’histoire du « petit poucet », les branches coupées au sécateur nous guideront.
 
LE DOLMEN DE VALLTORTAT

La pluie se met à tomber, et nous oblige à sortir les vêtements adéquats et les protège-sac (pour ceux qui en ont).
 
 MARCEL QUI PREND LA PHOTO ET LA FURE ONT DES SACS DE PRO... POUR LES PROTEGER DE LA PLUIE, CE QUI N'EST PAS LE CAS DES AMATEURS QUE SONT LE PERUAN ET L'OKAPI !!!!!

Un cairn géant nous indique le Dolmen de RIERES, qui ne présente pas un grand intérêt.
Attention terrain glissant..
UN CAIRN GEANT.....
 
LE DOLMEN DE RIERES

Nous continuons sur une piste montante, il est déjà 10h30, nous devons faire la pause hypo, et la FURE nous fait observer que sur 1h30 de temps, nous avons passé ½ heure pour les pauses « PIPI » (Les concernés se reconnaitront).
 
ENFIN LA PAUSE HYPO

Avec inquiétude, la FURE s’aperçoit que l’OKAPI qui transporte un pain, l’a bien exposé tel un « paratonnerre » à l’extérieur de son sac à dos, donc sous la pluie !!!!! Bravo l’OKAPI.

Après avoir atteint le Dolmen de MOLLERES, dont il ne subsiste que deux dalles latérales, nous sommes maintenant au point de bifurcation et devons décidé si nous faisons le circuit court (7,5 km) ou le circuit moyen (10 km). Nous optons pour le moyen, sachant que nous n’aurons pas le temps de faire le long (15 km), le PERUANO ayant des contraintes horaires.
 
LE DOLMEN DE MOLLERES

Nous continuons notre ascension, et le topo guide nous indique un sévère raidillon qui va durer 1 km. Que ce fut dur-dur !!!!!!!

Le ¼ d’h politique n’étant pas à l’ordre du jour, nous avons eu droit à un échange cinéphile, avec deux passionnés que sont la FURE et le PERUANO, qui ont passé en revue tous les grands classiques, l’époque des WESTERN SPAGHETTI, les souvenirs pour André la FURE des salles Parisiennes, du cinéma en plein air de PAPET sur la place du village et j’en passe. Le PERUANO se remémore en plus la salle de cinéma du PIC à Béziers, où de très bons films étaient passés le dimanche après midi, exceptionnellement ouvert à tout public, sauf pour les élèves collés que l’on faisait tourner autour d’un arbre pendant le film. Notre PERUANO a vraiment été marqué par son passage au PIC.

Nous approchons maintenant du Dolmen le plus intéressant, celui du col de LLOSA.
 
LE DOLMEN DU COL DE LLOSA EST LE PLUS BEAU.

Je fais remarquer au PERUANO qu’il a posé il y a demi- heure deux questions pour lesquelles nous n’avons pu répondre, n’ayant pas eu l’occasion de lui couper la parole.

La FURE a trouvé la solution, avec un UPPERCUT bien placé. C’est ainsi qu’il est passé du statut de radiologue, à celui de Dédé l’anesthésiste.
 
LE BEL UPPERCUT DE LA FURE !!!!!

Il est 13h et nous avons décidé que ce lieu serait celui du pique nique, accompagnés d’un soleil maintenant radieux.

Auparavant, nous y avons rencontré un petit groupe de randonneurs fort sympathiques, qui nous précédaient dans ce circuit.
 
Une rencontre salutaire pour la suite de notre itineraire.

Nous faisons honneur à la flasque, et buvons même un coup en l’honneur du CABRIT absent.
 
NOUS LEVONS LA FLASQUE A LA SANTE DU CABRIT !!!!

Les suppléances ont bien fonctionnées, pour la flasque servie par l’OKAPI et la FURE, et l’excellent café de Michel.

Le PERUANO lui, s’abreuve de SOJA, une boisson qui doit l’inciter à la méditation. Il nous fait part de son rêve d’être enterré à Villelongue dans un Dolmen de ce type.

Nous démarrons à 14h pour le dernier parcours, nous empruntons un sentier peu évident et mal balisé, et nous pouvons remercier le petit groupe qui nous a précédés, de nous avoir signalé par des flèches dessinées sur le sol, les points stratégiques où nous pouvions nous perdre.

Avant d’engager une forte descente, nous profitons de belles vues sur la plaine, la mer, et les Corbières.
 
UNE BELLE VUE SUR LE LITTORAL ET LA PLAINE.....
....MAIS AUSSI SUR LES CORBIERES ET QUERIBUS
 
TOUT LE MONDE APPRECIE...
 
QUELQUES RUCHES ABRITENT DES ABEILLES ENDORMIES.

En nous rapprochant de Saint Michel, un énorme mas rénové, est superbe, mais n’a pas l’environnement qui m’avait séduit au mas d’en POBLE.
 
UN JOLI MAS.....
 
....TROP GRAND POUR MARCEL !!!!

En traversant le petit hameau du VEINAT MARSALET, Marcel demande une petite pause.
 
 
Les muscles tirent au hameau du VEINAT de MARSALET

Nous voilà enfin revenu au beau village de Saint Michel de LLOTES, et notre PERUANO pourra respecter son rendez vous à l’heure convenue.
 
Retour au beau village de Saint Michel de LLOTES

Il est 15h30 et nous sommes tous ravis de retrouver la voiture en même temps que se termine cette belle RANDO tout de même un peu épuisante.
 
BIEN HEUREUX DE RETROUVER LA VOITURE !!!!!!

L’OKAPI, la FURE ET LE CARIBOU, seront à l’heure au cours de Catalan, malgré quelques coupures dans le trajet pour les étirements du Caribou et de l’Okapi.

 

LE CARIBOU.

 

NB : Photos de Marcel et principalement André.

 

dimanche 20 janvier 2013


JEUDI 17 JANVIER 2013- RANDO LES BALCONS DE CERET ET LA CASCADE DE BAOUSSOUS

 

Distance : 9 km

Temps de marche hors pauses : 3 h 30

Dénivelé : 320 m

Difficulté : moyenne

PARTICIPANTS : Michel BARTOLI (voiture)

                     JP FLAJOLET

                     Marcel ROUILLE.

 

LE COUP DE MAÎTRE DES VAMBES.

 

La semaine s’annonçait difficile sur le plan météo. Pluie, gel, neige…. Avec un vendredi peu amène.

Une réunion au sommet des VAMBES, décide mercredi matin de confirmer la sortie pour le jeudi.

Las, le temps de la journée du mercredi est exécrable : Pluie, neige, froid nous font hésiter. Nous décidons de remplacer la sortie prévue au cœur des Corbières (où il neige très fort), par une tentative du côté de Céret.

Mais voilà le bouquet, vers 19h la neige se met à tomber sur Villelongue, recouvrant nos alentours d’un manteau blanc qui a l’intention de tenir, accompagné d’une puissante tramontane.

Le CARIBOU consulté, propose de maintenir notre décision.

Ce jeudi à 8h très précise, l’équipe est au rendez vous, et direction Céret, avec le « QUAQUATRE » de l’OKAPI.
 
LA METEO DE LA VEILLE A LAISSE DES TRACES
 

A 9H30 après avoir apprécié les viennoiseries offertes par le CARIBOU, nous voilà sac au dos, dès le défilé de mode terminé, Marcel ayant investi dans une veste de RANDO spécifique à l’hiver.
 
 
 
 
ET VOILA LE BOULOT ET BIEN AU CHAUD.
 

De notre point de départ, sur les hauteurs de Céret, notre impression est bonne. Le vent est largement apaisé, la T° autour de 4°, et un silence en harmonie avec un joli point de vue sur la petite ville encore endormie. Notre pensée commune est que nous sommes dans un Pays béni des Dieux, le « COUP DE MAÎTRE » DES VAMBES est réussi.

Notre périple nous conduit à travers une forêt, sur un sentier descendant, vers la cascade de BAOUSSOUS.
 
DIRECTION LA CASCADE
 

Il y fait sombre, et l’humidité nous pénètre au fur et à mesure de notre approche. Le grondement de l’eau qui sourd, nous indique que nous approchons, mais il faut bondir de rochers en rochers pour toucher au but.
 
L'OKAPI EST A L'AISE
 

Le plus à l’aise dans cet exercice est incontestablement l’OKAPI. Le CARIBOU, un peu lourd est hésitant et assure ses gestes en s’aidant des fessiers. Le CABRIT est d’une grande prudence sur ces rochers givrés et glissants.

Bref, nous voilà sur le site d’une grande beauté. La cascade vient briser le miroir d’une grande vasque qu’elle à elle-même crée, et qui doit durant l’été rafraichir bon nombre de visiteurs osant s’y baigner.
 
 

L’endroit est sauvage et sublime, la cotisation que nous versons aux VAMBES sert aussi à ces découvertes.
 
JAMPY ADMIRE CE BEAU PAYSAGE.
 

Nous passerons une bonne demi-heure sur ce lieu, mais il faut repartir, nous ne sommes qu’au début de la RANDO.

Sûr de ses appuis, et avec la même confiance qu’à l’aller, l’OKAPI s’engage le premier, bondissant allègrement de rochers en rochers…… Oui mais voilà ou conduit l’excès de confiance.

PLOUF !!!!!!!!!!!!!! Percevons- nous à l’avant. Nos yeux gourmands d’évènements ne seront pas déçus. L’OKAPI s’enfonce dans les eaux froides de la rivière jusqu’au dessus des genoux. Notre regard craintif l’espace d’un instant est devenu moqueur dès que nous avons compris que cette glissade n’aurait pas de séquelles sur l’intégrité physique de notre ami.

Nous attaquons ensuite une belle montée, dévoilant peu à peu de jolis points de vue sur Céret, le bas Vallespir, les Albères et le Canigou.

Marcel situe à ses amis le Château de VALMY avec un topo sur l’architecte de Monsieur BARDOU, (VAN PETERSEN) qui a conçu l’ensemble des Châteaux offert à ses filles.

JAMPY fit alors remarqué au CARIBOU qu’il confondait VALMY ET AUBIRY. Cette anecdote s’ajoutera à celle de la MASSANE et de la MADELOC, histoires moqueuses qui ressortent systématiquement sur nos chemins de randonnées.
 
C'EST BIEN LE CHATEAU D'AUBIRY.
 

La sente s’élève de façon plus sévère, en même temps que le soleil vient lécher la colline engourdie par le froid de la nuit, révélant ainsi, pour le remercier, des fragrances enivrantes de thym, romarins, et autre notes miellées de cistes et genets.

Seuls, quelques râles du CARIBOU nous rappellent dans ces paysages de « MILLE MERVEILLES » que nous sommes en randonnée.
JAMPY CONSULTE LE TOPO GUIDE
 
NOUS EN PROFITONS POUR LA PAUSE HYPO AGREMENTE PAR UN CHOCOLAT CHAUD DE L'OKAPI.

 
 

La pente s’atténue maintenant, en même temps que l’OKAPI sèche.

Nous arrivons au mas d’en POBLE, un magnifique mas en ruine, qui émerveille le CARIBOU, à tel point qu’il décide dès son retour à Céret d’engager une option d’achat.

Je vous laisse découvrir en photos ce magnifique édifice avec des vues surprenantes sur les Albères et le Canigou.
 
LE PIC SAN CRISTAU VU DU MAS POBLE.
LE TOUR DU PROPRIETAIRE.
 
AVEC UN BEL ESPACE
 
ET UNE BELLE VUE SUR LE CANIGOU.
 
NOUS QUITTONS A REGRET CE LIEU PARADISIAQUE.

Les cerisiers font partie intégrante de ces paysages, et nous nous dirigeons maintenant vers le mas d’en CLIC, bordé de magnifiques mimosas.
LES VERGERS DE CERISIERS
ET UN CANIGOU LUMINEUX
 
A L'APPROCHE DU MAS D'EN CLIC ET DE SES MIMOSAS
 
 

Nous empruntons le sentier fort escarpé de la PORTE DE FER, qui longe un petit canal d’irrigation.
SUR LE SENTIER DE LA PORTE DE FER. L'OKAPI RAMENERA UN MIMOSA AVEC SES RACINES.

Cette difficulté vaudra une chute sans gravité du CARIBOU qui étalera allègrement ses 80 kg de muscles sur cette descente abrupte. (Il n’est pas interdit de rêver, surtout en randonnée).
UNE TABLE D'ORIENTATION

Nous arrivons maintenant sur une petite route certainement peu fréquentée, comme en témoigne cet arrêt de bus digne de contrées reculées Africaines.
VOILA UN BEL ARRET DE BUS !!!!!!!!!!!

Après tout, il est 13 heures, et la FLASQUE nous appelle. C’est l’heure du moment RRRROYAL du pique-nique.
 
 
SANS COMMENTAIRES.

Ce moment durera tout de même une heure, café du CABRIT compris, autant dire que ce microclimat Cérétan, nous sied. QUE DU BONHEUR !!!!!!
 
ENCORE UNE BELLE VUE SUR LE CANIGOU ET LES CERISIERS QUI BOURGEONNENT DEJA.

Nous retrouvons le véhicule à 15h, après que l’OKAPI ait enregistré quelques crampes liées certainement au chaud et froid de sa matinée.

Encore une très belle journée…

Bien amicalement

 

LE CARIBOU.

NB : Photos de Marcel

A ce sujet, il est pénible en période hivernale, d’être obligé d’enlever les gants pour prendre une photo.

Marcel a donc innové, et sera équipé pour la prochaine RANDO, de ce modèle de gants qui vont lui permettre de prendre des photos sans les quitter.

 
LES EXTREMITES SONT LIBRES.
 
 
 ON MET ENSUITE LE CAPUCHON
 
ET VOILA LE BOULOT QUI SERVIRA A LA PROCHAINE RANDO.