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JANVIER 2013- RANDO SAINT MICHEL DE LLOTES 2
Distance :
10 km
Dénivelé :
560 m
Temps de
marche hors pauses : 4h 30.
PARTICIPANTS :
Marcel ROUILLE (voiture).
André ROSAT
Michel BARTOLI
André ROGER.
Nous
avons enregistré la veille au soir le forfait du CABRIT en état de fébrilité.
UNE
FURE ET UN PERUANO DES GRANDS JOURS
La bonne
humeur est déjà palpable lorsque la FURE nous offre les viennoiseries.
St Michel
de LLOTES est une destination qui mérite une pause café que nous ferons à
ILLE/TET.
TOUT VA BIEN !!!!! |
Finalement,
il est 9h lorsque nous sommes parés au départ.
Le
CARIBOU pensait épater ses collègues avec sa formule 1 des gants multi
usage !!!!!!!!!!!!! En fait, il ne reçut que des critiques de ses faux
amis qui l’ont accusé d’avoir débarrassé la boutique d’une paire de gants
invendables, qui plus est fabriqués en CHINE.
Et voilà
le CARIBOU habillé pour l’hiver, et un peu vexé.
Ce qui n'est pas le cas de l'OKAPI.
Avec
nostalgie, nous longeons le canal de CORBERES, alors que nous avons abandonné
ce même joyau sur notre commune.
Un
sentier bordé de vergers de pêchers, nous conduit rapidement vers le premier
objectif visé : Les ruines d’une ancienne tour de guet. Ce site nous offre
un joli point de vue sur le RIBERAL, mais aussi sur les Albères, où nous
apercevons une tour sans pouvoir affirmer s’il s’agit de la Massane ou de la
Madeloc, et nous faisons la rencontre d’un petit groupe de randonneurs, qui
reviennent du 1er Dolmen dit de VALLTORTAT où nous devons nous rendre.
Le chemin
est broussailleux nous indiquent-ils, et le plus âgé d’entre eux, qui semble
être le Chef, se plait à nous expliquer qu’il a tracé du mieux possible le
chemin peu visible à l’aide d’un sécateur. Chapeau pour l’état d’esprit de ces
randonneurs.
Effectivement,
le sentier qui conduit à ce Dolmen n’est pas évident, et comme dans l’histoire
du « petit poucet », les branches coupées au sécateur nous guideront.
La pluie
se met à tomber, et nous oblige à sortir les vêtements adéquats et les
protège-sac (pour ceux qui en ont).
MARCEL QUI PREND LA PHOTO ET LA FURE ONT DES SACS DE PRO... POUR LES PROTEGER DE LA PLUIE, CE QUI N'EST PAS LE CAS DES AMATEURS QUE SONT LE PERUAN ET L'OKAPI !!!!!
Un cairn
géant nous indique le Dolmen de RIERES, qui ne présente pas un grand intérêt.
Nous
continuons sur une piste montante, il est déjà 10h30, nous devons faire la
pause hypo, et la FURE nous fait observer que sur 1h30 de temps, nous avons
passé ½ heure pour les pauses « PIPI » (Les concernés se
reconnaitront).
Avec
inquiétude, la FURE s’aperçoit que l’OKAPI qui transporte un pain, l’a bien
exposé tel un « paratonnerre » à l’extérieur de son sac à dos, donc
sous la pluie !!!!! Bravo l’OKAPI.
Après
avoir atteint le Dolmen de MOLLERES, dont il ne subsiste que deux dalles
latérales, nous sommes maintenant au point de bifurcation et devons décidé si
nous faisons le circuit court (7,5 km) ou le circuit moyen (10 km). Nous optons
pour le moyen, sachant que nous n’aurons pas le temps de faire le long (15 km),
le PERUANO ayant des contraintes horaires.
Nous
continuons notre ascension, et le topo guide nous indique un sévère raidillon
qui va durer 1 km. Que ce fut dur-dur !!!!!!!
Le ¼ d’h
politique n’étant pas à l’ordre du jour, nous avons eu droit à un échange
cinéphile, avec deux passionnés que sont la FURE et le PERUANO, qui ont passé
en revue tous les grands classiques, l’époque des WESTERN SPAGHETTI, les
souvenirs pour André la FURE des salles Parisiennes, du cinéma en plein air de
PAPET sur la place du village et j’en passe. Le PERUANO se remémore en plus la
salle de cinéma du PIC à Béziers, où de très bons films étaient passés le
dimanche après midi, exceptionnellement ouvert à tout public, sauf pour les
élèves collés que l’on faisait tourner autour d’un arbre pendant le film. Notre
PERUANO a vraiment été marqué par son passage au PIC.
Nous
approchons maintenant du Dolmen le plus intéressant, celui du col de LLOSA.
Je fais
remarquer au PERUANO qu’il a posé il y a demi- heure deux questions pour
lesquelles nous n’avons pu répondre, n’ayant pas eu l’occasion de lui couper la
parole.
La FURE a
trouvé la solution, avec un UPPERCUT bien placé. C’est ainsi qu’il est passé du
statut de radiologue, à celui de Dédé l’anesthésiste.
Il est
13h et nous avons décidé que ce lieu serait celui du pique nique, accompagnés
d’un soleil maintenant radieux.
Auparavant,
nous y avons rencontré un petit groupe de randonneurs fort sympathiques, qui
nous précédaient dans ce circuit.
Nous
faisons honneur à la flasque, et buvons même un coup en l’honneur du CABRIT
absent.
Les
suppléances ont bien fonctionnées, pour la flasque servie par l’OKAPI et la
FURE, et l’excellent café de Michel.
Le
PERUANO lui, s’abreuve de SOJA, une boisson qui doit l’inciter à la méditation.
Il nous fait part de son rêve d’être enterré à Villelongue dans un Dolmen de ce
type.
Nous
démarrons à 14h pour le dernier parcours, nous empruntons un sentier peu évident
et mal balisé, et nous pouvons remercier le petit groupe qui nous a précédés, de
nous avoir signalé par des flèches dessinées sur le sol, les points
stratégiques où nous pouvions nous perdre.
Avant
d’engager une forte descente, nous profitons de belles vues sur la plaine, la
mer, et les Corbières.
En nous
rapprochant de Saint Michel, un énorme mas rénové, est superbe, mais n’a pas
l’environnement qui m’avait séduit au mas d’en POBLE.
En
traversant le petit hameau du VEINAT MARSALET, Marcel demande une petite pause.
Nous
voilà enfin revenu au beau village de Saint Michel de LLOTES, et notre PERUANO
pourra respecter son rendez vous à l’heure convenue.
Il est
15h30 et nous sommes tous ravis de retrouver la voiture en même temps que se
termine cette belle RANDO tout de même un peu épuisante.
L’OKAPI, la
FURE ET LE CARIBOU, seront à l’heure au cours de Catalan, malgré quelques
coupures dans le trajet pour les étirements du Caribou et de l’Okapi.
LE
CARIBOU.
NB :
Photos de Marcel et principalement André.