23 SEPT 2022 – RANDO LE LONG DE LA TÊT ET DES CANAUX D’ILLE A RODES
(Rédaction :
Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André
ROSAT – Gérard BERSEILLE et Marcel ROUILLÉ)
Distance :
14 km
Dénivelé :
430 m
Durée :
5 h hors pauses
PARTICIPANTS :
Gérard
BERSEILLE dit le HUCHON (voiture)
Marcel
ROUILLÉ dit le CARIBOU (voiture)
André ROSAT
dit LA FURE (viennoiseries)
Michel
BARTOLI dit l’OKAPI (Chef du jour)
JP FLAJOLET
dit le CABRIT
Pierre
DELPUECH dit le LYNX.
UNE BELLE RANDO PAYSAGERE
Compte tenu
d’une météo incertaine, le Caribou a proposé 3 randonnées, et c’est finalement
le secteur d’Ille qui a été préféré à celui de Montauriol ou Tautavel.
L’équipe est
au RDV CAN CARIBOU dès 7 h, et Marcel pourtant levé à 5 h 30 trainaille un peu
en finissant de préparer son sac à dos.
Deux
voitures sont nécessaires pour cette sortie qui compte six VAMBES VALENTES.
C’est à la
boulangerie du Couvent à Ille sur Têt que la FURE fait le plein du pain et des
viennoiseries pour tout le groupe (merci André).
Le rituel
des préparatifs est expédié sur le parking de l’aire de loisirs d’Ille de Têt.
Et nous
voilà partis dès 8 h 20 en direction du hameau médiéval de CASENOVE et de sa
belle église romane.
Le groupe est à l'arrêt pour observer......
Aux abords de l'église éponyme, les ruines du hameau de "LA CASENOVE".
Nous passerons un petit moment autour de l'église romane de "LA CASENOVE" et sa magnifique abside.
Le Chef du jour Okapi nous transmet les données historiques du site.
La boucle est bouclée pour le site.
Petite réunion et Marcel indique qu'une interro orale aura lieu à la prochaine rando !!!!
Il est temps de poursuivre la rando.
Après une
brève descente jusqu’au passage à gué, nous attaquons une montée assez sévère
qui doit nous amener sur le haut du plateau de Ropidera, autrefois cultivé, et
à ce jour occupé par la garrigue.
Sous le
règne de Louis XIV les vins de Rodes étaient servis à la table Royale.
Le Cabrit et le Lynx en pause.L'Okapi en mode grimpette....
Vue sur Bouleternerre et le Canigou....
On grimpe dur.....
Vers 10 h
nous décidons qu’il est temps de faire la pause Hypo, il manque environ 40 à 50
m de dénivelé positif pour atteindre le sommet du plateau où nous pourrons
observer un Orri.
Gérard le "HUCHON" savoure ces moments précieux.
Après la pause hypo, dernière montée avant d'atteindre l'ORRI.
Encore un effort pour l'Okapi.
Et voici l'Orri.
Nous avons
de jolis points de vue sur Bouleternerre, le Canigou, ainsi que sur le Château
de Rodes que nous surplombons.
Le château zoummé par notre ami la FURE.
L’équipe est
soudée, l’essentiel du dénivelé a été avalé avec enthousiasme, et les Vambes
sont ravies d’avoir bénéficié d’un petit vent marin rafraichissant qui est venu
caresser nos épaules durant l’ascension.
Nous
descendons maintenant vers l’ancienne carrière de granit qui a alimenté le
pavage à destination de nombreuses villes.
Descente vers la carrière de granit.
La Fure et l'Okapi au bord de la carrière.
La grande
bâtisse qui surplombe les carrières, abritait le personnel qui confectionnait
les pavés avant de les expédier. (Une activité aujourd’hui disparue).
La descente
vers le pont de Rodes que nous dominons est abrupte. Ce territoire formé par
des chaos de granit issus de l’ère primaire, est un paradis pour une colonie de
bouquetins que nous avons plaisir à observer, en ayant soin de ne pas les
déranger.
Les chaos de granit...
Une colonie de bouquetins....
Vue sur le pont aqueduc depuis la rive gauche de la Têt.
Dépaysement au milieu des figuiers de barbarie.
Nous arrivons aux abords de Rodes, le pont sur la Têt et son château.
Une petite
pause réhydratation s’impose sur le pont de Rodes qui nous autorise le
franchissement de la Têt avant de s’engouffrer dans les gorges de la Guillera.
Pendant la pause sur le pont, le chef du jour étudie le parcours du retour par la rive droite.
Quel plaisir de voir cette orgie d’eau canalisée dans le canal Royal de Corbères Thuir (qui alimentait au moyen âge le palais des Rois de Majorque), une eau tellement précieuse aujourd’hui, pour les cultures et vergers du conflent et de la plaine.
Dans les gorges de la Guillera....
Nous devons
cheminer le long de ce canal qui sera doublé ensuite par le canal d’Ille, les
deux en parallèle de la Têt, un fleuve qui agrémente des paysages bucoliques.
En
cheminant, nous observons sur la rive gauche de la Têt, les vestiges du 1er
canal dit de « Roqua Colomera » créé il a 1000 ans et qui rejoignait
la rive droite ou nous sommes par le magnifique pont aqueduc d’En Labau.
On devine sur la rive gauche le tracé de l'ancien canal qui empruntait l'aqueduc pour passer rive droite.
Toute la
partie centrale de ce pont aqueduc a été emportée par une ancienne crue de la
Têt.
Nous
contournons une masse rocheuse ou le canal emprunte des souterrains creusés
dans les rochers, et retrouvons plus bas le canal Royal, doublé maintenant par
le canal d’Ille en bordure de la Têt.
Nous allons changer de rive sur le canal royal.
JP joue les équilibristes....
Le sentier
devient étroit, et équipé de mains courantes, le long de la Têt, il ne ferait
pas bon se trouver ici en période de montée des eaux.
Un barrage écrêteur permet de dévier l'eau vers un autre canal ou dans la têt.
Le canal d'Ille en sortie de son passage souterrain.
C'est reparti pour atteindre les bords de Têt avec une ambiance aquatique spéciale....
Dès que la vallée s'élargit, les paysages deviennent bucoliques....
Plus loin,
un sentier élargi et ombragé nous promène entre les deux canaux jusqu’à
atteindre un casot où une plaque commémore le travail des Républicains
Espagnols qui ont participé à la réfection des canaux après la crue de 1940.
Il est 13 h
15 lorsque nous arrivons à une fontaine entouré de quelques tables de
pique-nique.
Il est temps
de casser la croute pour des Vambes quelque peu éreintées, et c’est dans la
bonne humeur que nous levons le verre à la santé des Vambes absentes. Les
bonnes olives anchoitées du Lynx agrémentent l’apéro. (Merci le Lynx).
L’Okapi nous
fait même la surprise d’un excellent biberon de Tautavel du domaine Adrien
RAGOT qu’il a transporté en toute discrétion. (Merci l’OKAPI).
Le bon café
de notre ami le Cabrit clôture le pique-nique (merci le Cabrit), un pique-nique
qui aura duré un peu moins d’une heure.
Les trois
quart de la rando sont effectués, mais les jambes sont un peu lourdes,
heureusement le sentier est plat, et c’est par le chemin des neuf fontaines que
nous rejoignons Ille sur Têt et notre parking, il est 15 h 15.
Le lavoir au bout du chemin des 9 fontaines....
Et enfin l'arrivée.
Le moment ou
nous nous allégeons des chaussures de randonnée est toujours appréciable, et
pendant que certains s’adonnent aux exercices d’étirement, notre ami le Huchon
sort un cake accompagné d’un bon chocolat (merci Gérard), il fallait bien
reprendre un peu de force.
Nous avons
épuisé pratiquement toute notre provision d’eau, et la Fure propose de nous
offrir un « demi » bien frais, au bistrot qui jouxte la place du
marché d’Ille.
Qu’il est
bon ce moment !!!! Merci la Fure.
Encore une
belle sortie chargée de bonne humeur et d’histoire, le tout accompagné d’une
météo finalement clémente.
Bien
amicalement
Marcel.
NB: Hors randonnée.
Les Vambes trouvent que le Caribou connaît toujours quelqu'un où que l'on soit dans le département...
L'objectif de la Fure a saisi ce cliché !!!
Il s'agit en fait à Ille, du docteur Monique Sarret qui a interpellé Marcel pour connaître le programme des conférences de l'ACPV qui dit-elle sont toujours intéressantes.
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