lundi 22 mars 2021

VENDREDI 12 MARS 2021 RANDO A CALCE

 

VENDREDI 12 MARS 2021 – « RANDO LE CHEMIN DU MAS DE LAS FONTS »

CALCE

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

(Photos : Gérard BERSEILLE, André ROSAT, Marcel ROUILLÉ)



Le CARIBOU Chef du jour


 

Distance : 9 km

Dénivelé : 320 m

Durée : 3 h

Participants : Gérard BERSEILLE dit le STAGIAIRE (voiture)

                         André ROSAT dit la FURE (voiture)

                         JP FLAJOLET dit le CABRIT

                         Pierre DILPUECH dit le LYNX

                         Michel BARTOLI dit l’OKAPI

                         Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU (viennoiserie et Chef du jour)

 

PARI TENU ET CLASSE BIBERON

 

Ainsi pourrait se résumer cette sympathique rando qui affichait exceptionnellement 6 Vambes, ce qui a nécessité l’emprunt de deux véhicules.



Effervescence CAN CARIBOU.

Rare pour être signalé, le Chef suprême est aujourd’hui Chef du jour, peut-être pour honorer son PARI perdu lors de la rando « CAPS ET VIGNOBLES » de la semaine dernière pour avoir confondu un sémaphore avec le fort St Elme.

Preuve ci-dessous mentionnée par la FURE gagnante (pour une fois) du PARI perdu par le CARIBOU.


Comme visible sur la même photo à différents agrandissements, les trois édifices sont bien sur la même ligne de crête : il s’agit donc bien au milieu du Sémaphore du Cap Béar flanqué à sa gauche de son pylône-antenne. Sur la carte IGN le Fort St-Elme est effectivement à peu près sur la même latitude mais situé beaucoup plus à l’ouest.

                                                                     

 Plan et texte en vert ci-dessus de la FURE  ↑



Revenons à la rando de Calce:


Les caves à vin des Vambes étant en souffrance, un plan de ravitaillement au Château de CALCE était commandité, ce qui justifiait aussi l’emprunt de deux véhicules.

6 Vambes joyeuses sont au rendez-vous à l’heure dite, et après le ravitaillement habituel aux vendanges des saveurs, le convoi s’envole vers Calce, où nous décidons de stationner devant le monument aux morts face au cimetière.


L'heure des viennoiseries, en regardant le beau village de Calce.....



De même que celui de Jampy qui ne le voit pas du même œil.




L’air est frisquet, activé par une tramontane peu habituelle cet hiver.

A 8h 40 nous empruntons le chemin historique reliant Calce à Estagel, jusqu’à un carrefour de pistes, après que la FURE et l’OKAPI se soit acquitté de leur câlin matinal.




C'est parti... pour le câlin matinal!!!





Après avoir longé la bergerie communale du Sarrat des Eymeilliès, qui abrite un troupeau dont nous verrons toute l’utilité, nous atteignons le carrefour de sentiers au point 5.





Nous décidons ici de faire un petit supplément en A/R de 900 m avec 50 m de dénivelé pour atteindre le sommet du « Sarrat de las planes » où un superbe panorama nous est promis.


Queribus


La tour de Tautavel.


Le Mont Tauch...


Le Bugarach embrumé.....


Et les deux croutons la Fure et le Caribou qui font partie du paysage....


En attendant le reste de la troupe.


Après avoir profité de ce beau point de vue, nous redescendons au carrefour, au moment ou un groupe de randonneurs arrive.

Malgré notre proposition pour les inciter à faire l’aller-retour au Sarrat, ils n’ont pas du tout envie de brûler leur peu d’énergie, et refusent cette option.

Alors nous décidons d’entamer une longue pause qui se transforme en pause hypo, afin de ne pas laisser ce groupe partager notre intimité.

L'attente......

Marcel commence à s'impatienter....


Et la Fure aussi.



Nous pensons qu’une demi- heure sera suffisante pour ne pas les rattraper.

Un long sentier nous dévoile côté ouest, le pic de Força Réal, et sous celui-ci une grande bâtisse que nous avons pris pour le Château de las Fonts !!!!





Força Réal

Il n’y a pas eu malheureusement de pari tenté, car en fait ce n’était pas du tout le Château las Fonts que nous retrouverons plus tard, et surtout beaucoup plus à l’EST.

Petite pause dans une garrigue odorante.


C’est juste avant d’atteindre le Château de las Fonts que nous doublons allègrement le groupe de randonneurs à qui nous avions laissé une avance conséquente.








Nous ne pourrons pénétrer dans le Château faisant l’objet actuellement de fouilles archéologiques.




Nous décidons alors de contourner l’édifice pour une nouvelle longue pause au pied d’un platane séculaire, et Caribou le Chef du jour en profite pour enrichir les VAMBES de l’histoire du Château de las FONTS.



Le quart d'heure culturel.


Jugeant l’avance laissée au groupe de « FORASTERS » suffisante, nous voilà repartis par un sentier montant qui nous dévoile la beauté du site de LAS FONTS ainsi que du vignoble.



S’adonnant à la culture biologique, de nombreux vignerons de Calce utilisent les moutons en guise de désherbant.




Un sentier montant et empierré nous rappelle l’emprise du calcaire sur le territoire de Calce, et nous nous attardons sur une plantation de vigne sur un beau terroir.





Une belle plantation sur un magnifique terroir...

Plus loin, et en plein milieu d’un joli sentier, notre vue ne peut éviter les déchets d’une défécation d’un ou d’une randonneuse, fraîchement déposés sans vergogne, par un groupe qui nous précède.... BERCK.

Nous traversons d’anciens espaces pastoraux, et nous plongeons sur le charmant village de Calce que nous allons traverser.




L'église et le presbytère

Il est 12 h 15, ce qui indique par rapport à la durée estimée de cette rando que notre groupe est performant.

Il est maintenant grand temps de taquiner la flasque, et de faire honneur au tandem «  foie gras et Banyuls », amené par le Caribou pour honorer son PARI.



Encore une fois un joli coin....



Le voici le pari perdu...

C’est dans une ambiance très conviviale que ce pique-nique est abordé, avec quelques prolongations caloriques et le concours du Côtes du Roussillon Laffage d’excellente facture, amené par notre ami la FURE.



Le Banyuls est délicieux.....



Et l'Okapi nous fait la risette.


Il fallait bien le bon café de Jampy pour entamer notre digestion post-prandiale.

La tramontane froide a un peu précipité notre fin de pique-nique, et notre ami le Lynx a attendu que la table soit débarrassée pour nous présenter le fruit de sa cueillette d’asperges, qui ne devrait pas satisfaire Joëlle.



Pas de quoi pavoiser avec cette cueillette

Nous lui avons toutefois indiqué une bonne adresse à Villelongue pour en acheter, c’est le moyen le plus sûr pour garnir la « PANNE ».

A 14 h nous faisons l’ouverture du caveau de Calce, pour un approvisionnement conséquent, et nous avons la bonne surprise d’avoir la visite de la Présidente Valérie BALMIGERE qui s’est entretenu avec nous un moment.






Nous avons remémoré l’excellent accueil qu’elle nous avait réservé avec son équipe lors d’une escapade œnologique en 2016.

En toute sérénité et sécurité, les 2 chauffeurs du jour André et Gérard nous ont ramené à Villelongue, non sans avoir salué encore les magnifiques petits agneaux qui broutent l’herbe des vignes.


Ils sont si beaux


Bien amicalement

Le CARIBOU.

 

 

 

 

 

 

                        

           

samedi 20 mars 2021

 

LE VILLAGE MEDIEVAL DE ROPIDERA,

Une balade patrimoniale sur les hauteurs de Rodès.

19 février 2021

(Texte : André ROSAT)

(Photos : Marcel ROUILLÉ et André ROSAT)

 

 


                                                      La FURE chef du jour


 Distance : 10 km

 Durée : 4 h

 Dénivelé : 520 m

                                                 

                                        Participants :  Michel Bartoli dit l’Okapi alias Vendange tardive alias la Branchie

                                                                  Pierre Delpuech dit Le Lynx, le Cueilleur du jour

                                                                   André Rosat dit la Fura, Chef du jour

                                                     Marcel Rouillé dit le Caribou, voiture

 

 

 

 

     C’est à 7 h 45 que se retrouvent les Vambes chez Marcelou, sauf Pierre qui, comme à son habitude, arrive avec 5 minutes de retard.

   Pour se faire pardonner, c’est lui qui s’y colle pour le pain et les viennoiseries. Véhiculés en toute sécurité par la Duster Dacia du Caribou, nous nous garons sur le parking à l’entrée de Rodès juste à côté de la Mairie, parking agrémenté d’un ancien wagonet rappelant le passé des carrières de granite.

    Harnachement et engloutissement des nougatines avant un départ à 9 h pile sous la houlette de la Fura, bombardé Chef du Jour.


 Nous remontons vers le vieux village dominé, au nord, sur les hauteurs par son ancien château médiéval, dépassons la Plaça Major, longeons un court instant le canal de Corbère et sortons du village après franchissement du pont sur la Têt d’où l’on aperçoit en hauteur, sur l’autre rive, les anciennes carrières de granite avec ses bâtiments à l’abandon.

Les pavés de nombreuses villes (jouets des soixante huitards) proviennent de cette carrière.


    Nous longeons ensuite la piste en terre sur la rive gauche de la Têt pour atteindre un petit oratoire, point de convergence de nombreuses « carrerades » à l’époque ou le pont de Ropidera permettait de franchir le fleuve. Le Lynx semble s’y recueillir un instant dans l’espoir que le ciel lui permette une abondante cueillette d’asperges sauvages.


Des mimosas bien fleuris






Un magnifique trio de Vambes au bord de la Têt.....


Le granit et les figuiers de Barbarie sont très présents







     Quittant la berge nous grimpons maintenant par un sentier caladé puis à flanc pour plonger dans le ravin de las Cazas[A1]  puis remonter le chemin longtemps bordé de beaux murs en pierres sèches pour déboucher enfin sur les ruines du village médiéval de Ropidera. 



Un sentier caladé 


Passage au col de la Gardiole.

Le clocher en ruine du village médiéval de Ropidera

        L’incendie de 2005 a permis de découvrir l’existence des vestiges d’une quarantaine de maisons en blocs de granite tout autour des ruines de l’église romane Saint-Félix de las Cazas édifiée sur la butte culminante. 


Une maison en ruines.....


La sacré sainte pause hypo au pied de l'église Saint Félix de les Cazes.

Datant probablement du XI° siècle, sa voûte est totalement effondrée. Seule persiste une partie angulaire d’une tour-donjon de 15 mètres de hauteur venue se greffer postérieurement au chevet de la chapelle.

Le Chef du jour trés studieux bosse le topo guide.... l'objectif est un sans faute !!!

 Au cœur de l'église Romane


De Ropidera, vue plongeante sur la vallée et le Canigou aujourd'hui embrumé.


     Il est à présent 10 h 30 et nous décidons de faire en ces lieux notre traditionnelle pause hypo durant laquelle nous recevons la visite d’un sympathique vététiste originaire de Prades mais travaillant à Colomiers avec lequel nous taillons un instant la bavette.







Discussion avec le cycliste.






La Fure au milieu des "ARGELACS (genêt épineux). L'arbuste ressemble au genêt mais est bourré d'épines.


     Repartant par un bon sentier filant plein ouest à travers la garrigue nous découvrons rapidement sur la gauche une cabane de pierres sèches.




Un joli chêne qui alimentera les sangliers de ses glands....

     Nous pénétrons ensuite dans une hétraie épargnée lors de l’incendie de 2005 pour atteindre une piste carrossable DFCI F85. Juste avant cette piste, en effectuant un écart à main droite, nous pouvons observer deux très beaux Orris. Après avoir dépassé un arbre remarquable, nous empruntons le chemin de la Cogulera qui monte assez rudement jusqu’à un faux col situé près d’un grand ensemble rocheux.



Une rare parcelle de vigne sur le plateau de Ropidera....

      Point culminant de notre rando du jour, nous y disposons, malgré un temps couvert et brumeux, d’un beau panorama sur les Fenouillèdes, le bas Conflent et bien sur le massif du Canigó.



Des chaos de granit



Petite pause avant de descendre par les terrasses de la Cogulera.

      Petite pause pour étancher notre soif avant de plonger par un sentier assez abrupt ou nous devons franchir les anciennes terrasses autrefois cultivées avec alternance de nombreuses feixes et de quelques chaos parfois dangereux. Sur ce terrain accidenté notre doyen l’Okapi, quasiment aérien, excelle.





La souplesse de l'Okapi favorisé par ses puissantes branchies.....





Le Lynx à l'épreuve.

  Nous parvenons au promontoire de la Coume d’Outreira d’où nous dominons Vinça et son lac embrumé.




Nous dérangeons un cormoran à l'affut de sa proie




    Le Lynx, quant à lui hyperconcentré et confondant manifestement le lac de Vinça avec celui de Tibériade, a entamé fiévreusement sa cueillette d’asperges pleine d’espérances.

    Un chemin étroit et abrupt, en montagnes russes nous permet de surplomber la berge nord du lac en direction de l’Est.


Vue insolite sur le barrage de Vinça.


Marcel sur la corniche.

 Après un rétrécissement juste à hauteur du barrage que nous dominons, nous rejoignons la piste carrossable DFCI qui finit par aboutir à l’oratoire de ce matin, au pont sur la Têt puis à Rodès jusqu’à la Dacia du chef suprême à 13 h 20.





    Pierre exhibe alors son trésor, sa cueillette miraculeuse : trois asperges au total, de quoi « s’afarter com bestis » ce soir rue Alain Prost !

 


   Après nous être changé, nous gagnons en voiture à la sortie de Rodès sur la rive droite de la Têt une aire de pique-nique arborée qui fera parfaitement notre affaire. C’est alors le moment toujours privilégié de la Sainte Flasque avec les olives de l’Okapi, excellente entrée en matière pour la suite de nos petits « en cas ».




      Le trajet retour se fera en douceur vers 14 h 30 pour une arrivée trois quarts d’heure plus tard à l’écurie ou notre Chef bien aimé a la superbe idée de proposer aux trois humains une petite mousse bien fraiche et à la Branchie une boisson américaine pétillante et sucrée abhorrée des nutritionnistes.



Pendant que Ginou se distrait avec son portable.... Le lynx dérobe les asperges qui lui ont tant manqués.

Agréable moment pendant lequel notre Lynx, bien conscient de sa piètre cueillette, tentera maladroitement de barboter à Ginou une belle botte d’asperges qui aurait pleinement réjoui Joelle.

 


Il est malin le Lynx !!!!

  A très bientôt les amis pour d’autres aventures.                                                                Amicalement.

          

                                                        La Fura


 [A1]