mercredi 27 janvier 2021

 

La Balade Boréale du Chemin salséen

Vendredi 8 janvier 2021

(Texte : André ROSAT)

(Photos : Marcel ROUILLÉ et André ROSAT)

 

Distance :  9 km

Durée :  3 h 30

Dénivelé : 15 m

                                                              Participants :       Michel Bartoli dit l’Okapi

                                                                                      Jean-Pierre Flagolet dit le Cabrit

                                                                                      André Rosat dit la Fura ( Chef du jour )

                                                                                      Marcel Rouillé dit le Caribou ( voiture )

 


La FURE chef du jour

 

     En l’absence du Lynx et du Patoufet indisponibles, c’est à 8 h précises que se retrouvent les mousquetaires qui découvrent tout esbaubis, leur Caribou, pour une fois très en retard, complètement dévarillé et en train d’empleiner tant mal que bien son sac à dos. Nos regards se croisent mais d’un accord tacite et compte tenu de l’ambiance un tantinet électrique, il nous parait plus sage d’éviter tout commentaire fielleux. Et de fait, nous ne pouvons que constater, mois après mois, pour ne pas dire semaine après semaine, et sur chacun d’entre nous, les ravages du temps.

Bref, c’est avec un bon quart d’heure de retard que nous passons aux « Vendanges » pour le pain et les viennoiseries offertes par Jampy et nous voilà dans la Dacia immaculée du Leader Maximo, de nouveau au summum de ses capacités, pour atteindre notre point de départ, à savoir le parking de la Cave Coopérative de Salses- le- Château.




  Avant même d’avoir ouvert le bec et par la magie démocratique vambesque, la Fure se retrouve bombardé Chef du jour ce qui malgré le décatissement sus-nommé, semble aujourd’hui une tâche surmontable. Viennoiseries englouties, c’est vers 9 h que démarre l’épopée du jour.

  Nous passons sous le pont de chemin de fer pour longer plein sud cette voie ferrée. D’emblée nous repérons sur la droite un vaste jardin public, sous le regard majestueux de la Forteresse, pourvu de tables de pique-nique fort sympathiques qui feront bien notre affaire au retour, l’heure du repas venu.

   Après avoir traversé le village cette fois vers l’Est, nous atteignons sans encombre la fameuse Borne Boréale de Salses. Cette pyramide de calcaire gris ( la deuxième de notre département avec la Borne Australe de la Patte d’Oie du Vernet ) fut érigée à l’issue des complexes travaux de triangulation entre Dunkerque, Paris et Barcelone menés de 1792à 1799 d’abord par Jean-Baptiste- Joseph Delambre puis confirmés un siècle plus tard, en 1891, par le Service Géographique des Armées. Ces travaux furent décidés par l’Assemblée Constituante révolutionnaire afin d’établir une bonne fois pour toute, une unité de mesure universelle définie comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre qui aboutira au final à la définition du fameux « mètre étalon ».



Les VAMBES à l'écoute du discours très scientifique de DOC LA FURE

 


     Un instant de recueillement devant le génie de nos anciens puis nous empruntons le souterrain sous le rond-point de la D900 pour traverser une pinède et nous diriger plein Nord sur la petite route de Garrieux. 


Le long de la pinède, avant de nous diriger vers GARRIEUX



Le fond de l'air est un peu frais, mais avec un soleil sans vent..... TOT VA L'OLI


Le temps était jusqu’alors frisquet mais notre bon vieux soleil qui continue sa parabole ascendante, nous réchauffe bien vite le cuir et délie progressivement les langues.



Nous arrivons au hameau de GARRIEUX


    Vers 10 h 30, nous atteignons le hameau de Garrieux dont l’origine ( Garrius ) remonte à l’antiquité romaine quelques deux siècles avant J-C du fait de son emplacement remarquable situé sur l’axe même de la Voie Domitia. Au centre de ce hameau siège la magnifique Chapelle Sainte-Cécile, malheureusement fermée aux visiteurs, remontant à 1260 puis ensuite modifiée et agrandie au XIV° puis au XVI° siècle et enfin restaurée en 2010. Elle siège à la partie centrale d’une vaste aire d’accueil bien protégée sous les pins maritimes comprenant un espace de repos, une spacieuse aire de pique-nique pourvue de nombreuses tables spacieuses et de plusieurs barbecues, orientée vers le Sud, bordées de vignes dominées au loin par notre merveilleux Canigó tout enneigé.



La chapelle Ste Cécile




   Voilà bien évidemment l’endroit idéal pour notre sacro-sainte pause-hypo à laquelle vient se convier un magnifique et bravasse Patou blanc dans l’espoir de quelques miettes.




Un sympathique coin pique-nique

Idéal pour la pause hypo agrémentée d'une tisane de tilleul /verveine offerte par Okapi 1er

Merci Okapi.... qui fut dérangé par un coup de fil vidéo d'Audrey, qui fut qualifié de rafraîchissant pour les VAMBES.


Avec notre vénérable Canigou

De quoi festoyer avec cet immense barbecue ..... susurre la FURE malicieuse





Une belle bâtisse (certainement une ancienne cave) au hameau de GARRIEUX.

    Après un petit tour du hameau sans intérêt majeur, nous obliquons Nord-Est vers les étangs par une piste gravillonnée parmi les sagnes du Dévès, étangs rapidement atteints au Carrefour de l’anse de la Rouquette.


Le chef du jour est concentré sur le topo guide ...


   Nous faisons, bien sûr, un aller- retour à droite jusqu’au hameau des barraques des pêcheurs et y retrouvons aisément des lieux familiers pour y avoir réalisé de bien conviviales bullinades d’anguilles : la première au printemps 2012 en comité restreint dans le Casot de Mr Piquemal doté d’un puits artésien et dont la face Ouest donne directement sur la grêve des Etangs, la seconde en sept 2016 pour le repas annuel du CA de l’ACPV, en extérieur.


Nous retrouvons les lieux et paysages de nos anciennes agapes



Ici la bullinade que Marcel avait organisé pour famille et amis à la cabane PICAMAL.



Ici la bullinade organisée par le CA de l'ACPV


Nous quittons maintenant le village de pêcheurs

    Nous empruntons ensuite le chemin du retour, tantôt le long de l’étang qui nous laisse admirer une communauté de flamands roses dont les cous et les genoux plissés ne sont pas sans nous rappeler ceux de notre cher Okapi. Qui sait, avec un peu d’entrainement, notre Mimi arrivera -t- il lui aussi à décoller un jour ! Ce sont ensuite des sagnes puis des champs et enfin des vignes. Nous repérons au milieu d’une parcelle un viticulteur appliqué à la taille des serments. Fidèle à sa conviviale habitude, Marcel s’en approche et prend commerce avec lui, histoire de se délier un peu plus la langue qui n’a pourtant pas chômé depuis le départ !



Marcel dans les vignes à la rencontre des vignerons en pleine taille.

Vue sur la forteresse de Salses


Le bleu de l'étang et les flamands roses



Au loin le Château d'OPOUL semble sorti d'un paysage lunaire où la minéralité contraste avec le bleu de l'étang.


En arrière plan le massif des MADRES est bien enneigé.



Le ballet des flamands roses sur fond de Corbières maritimes.

 Puis nous parvenons à un immense pin maritime, arbre remarquable dépassant largement le demi-siècle et auprès duquel sont encore bien visibles les restes de pierre de taille correspondant aux vestiges de l’ancien port de Salses.


Le pin remarquable




En face de l'arbre un verger de mandariniers semble avoir pris un coup de froid suite aux récentes gelées matinales



Marcel est allé voir de près l'état des arbres.....





   Continuant vers Salses, nous atteignons le carrefour Sant-Galdric puis franchissons le canal de Sainte-Colombe pour atteindre les faubourgs du village, poursuivant la rue centrale pour gagner le parc repéré ce matin le long de la voie ferrée toujours sous l’œil bienveillant du Château-Forteresse. Une table bien ensoleillée et abritée va faire notre bonheur ; Il est 13 h pétantes au clocher ! A table Compagnons !



Le bon moment de la flasque....

     Immédiatement, c’est le rituel incontournable de la Ste Flasque, agrémentée d’une chiffonnade de jambon ibérique du Caribou et d’olives épicées de Michel. Ah quel divin moment !  Ce d’autant que notre Okapi Chéri ( qui a fêté récemment son anniversaire et qui chemine tranquillement avec sa « zénitude » et sa « planitude corso-méditerranéenne » légendaires vers son octgénarité ) sort de son  inénarrable sac à dos qui s’ouvre à l’envers, un merveilleux pâté du Père André ( très délicate attention de mon amoureux), accompagné d’une bonne bouteille d’un excellent rouge du Domaine Mas-Etang de Marsellettes.


Le pâté du Père André et le domaine de la Ferrandière offert par l'Okapi


  Mais patatras, nouvelle bévue du Chef Suprême, qui dans son stress matinal, a oublié l’un des deux ustensiles le plus fondamental du randonneur, son couteau ! Souhaitons qu’il n’ait pas oublié le second même si, soyons honnêtes, nous nous en servons maintenant moins souvent !

    Sans profiter de cette situation qui constitue toutefois un grave manquement, la Fure qui en a toujours plusieurs ganivets dans ses fontes solutionne discrètement ce problème qui n’entamera en rien, soyez tranquilles, la voracité de la joyeuse troupe toujours plus à l’aise sur une table bien garnie que dans les ahanements de l’effort ! D’ailleurs la Fure, en bon chef du jour, va pousser avec abnégation son sens du sacrifice pour liquider les derniers gloups du précieux nectar de vigne offert par l’Okapi tandis que les autres vambes se délectent du bon café du Cabrit.

Comme dit l'autre un bon dessin vaut mieux qu'un long discours.....















     



A TOTTT TOUTE









Et glou et glou et glou....







Et cul sec !!!!






Un peu BLANQUINOUS après cet effort, la garde rapprochée du chef du jour est nécessaire pour le port debout.


Mais même les meilleurs moments ayant une fin, c’est vers 13 h 45 que nous levons le camp pour rejoindre le véhicule présidentiel.  Nous aurions bien fait quelques emplètes de boutanches au caveau de la Coopé mais il faudrait encore patienter une bonne demi-heure pour l’ouverture aussi est-il décidé à l’unanimité de regagner sagement l’écurie sous la conduite toute en finesse de Marcelou vers les 15 h.




Cela vaut bien un sourire




  Ainsi se termine cette agréable et sympathique rando de reprise ; notre seul regret aura été l’absence du Lynx et du Patoufet mais les absents, c’est bien connu ont toujours tort Et d’un autre côté , pour être honnête, avec ces deux morfales, nous aurions manqué de pâté et de pinard !

     A très bientôt, je l’espère, pour de nouvelles péripéties si le Sieur Corona nous en lasse le loisir.

     Bien amicalement.

 

                                La Fura


NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont du Caribou





mardi 19 janvier 2021

15 JANVIER 2021 - RANDO LES BALCONS DE CÉRET

 

VENDREDI 15 JANVIER – RANDO  LES BALCONS DE CERET ET LA CASCADE DE BAOUSSOUS 

(Texte et photos : Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 9 km

Dénivelé : 320 m

Durée hors pauses : 3 h 30

PARTICIPANTS : JP FLAJOLET dit le Cabrit (voiture et chef du jour)

                             Michel BARTOLI dit l’OKAPI (viennoiseries)

                             Marcel ROUILLÉ dit le Caribou.

 

 

                                  UNE RANDO SEREINE ET L’ART DE FEINTER LA MÉTÉO !!!!!

On dit que Céret bénéficie d’un microclimat exceptionnel, dont acte.

Nous quittons Villelongue sous les violentes rafales de tramontane et nous arrivons à Céret à 9 h sous un soleil printanier et sans vent.

De quoi entamer avec gourmandise les viennoiseries offertes par sieur l’Okapi.




Après le forfait déclaré de notre ami la FURE à cause d’une tripaille souffrante, et celui du Lynx en mal d’altitude, c’est donc 3 valeureuses VAMBES enhardies qui dès 9 h 10 se dirigent bon pied bon œil vers la cascade de BAOUSSOUS.

Après avoir grimpé sur les hauteurs de Céret, au point 3 nous empruntons un sympathique sentier descendant vers la cascade.

L’endroit frais et humide a un côté lugubre à cette période, mais doit être très agréable en été pour sa fraîcheur et son côté bucolique.






La cascade de BAOUSSOUS, un lieu bucolique et insolite.

Nous revenons au point 3 pour attaquer une montée d’environ 1 h 30 qui nous conduit au MAS D’EN POBLE.

Ce magnifique sentier montant est éprouvant, mais nous dévoile un beau panorama sur la plaine et la côte méditerranéenne.


OKAPI impérial dans la montée....



Le CANIGOU....


Céret.....



Et la plaine du Roussillon.


Notre Chef du jour Jampy le Cabrit.

Les mimosas apportent leurs parfums caractéristiques, et à 11 h Marcel décide qu’il est temps de faire la pause hypo.

L’Okapi qui était en position avancée, n’entendra pas nos appels, et nous attendra au MAS D’EN POBLE.

Arrivée au MAS D'EN POBLE où nous retrouvons l'OKAPI..... et la neige


Il est 11 h 30 lorsque nous retrouvons l’OKAPI, le MAS et aussi la neige tombée la semaine avant et qui n’a pas fondu.






Ce MAS est idéalement situé, en surplomb sur la façade côtière, et a été très bien restauré.





Nous quittons ce lieu magique, et nous dirigeons vers la table d’orientation en espérant qu’elle soit équipée d’un banc pour notre pique- nique.



Que neni, la table est à l’ombre et dépourvue de banc, par contre ce lieu nous gratifie d’un splendide point de vue sur le massif du Canigou, avec au premier plan le TRES VENTS ET LE GALLINACÉE, qui constituent les piliers avancés du massif du Canigou côté sud est.


TRES VENTS ET GALLINACÉE, en bas le village de MONTBOLO.

Nous revenons sur nos pas pour bifurquer dans la descente du vallon de Nogarède.


Nous allons plonger dans le vallon de NOGAREDES...

Nous avons encore des jolis point de vue sur le Canigou ainsi que sur le Pic de SAN CRISTAU, vaincu quelques années en arrière, et qui avait été le témoin d’une réduction de fracture chaussure de la FURE réalisée avec succès par le CARIBOU.


D'un côté le SAN CRISTAU......


Et de l'autre le massif du Canigou.



son belles aqueixes VAMBES.....



Nous franchissons un passage à gué délicat après une période de pluie, nous contournons le joli Mas d’EN CLIC, et après un petit saut de Cabrit dans la neige, nous suivons le petit canal de « LA PORTE DE FER ».


Le magnifique MAS d'EN CLIC que nous contournons.


Le saut du CABRIT dans la neige, sous contrôle de l'OKAPI....


Le petit canal de la porte de fer que nous allons longer....

Ce canal dont la prise d’eau s’effectue au niveau du MAS D’EN CLIC, est taillé en partie dans la roche, en surplomb du canyon de BAOUSSOUS.

Il a permis durant des siècles l’alimentation des fontaines publiques de Céret, et l’arrosage des parcelles cultivées.



Aujourd’hui, ce canal de LA PORTE DE FER existe toujours, mais son intérêt a fortement diminué.

Pour l’anecdote, une porte de fer avait été disposée sur son tracé par les propriétaires du Mas d’en RIBES afin d’interdire l’accès aux femmes qui allaient chercher du bois mort dans la forêt.

Au bout d’un certain temps et de colère, les femmes jetèrent la porte dans le précipice.

On voit encore les gonds fixés dans la roche.


Un OKAPI médusé !!!!

Nous retrouvons la bonne ville de Céret et longeons le couvent des Capucins, matérialisé sur un panneau en fer par une peinture de SOUTINE.

En arrivant au stade FONDECAVE de Céret (Marcel y a rencontré l’équipe locale avec Montpellier et Argelès il n’y a pas si longtemps !!!!), nous décidons que ce stade sera notre coin pique-nique, il est 13 h 30.

 Bien installés sur le haut des tribunes, nous faisons honneur à la flasque offerte par l’Okapi, et après avoir salué nos collègues des VAMBES absentes, nous agrémentons nos mets d’un Collioure rouge du Domaine de la TOUR VIELLE offert par Marcel.


A la santé des VAMBES absentes....


C'est ici avec radio VAMBES que s'est décidée la victoire de l'USAP à Mont de Marsan.

Que tout cela est divin, pensons-nous en clôturant ce sympathique repas avec le café offert par Jampy.

Il est 15 h 30/ 16 h lorsque nous retrouvons Villelongue, après encore une fois une très belle journée de divertissement sportif et ludique, un vrai rayon de soleil dans cette période de triste pandémie.

Bien amicalement

Marcel.