jeudi 19 novembre 2020

RANDO LES CRÊTES DE SERRABONNE - LE 16 OCTOBRE 2020

 

Les Crêtes de Serrabonne              le 16/10/2020

 

          Texte : Michel BARTOLI

 

Photos : Marcel Rouillé et André Rosat

 

 

 

Distance : 10 km

 

Dénivelé :  680 m

 

Durée  :   3 h 30 à 4 h (selon la forme des participants)

 

Participants :       JP FLAJOLET dit le CABRIT

                                                                           

                            André ROSAT dit la FURE 

 

                            Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU (viennoiserie)

                           

                            Michel BARTOLI dit l’OKAPI (voiture)

 

 

 

Pour les Uns, cette rando rentre  dans le cycle normal des Vambes.

Est-il besoin de rappeler que, chez Elles, les vendredi sont sacrés  et réservés aux exploits sportifs .

Pour les Autres, ce sera une rando de reprise avec une difficulté annoncée « Moyenne ». 

Nous voilà partis depuis chez le Caribou dans la fringante automobile de l’Okapi non sans être passés à la boulangerie pour enlever les pains au chocolat ; direction Serrabonne par la RN 116.

 

Arrivés sur place nous stationnons sur le parking du Prieuré.




Les viennoiseries sont toujours appréciées

Le ciel est dégagé et nous avons 8°C à 9h 30 quand nous empruntons le sentier indiqué « Les crêtes » à droite de l’esplanade


L'imposant prieuré Sainte Marie de Serrabona (la belle montagne), fondée au Xe - XIe siècle.

Vingt mètres plus loin, à la bifurcation, nous suivons la direction col de Roca Roja et col des Arques et laissons la direction de Boule d’Amont à gauche.


L'Okapi chef du jour, est-il sûr de son orientation ? ou hésitant ? à vous de juger !!!!

Nous montons lentement mais sûrement dans la garrigue, et soudain au détour d’un virage le Prieuré apparaît au beau milieu d’une forêt de chêne.



C'est le seul endroit dans la montée où l'on peut apercevoir le clocher du prieuré, et la crête est encore loin, très loin .....


Nous montons, nous montons…………et enfin atteignons le col sur la crête à 970m d’altitude.


Jampy en plein effort.....



La fure aussi trouve que c'est dur....



On est encore loin de la crête, nous arrivons à un petit col pensant être sur la crête, mais pas du tout !!!


Petite pause au petit col, que nous pensions être la crête, mais pas du tout, regardez bien sur la photo, la crête que nous devons atteindre est largement au dessus de nous. La partie la plus haute est la "ROCA ROJA".

Il faudra monter durant 1 h 15 sans déboulonner (le reste serait difficile), pour atteindre la bonne crête. OUFFF nous y voilà.




Les beaux paysages se dévoilent....


Les baroudeurs sont sur la crête.

 


Nous quittons notre boucle pour aller voir un superbe puits à neige . Sur notre droite à vingt mètres environ, nous passons une clôture au niveau des muriers et suivant la précieuse intuition  du Caribou nous grimpons par le chemin sous le versant Ouest du Pic d’Ambroisi qui ne porte pas sur lui sa  plaque d’identité.


En route vers le puits à neige.....

Nous poursuivons notre ascension jusqu’au sommet de la crête c’est le Roca Roja (sans plaque d’identité non plus ). 


Le relief est chaotique...


Et voici l'arrivée au pic de Roca Roja


Bien évidemment, vous aurez compris notre hésitation quant à la décision pour le chemin à prendre en bas du Pic et du Roca Roja .


Notre chef du jour est hésitant.... et pendant ce temps nous profitons des paysages avec un panorama à 360°.

Mais du sommet, quel panorama! à 360°. C’est le Pied ! Nous voyons les Madres, les Corbières du sud, la plaine du Roussillon, les  Albères, et aussi le Canigou.


Le Canigou



L'impressionnant BUGARACH sort lugubrement de sa brume....

Tandis qu'un aigle guette la moindre défaillance d'une VAMBE




En descendant le long de la crête, nous découvrons la bizarre tête de dragon formée par un ensemble de pierres collées sur un bloc rocheux .


Le mystérieux dragon nous indique que nous approchons du puits à neige

Plus loin en remontant toujours vers le nord, à environ 400m du Roc Roja, nous trouvons derrière un bosquet de chênes l’ouverture du puits à neige au ras du sol : gare à la chute les jeunes!.



Sans aucune indication, et sans aucune protection, on peut craindre pour la sécurité car derrière ce trou béant le puits à neige remarquablement conservé, s'installe sur une profondeur de 12 m. (Mieux vaut être prudent si vous faites cette rando avec des enfants).

Nous en faisons le tour , mais sans en découvrir l’accès, le puits (environ 10m de haut) est envahi par les ronces .

Dommage pour le coup d’oeil à l’intérieur.


Après avoir bien profité de ce magnifique puits à neige, il faut maintenant revenir au pic de Roca Roja avant de rejoindre le col où nous avions atteint la crête.


Retour à ROCA ROJA

Nous retournons sur nos pas pour rejoindre le col à l’altitude 970m et continuer notre boucle .

A cet endroit : patatra, nôtre Fure nous fait part de sa méforme, il préfère renoncer à aller plus avant . C’est le total désarroi dans le groupe .

Fatigués, nous tirons la langue car nous ne sommes qu’au point 2 de la rando .

« Ne vous inquiétez pas, je connais le chemin, je ne veux pas vous gâcher la journée »

« Mais tu ne vas pas y aller tout seul, ça n’est pas prudent »

«  Pas de problème j’irai à mon rythme, et c’est de la descente ».

Bon, L’Okapi confie ses clefs de voiture pour que la Fure puisse y trouver un éventuel repos .

Nous nous retrouvons ainsi à trois pour poursuivre la ballade et filons tout droit sur le sentier des crêtes qui monte et descend .

Nous passons une clôture munie d’un portail métallique , puis remarquons sur la gauche du chemin la grande pierre plate vestige d’un dolmen néolithique avec ses deux dalles latérales.


Jampy au cimetière des MOROS

Plus loin, comme nous arrivons au col des Arques, un cairn nous indique la bifurcation de deux camis ramaders et sur la crête on aperçoit un Orry . Nous descendons sur la gauche ignorant les départs latéraux pour rejoindre le Coll de Saleig . 



De là, nous continuons par une large piste sur le « Planal de la Roquette »pour tomber sur l’épave d’une camionnette bleue située à un carrefour.


Un OKAPI impérial

Mais ici, quel sentier prendre ? A  gauche de la camionnette, oui mais il y en a trois,  mal tracés. Nous nous fions une fois de plus à l’intuition du Caribou . Nous prenons le sentier à 90° de l’axe de la camionnette sur sa droite (position conducteur).

Bien nous en a pris, car plus loin nous trouvons un balisage jaune.

Nous débouchons sur une piste horizontale, prenons à droite 20 m

puis à gauche, pour après 100m plus bas, atteindre le coll d’Aspic.

Il se fait tard ( 14h), l’appel du p’tit jaune se fait sentir.

Alors, un coup de téléphone à notre ami La Fure s’impose.

« Je vais bien, j’ai même déplacé la voiture pour prendre soin de vos gambettes à votre retour. Pas de problème, faites votre pic-nique les gars »

« Merci La Fure, à toute à l’heure ».




 

Nous voilà confortablement installé au col d'ASPIC, mais malheureusement nous ne pourrons pas trinquer avec la FURE que nous retrouverons à Serrabonne.

C'est le moment choisi, en plein pique-nique par notre ami l'Okapi qui se met à hurler, saisi d'une violente crampe.

Le chef suprême doit intervenir façon rugbyman et lever ce poids mort qui ne fait aucun effort, à part de vilaines grimaces.

Une fois debout, il nous fait la danse de Saint GUY !!!!




Après notre repas, nous prenons sur la gauche l’antique chemin qui reliait Boule d’Amont à Serrabonne , franchissons un ravin et remontons sur un col.


Après le franchissement du ravin, nous allons nous taper un nouveau raidillon de 3/4 d'h

à travers une magnifique forêt de chênes verts installés sur un sol où le schiste est dominant.

Devant nous une piste que nous traversons pour filer tout droit.


On reconnait sur le haut de la photo, le pic de ROCA ROJA où nous étions ce matin.

Nous approchons maintenant de Serrabonne.

Après avoir traversé les bois, nous retrouvons le Prieuré et notre ami La Fure qui apparemment s’est refait une santé . Il nous propose même la visite du Prieuré chef d’oeuvre de l’Art Roman .


La visite du Prieuré s'imposait.


La partie accessible aux fidèles. La nef est divisée en deux parties par la tribune. L'autre partie était réservée aux chanoines.




La nef latérale et son baptistère



L'abside et les absidioles


Le cloître


La tribune




A Serrabona, les murs très épais sont construits avec le schiste local, les sculptures du cloître, du portai, de la fenêtre absidiale et de la tribune sont entièrement ouvragées en marbre du conflent, et font un contraste étonnant avec le vert - gris du schiste.

Nous reprenons le chemin de retour non sans une petite halte au troquet pour le verre de l’amitié. Merci La Fure .



Les bons rafraîchissements offerts par la Fure

Et quelques étirements avant le départ..... afin d'éviter de malencontreuses crampes

Bien amicalement L'OKAPI


NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont du Caribou.

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