lundi 2 mars 2020


VENDREDI 21 FÉVRIER – RANDO LA GARRIGUE DE SALSES LE CHÂTEAU

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

(Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 15 km

Dénivelé : 500 m

Durée : 5 h hors pauses

Participants : Louis PALLURE dit l’Isard (voiture)

                         André ROSAT dit la Fure (viennoiseries)

                         Michel BARTOLI dit l’Okapi

                         Marcel ROUILLÉ dit le Caribou (Chef du jour)

 

Disons-le de suite, la distance, le dénivelé et le temps ont été majorés par rapport au topo guide à la suite de deux erreurs d’orientation.

 

Une RANDO chargée d’histoire, et de beaux paysages

 

Dès 9 h les 4 Vambes du jour sont « ACCOLLADES » de leur sac à dos, et les viennoiseries offertes par la Fure n’ont pas fait long feu.


Marcel et Michel prennent un pas décidé.

Le temps est superbe, la journée s’annonce ensoleillée et sans vent avec une température printanière. Que demande le peuple ?

Fait rare pour être signalé, Marcel prend la charge de Chef du jour, ce qui est inhabituel, puisque gérant la logistique des différentes RANDOS, il est normalement exempté de cette tâche.

En plus, une grande partie de ce parcours n’est pas balisé.

Mais la principale raison vient du fait d’un retard considérable des comptes- rendus des randos, normalement rédigés par les Chef du jour.

  (Retards à consulter sur le blog ci-dessous avec les sanctions à venir).  

Nous voilà partis dans cette garrigue odorante, où les parfums des romarins, des genêts, du thym et autres genévriers se mêlent aux parfums des fleurs d’amandiers, exaltés par la précocité printanière liée au réchauffement climatique.
Les amandiers annonceurs du printemps.
Le Canigou veille toujours sur nous.

Nous sommes surpris par les falaises qui longent la Combe dite Française, dont le nom évoque la présence des troupes Françaises durant le siège de la forteresse de Salses, alors Espagnole durant la guerre de trente ans (1618 – 1648).


Les Vambes dans la combe française…..

Avant d’arriver au col du point 2, une première erreur nous conduit au point 13 au terme d’un raidillon qui nous a arraché la sueur, et un A/R gratuit.
Le lieu de la 1ère erreur.

Après avoir traversé la Combe Française, nous empruntons la route des Mas, et longeons le magnifique MAS BRESSE.
 
Le MAS BRESSE….. Quelle beauté.
 

A l’approche du MAS CARRERE, nous apercevons sur un piton, les ruines de CASTELL VELL (Château vieux).
 
Les ruines de CASTELL VELL perchées sur ce piton…..

Cité en 1159, il est propriété de la reine D’Aragon.

Avec la forteresse d’Opoul et d’autres Castrums, il contrôle la frontière nord du Roussillon et la voie étroite du « MALPAS » (actuelle A9 au niveau de la FONT ESTRAMAR que nous avons visité en fin d’année, au cours d’une rando sans compte-rendu) !!!!

Pour mémoire la FONT D'ESTRAMAR et ses millions de M3 d'eau. Ils n'étaient pas fous les anciens….. les réserves d'eau étaient conséquentes pour les garnisons.

 

Au XIVème siècle, le Castell Vell est propriété des BATLLE, chevaliers qui vivent dans l’entourage des cours des Rois de Majorque, et de Pierre d’Aragon III.

Un de ces chevaliers, Bérenger BATLLE devient évêque d’Elne puis de Mallorca, il est le promoteur de la cathédrale St Jean le Vieux à Perpignan.

Le CASTELL VELL assure son rôle de poste frontière jusqu’à sa destruction en 1496 par les troupes Françaises.
La Fure déambule dans les ruines du Château.
L'Okapi devant les ruines du donjon. Au fond, le MONT TAUCH.
Au 1er plan, le trou de la citerne….. attention danger.
Cela fait longtemps que Marcel voulait venir sur ce site.
Vue sur TORRE DEL FAR….
Sur le Canigou….
Sur la plaine et la mer….
Sur les VAMBES....
 

Reconstruit à minima, la domination de la forteresse de Salses, le fait tomber dans l’oubli, et il ne reste aujourd’hui qu’une partie du donjon du XIIème siècle.

La forteresse de Salses a été construite à la fin du XVème siècle par l’architecte Espagnol Ramiro LOPEZ.

Elle a été définitivement conquise par les Français en 1662, et partiellement restaurée par VAUBAN à partir de 1691, après le traité des Pyrénées de 1659.

 

En redescendant, une grotte sous le CASTRUM.

Après ce moment d’histoire, nous redescendons de ce site que nous n’avions jamais visité, et sommes tous fiers de l’avoir foulé et découvert.
Le MAS CARRERE en bas de CASTELL VELL.

Nous remontons sur le plateau des Estanyols en longeant la clôture de la sablière de la salanque.
OKAPI et CARIBOU dans la montée sur le plateau.

Depuis l'estanyol, belle vue sur le Château d'Opoul.
C’est en redescendant dans la combe que nous commettons la 2ème erreur.

Le topo guide indique de prendre une piste à droite au-dessus des ruchers, hors les 1ers ruchers que nous apercevons sont beaucoup plus loin sous une murette.

En avant pour un 2ème A/R gratuit qui corsera la distance et le chrono.
Voilà les fameux ruchers.

Du coup, nous trouvons un coin sympathique qui fera l’objet d’une 2ème pause hypo, il est presque midi et le chemin est encore long avant le pique-nique.
Exceptionnellement, nous avons attaqué le saucisson.

Une série de montée/descente dans la pinède, nous conduit sur le plateau de COSTA GROSSA qu’il faudra redescendre par une sente caillouteuse.


VALE…. encore un raidillon….

Vers 13 h 30, nous trouverons notre coin pique-nique, avec une belle vue sur la forteresse de Salses et les étangs.
 
 

Le bon moment pour lever la flasque, et saluer les absents.
Et toujours les beaux points de vue….
 

Cerise sur le gâteau, en l’absence de Jampy, nous aurons aujourd’hui deux fournisseurs d’excellents cafés, je veux citer l’OKAPI et LOUIS nôtre Isard bien -pensant (PIC ET PIC et…..)

Il ne reste plus que ½ heure de marche pour retrouver l’Audi de notre ami Louis, qui nous conduira sans problème à CAN CARIBOU où nous pourrons apprécier une mousse bien fraîche pour le bonheur de tous.

Encore une belle journée les amis.

Marcel.

 

 

 

 

 

 

 

 

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