dimanche 29 mars 2020


                              

                                           Vendredi 7 février 2020

 

 

                     AU CŒUR DES CORBIERES SAUVAGES - RANDO DU VENDREDI 7 FÉVRIER
 

            BALLADE  A   EMBRES ET  CASTELMAURE
(Texte: JP FLAJOLET)
(Photos: Marcel ROUILLÉ)
 

 

Participants     : M Rouille dit Le Caribou

                            L Pallure    dit L’Isard

                            M Bartoli   dit L’Okapi ( Voiture)

                           J P Flajolet  dit Le Cabrit (chef du jour)

 

 

Distance     :     7,5 kms

Durée         :     3h15

Denivelé    :     415 m

Difficulté   :     moyen

 

A 7h45 précises, compte tenu des absences pour diverses raisons, ce sont 4 vambes alertes qui se retrouvent Can Caribou pour cette rando. Après le passage traditionnel à la boulangerie( ou nous bouderons les viennoiseries ) et direction Embres-et-Castelmaure ou nous arrivons vers 9h pour stationner place du Foyer Communal notre point de départ.

 

  Les préparatifs de l'équipe de choc, sous un ciel bas.


A la sortie du village après avoir traversé le passage submersible nous montons sur une route bitumée durant 900 m avant de bifurquer à gauche sur une route secondaire se transformant en piste. Au col de Laval nous quittons la piste pour un sentier sous les pins et grimpons pour arriver sur la ligne de crêtes. Une épaisse brume ne nous permet pas de découvrir le point de vue panoramique à 360°  du pic de la Sauveille sur la chaine des Corbiéres, le village et son territoire viticole. Sur toute la ligne de crêtes ou montées et descentes se succédent la brume nous accompagne et ne permet pas, avant de descendre, de faire un dernier tour d’ horizon avec le Canigou en prime.

 


  Au vu des paysages annoncés merveilleux, nous décidons ici, qu'il faudra refaire cette rando par jour de tramontane, mais les Vambes gardent leurs sourires et leur bonne humeur légendaire.

La descente sur une premiére partie rocailleuse se poursuit sur d’ anciennes terrasses autrefois paturées afin de rejoindre une piste. Un A/R nous fait découvrir le site des Canelles ( ses sources pérennes , son aire pique nique, et surtout les vestiges de la chapelle Saint Martin probablement construite au X éme siécles par les moines de Lagrasse et  batie sur l emplacement d un nymphée ( bassin recevant une source )qui servait aux ablutions des voyageurs qui allaient de Narbonne à Tuchan ;il ne reste que 4 arcatures assez rustres, le reste  ayant été ruiné par l érosion.
 
                                                      Le site des CANELLES et sa source….



   C'est en bas dans la vallée que le temps se lève, très timidement….

Au retour nous descendons le versant occidental pour franchir le gué du ruisseau de la Grave et remonter tout de suite sur la rive droite dans le mini canyon ou nous échangeons avec un autochtone.et franchissons à nouveau le ruisseau pour suivre le sentier caladé sur la rive gauche.
 
 
 
 
Nous traversons la rivière garnie de belles marmites, où l'eau a du déferler ce mois de janvier….
 
    Les crêtes que nous avons parcouru ce matin.
Nous longeons une vigne pour rentrer dans une pinéde et bifurquer à gauche pour une montée raide mais assez courte ( les vambes sont en forme)  et nous retrouvons le col de Laval pour un retour au village vers 12h 45 /13h.
 
  Petite pause avant d'attaquer le raidillon.
 



   Le raidillon est très nerveux….
  Nous approchons du but, l'Okapi manifeste son sourire charmeur….
 
    JP et Louis satisfaits d'arriver….
  Embres et Castelmaure est un coquet village vigneron avec des belles bâtisses.
 
 
 Une table sur la place fait l affaire pour le pique nique  puis le retour, se faisant avec conduite douce et prudente, à Villelongue vers 14h30 ce qui permet à Louis d’ honorer ses engagements.
 
  Et enfin le moment ROYYYAL.
 

Une belle rando ou le brouillard nous a gaché les panoramas et nous convenons de la refaire pour en profiter.    

 JAMPY LE CABRIT.
 
NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont de Marcel.
 

                       

jeudi 19 mars 2020


LE CHEMIN DU FER DE MONTAURIOL

Vendredi 14 février 2020

                                                                   (Texte: André ROSAT)
                                                    (Photos: André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

 Distance : 11 km

 Durée : 3 h 30

 Dénivelé : 300 m                                                    Participants :     Michel Bartoli dit l’Okapi

                                                                                                                 Marcel Rouillé dit le Caribou

                                                                                                                 André Rosat dit la Fure  (Chef du jour)    

 

 

 

 

             Le rendez-vous se fait à 7 h 45 chez Marcelou pour ce qui se fait de mieux chez les Vambes, à savoir les trois mousquetaires sus nommés.

          Puis trajet sans histoire dans l’épave crasseuse de la Fure qui a enfin récupéré son chauffage en ce jour plutôt frisquet. Après Fourques, nous atteignons Montauriol situé au piémont des Aspres et nous garons devant la Mairie.
La mairie de Montauriol.

      Préparatifs habituels, dégustation gloutonne des viennoiseries (Marcel excepté) de l’Okapi et départ à 9 h moins 10 avec la Fure à la baguette.


                             Prêts…. Partez

      Nous quittons le village par l’Est, en direction du Veinat d’Avall en montant par un ancien chemin en lacets et ce jusqu‘au col dans un décors forestier de chênes verts, lièges, de pins et de quelques cèdres. Le temps est à la grisaille mais nous commençons à dominer les Aspres et apercevons au loin notre Canigó tout enneigé et par intermittence ensoleillé.
 

    Nous descendons par le DFCI  45 pour remonter après un carrefour par le DFCI A7 bordé d’une cédraie dense passant à proximité du Mas de la Pastura. La montée continue vers l’Ouest entre les chênes lièges et les plantations de pins du Serrat d’En Cabilla.

    Mas de la PASTURA

    Vue sur Montauriol

     Et le superbe CANIGOU….

      Bavardage entre l'OKAPI et le CARIBOU

     Nous longeons une cédraie

     Il est maintenant 10 h 30 et nous décidons la pause hypo. Pendant que ses acolytes se restaurent, la Fure, toujours dans une dynamique productrice, édifie avec application un superbe cairn écologique.

 
Pause hypo et texto….
 
     Reprenant notre périple, nous ne tardons pas à découvrir sur une portion de piste d’une cinquantaine de mètres, le tracé de la voie charretière dite romaine qui correspondrait à l’itinéraire antique reliant les anciennes mines de Batère à Ruscino et Iliberis via les lignes de crête principales.

 

    La Fure et l'Okapi en repérage des traces charretières sur la voie romaine.

 Okapi et Caribou mesurent la largeur des essieux romains.

       Le ciel s’est maintenant dégagé et le soleil réchauffe bien l’atmosphère. Dépassant le gîte de la Pantoufle verte, la piste fait place à une route bitumée qui nous mène au Hameau des Hostalets, probable point d’étape sur le trajet de la voie charretière et qui avait été notre lieu de pique-nique, il y a quelques années lors d’une autre rando dans les Aspres.
 
    Arrivée au hameau des HOSTALETS

      Ignorant la petite église St-Amans précédemment visitée, nous empruntons, après un joli puit couvert à la sortie du hameau, la petite route grimpante en direction d’Oms pendant plus de 2 km puis le DFCI A10 pour parvenir à la Chapelle Ste Marie du Mas Costa construite au milieu du XVII° siècle donc de style roman et restaurée au XIX°. Situé juste derrière elle, se trouve le Mas Vallpuig, l’ensemble constituait très vraisemblablement le siège de la Vicomté de Castelnou.
   Un joli puits
 
   Le Canigou n'est jamais loin de nous
 
Nous surplombons un joli mas au bord de la rivière.
 
  Arrivée à la chapelle Ste Marie, où notre chef du jour la FURE fait la pause en étudiant le topo guide.
 
 
 Le mas VALPUY derrière la chapelle.
  Okapi et la FURE …. Non loin du paradis

      C’est alors une longue descente douce par un DFCI passant à proximité du joli Mas du Chien Vert vers Montauriol ou nous arrivons vers midi. Le village ne possédant pas de coin pique-nique, nous décidons de reprendre la voiture pour aller nous restaurer à la Chapelle St-Saturnin située à environ 2 km.   Malheureusement fermée, cette Chapelle possède par contre un des plus beaux portails en fer forgé du moyen-âge de notre département.
  Descente vers Montauriol
  Et changement des couches pour l'Okapi et le CARIBOU. La FURE a choisi de macérer dans son jus !!!

      Confortablement installé à l’ombre des cyprès entre l’église et le cimetière voilà le bienvenu moment de la Ste Flasque initiant les plaisirs d’une restauration frugale mais ô combien privilégiée. 


   C'est l'heure du moment magique pour un pique nique 5 étoiles….. La vie est belle les amis


     A la santé des absents….


   L'église St Saturnin aux origines préromanes ….. et sa magnifique porte dont les ferrures sont parmi les plus anciennes du Roussillon (XIIème siècle).



      Vers 13 h 30, nous levons l’ancre et décidons d’aller prendre un pot avant de regagner Villelongue. Ce sera à Villomaque près de l’église dans un troquet fort sympathique que Marcel nous régalera qui de son café, qui de son IceTea, qui de son Monaco bien frais.
 
 

      Sur le chemin d’un retour en douceur, nous ferons une petite halte chez un fleuriste près du Mas Guérido pour acheter quelques fleurs à nos épouses respectives en ce jour de St Valentin.

      Et c’est vers 16 h que nous regagnons l’écurie, enchantés par cette rando toute simple et sans difficulté mais gratifiante et illustrant une fois de plus que les absents ont toujours tort.

    Fins aviat, Companys, i cap a d’altres aventures !
 
                         LA FURE.
 
NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont de Marcel
 

 

 

                                                                                                                                     

lundi 2 mars 2020


VENDREDI 21 FÉVRIER – RANDO LA GARRIGUE DE SALSES LE CHÂTEAU

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

(Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 15 km

Dénivelé : 500 m

Durée : 5 h hors pauses

Participants : Louis PALLURE dit l’Isard (voiture)

                         André ROSAT dit la Fure (viennoiseries)

                         Michel BARTOLI dit l’Okapi

                         Marcel ROUILLÉ dit le Caribou (Chef du jour)

 

Disons-le de suite, la distance, le dénivelé et le temps ont été majorés par rapport au topo guide à la suite de deux erreurs d’orientation.

 

Une RANDO chargée d’histoire, et de beaux paysages

 

Dès 9 h les 4 Vambes du jour sont « ACCOLLADES » de leur sac à dos, et les viennoiseries offertes par la Fure n’ont pas fait long feu.


Marcel et Michel prennent un pas décidé.

Le temps est superbe, la journée s’annonce ensoleillée et sans vent avec une température printanière. Que demande le peuple ?

Fait rare pour être signalé, Marcel prend la charge de Chef du jour, ce qui est inhabituel, puisque gérant la logistique des différentes RANDOS, il est normalement exempté de cette tâche.

En plus, une grande partie de ce parcours n’est pas balisé.

Mais la principale raison vient du fait d’un retard considérable des comptes- rendus des randos, normalement rédigés par les Chef du jour.

  (Retards à consulter sur le blog ci-dessous avec les sanctions à venir).  

Nous voilà partis dans cette garrigue odorante, où les parfums des romarins, des genêts, du thym et autres genévriers se mêlent aux parfums des fleurs d’amandiers, exaltés par la précocité printanière liée au réchauffement climatique.
Les amandiers annonceurs du printemps.
Le Canigou veille toujours sur nous.

Nous sommes surpris par les falaises qui longent la Combe dite Française, dont le nom évoque la présence des troupes Françaises durant le siège de la forteresse de Salses, alors Espagnole durant la guerre de trente ans (1618 – 1648).


Les Vambes dans la combe française…..

Avant d’arriver au col du point 2, une première erreur nous conduit au point 13 au terme d’un raidillon qui nous a arraché la sueur, et un A/R gratuit.
Le lieu de la 1ère erreur.

Après avoir traversé la Combe Française, nous empruntons la route des Mas, et longeons le magnifique MAS BRESSE.
 
Le MAS BRESSE….. Quelle beauté.
 

A l’approche du MAS CARRERE, nous apercevons sur un piton, les ruines de CASTELL VELL (Château vieux).
 
Les ruines de CASTELL VELL perchées sur ce piton…..

Cité en 1159, il est propriété de la reine D’Aragon.

Avec la forteresse d’Opoul et d’autres Castrums, il contrôle la frontière nord du Roussillon et la voie étroite du « MALPAS » (actuelle A9 au niveau de la FONT ESTRAMAR que nous avons visité en fin d’année, au cours d’une rando sans compte-rendu) !!!!

Pour mémoire la FONT D'ESTRAMAR et ses millions de M3 d'eau. Ils n'étaient pas fous les anciens….. les réserves d'eau étaient conséquentes pour les garnisons.

 

Au XIVème siècle, le Castell Vell est propriété des BATLLE, chevaliers qui vivent dans l’entourage des cours des Rois de Majorque, et de Pierre d’Aragon III.

Un de ces chevaliers, Bérenger BATLLE devient évêque d’Elne puis de Mallorca, il est le promoteur de la cathédrale St Jean le Vieux à Perpignan.

Le CASTELL VELL assure son rôle de poste frontière jusqu’à sa destruction en 1496 par les troupes Françaises.
La Fure déambule dans les ruines du Château.
L'Okapi devant les ruines du donjon. Au fond, le MONT TAUCH.
Au 1er plan, le trou de la citerne….. attention danger.
Cela fait longtemps que Marcel voulait venir sur ce site.
Vue sur TORRE DEL FAR….
Sur le Canigou….
Sur la plaine et la mer….
Sur les VAMBES....
 

Reconstruit à minima, la domination de la forteresse de Salses, le fait tomber dans l’oubli, et il ne reste aujourd’hui qu’une partie du donjon du XIIème siècle.

La forteresse de Salses a été construite à la fin du XVème siècle par l’architecte Espagnol Ramiro LOPEZ.

Elle a été définitivement conquise par les Français en 1662, et partiellement restaurée par VAUBAN à partir de 1691, après le traité des Pyrénées de 1659.

 

En redescendant, une grotte sous le CASTRUM.

Après ce moment d’histoire, nous redescendons de ce site que nous n’avions jamais visité, et sommes tous fiers de l’avoir foulé et découvert.
Le MAS CARRERE en bas de CASTELL VELL.

Nous remontons sur le plateau des Estanyols en longeant la clôture de la sablière de la salanque.
OKAPI et CARIBOU dans la montée sur le plateau.

Depuis l'estanyol, belle vue sur le Château d'Opoul.
C’est en redescendant dans la combe que nous commettons la 2ème erreur.

Le topo guide indique de prendre une piste à droite au-dessus des ruchers, hors les 1ers ruchers que nous apercevons sont beaucoup plus loin sous une murette.

En avant pour un 2ème A/R gratuit qui corsera la distance et le chrono.
Voilà les fameux ruchers.

Du coup, nous trouvons un coin sympathique qui fera l’objet d’une 2ème pause hypo, il est presque midi et le chemin est encore long avant le pique-nique.
Exceptionnellement, nous avons attaqué le saucisson.

Une série de montée/descente dans la pinède, nous conduit sur le plateau de COSTA GROSSA qu’il faudra redescendre par une sente caillouteuse.


VALE…. encore un raidillon….

Vers 13 h 30, nous trouverons notre coin pique-nique, avec une belle vue sur la forteresse de Salses et les étangs.
 
 

Le bon moment pour lever la flasque, et saluer les absents.
Et toujours les beaux points de vue….
 

Cerise sur le gâteau, en l’absence de Jampy, nous aurons aujourd’hui deux fournisseurs d’excellents cafés, je veux citer l’OKAPI et LOUIS nôtre Isard bien -pensant (PIC ET PIC et…..)

Il ne reste plus que ½ heure de marche pour retrouver l’Audi de notre ami Louis, qui nous conduira sans problème à CAN CARIBOU où nous pourrons apprécier une mousse bien fraîche pour le bonheur de tous.

Encore une belle journée les amis.

Marcel.