RANDO du 8/11/2019
LA BOUCLE DE FITOU.
Texte : Michel BARTOLI
Photos : André ROSAT et Marcel
ROUILLÉ
Participants
:
Marcel
Rouillé dit Le Caribou (Voiture )
André Rosat dit La Fure
Jean Louis
Gracia dit Patoufet
Michel Bartoli dit L’ Okapi (viennoiseries)
Comme
à l’accoutumé, pour cette rando de reprise il est inutile de demander qui sera
le « chef du jour » ; c’est l’évidence même !
Ni
vu ni connu je t’embrouille, mine de
rien l’Okapi se voit affublé du topo-guide .
« la
rando est facile, elle est bien balisée en jaune , je l’ai déjà faite , moi je
conduis et puis …; et puis,…. c’est ton tour » . Avec autant d’arguments,
l’Okapi ne peut résister; il est
contraint d’accepter l'héritage de la
lourde tâche; ce qu’il fait de bonne grâce .
Tout
ce petit monde des Vambes se retrouve à 7h 45 pétantes chez le Caribou et, heureux de ces nouvelles
retrouvailles, il monte dans la Dacia direction le centre de Villelongue pour
aller quérir pain et viennoiseries .
Ça faisait bien longtemps que l’Okapi n’avait
pas pu être critiqué, alors il subit une première réflexion « Tu sais que
quand tu paies avec ta carte bleue l’Artisan, lui paie des taxes c’est pas
sympa »
Ah
, il est vrai que nous vivons une époque moderne j’avais oublié que chez le boulanger on
payait avec de la monnaie sonnante et trébuchante qui existe encore .
Alors
là, les amis, un petit retour sur nos discussions passées s’impose .
Je
vous le demande: « Quand retournerons -nous au troc ou à l’échange
de services dans notre belle société ? Au diable la monnaie virtuelle »
.
Nous
voilà arrivés conduits de main de maître par le Caribou, sur le parking à proximité
de la mairie .
Après
nous être équipés, nous descendons la rue du Vigné en passant devant l’école et
continuons sur 200 mètres.
Face à un grand panneau , nous prenons sur la
droite la rue des Garrigues en nous faufilant entre quelques maisons; puis nous
nous retrouvons à découvert sur la route. Celle-ci se transforme en une piste
montant sur le flanc de la traverse de la Roque et, sur notre droite grâce à un petit aller-retour, nous
atteignons l’antenne de télécommunications
. De là, nous pouvons profiter d’un beau point de vue sur le village .
Nous
retournons sur la piste qui serpente dans la garrigue et arrivons bientôt au sommet du Pech Maurel ( 145 m d’altitude ).Nous
découvrons alors une table d’orientation (des quatre vents ) et son panorama à 360°:
les Corbières , le plateau de Leucate, l’étang de Salses avec ses parcs à huîtres,
tout le cordon lagunaire avec les stations balnéaires .
Poursuivant
la piste qui redescend en serpentant, nous parvenons à un petit col, tout en
ignorant la route à notre droite qui s’échappe entre les parcelles de vignes .
Nous remontons vers une grosse bâtisse agricole pour apercevoir à ses côtés,
une petite capitelle bien conservée .
Nous
poursuivons tout droit jusqu’à la route et descendons à droite vers un
carrefour pour continuer notre chemin sur l’étroite D50 durant 500mètres .
Parvenus
au col du Pré, nous admirons la très belle capitelle toute en longueur et en
parfait état.
En
empruntant la piste goudronnée récemment, nous atteignons les hauts de Fitou,
puis arrivons sur un plat de 350m, quittons la route à droite, et nous
retrouvons sur une large piste dans l’espace de reboisement communal .( 50.000
arbres ont été plantés: pins, cèdres, cyprès, feuillus ).
Partout,
partout, des tas de pierres, de longues murailles sur les cotés des petites
combes . Serait-ce la saison des cailloux?
Les paysages témoignent d'une activité pastorale (enclos de pierres et capitelles)
Non, nous sommes là les témoins du travail des
bergers qui, au temps où les chèvres et moutons occupaient les sols à la
recherche d’une maigre nourriture,
amassaient ces pierres .
Et
l’habitat vernaculaire
est présent pour le prouver.
Au col du Pré, la capitelle "MARCEAU" sera le lieu de la pause hypo.
La FURE transi de froid, préfère le confort intérieur, assis sur le seul meuble disponible.
En
effet, en s’aventurant hors du chemin nous découvrons de très beaux spécimens
de capitelles restaurées de façon magistrale. (Bravo à l’association pour son
travail remarquable dira nôtre pro du bâtiment Patoufet).
Chaque capitelle restaurée a été baptisée. Ici, c'est la capitelle "André".
Capitelle "JANIN"
Capitelle "LOUINOT"
Capitelle "ARISUD"
Capitelle "ROSINE" à double entrée (le duplex horizontal de l'époque).
Capitelle "Roudière"
Patoufet admiratif de ce travail colossal.
C’est
alors qu’à ce moment de la rando, notre Caribou a une pensée émue pour ses « Anciens ».
Normal,
il ne faut jamais oublier d’où l’on vient.
Des
trémolos dans la voix, il nous parle d’un temps où ses ancêtres bergers
devaient descendre leurs troupeaux de la montagne pour trouver en région de
Sainte Marie, de quoi les nourrir.
— Mon
arrière grand-père, et sa famille, descendaient les troupeaux de Nohèdes. Là -bas,
il n’y avait rien à manger pour les bêtes ……. »
—Mais, Marcel, pourquoi fallait-il descendre les chèvres et les moutons à Noël
s’exclame l’Okapi plein de ce vif esprit qu’on lui connaît.
—
Je n’ai jamais parlé de Noël rétorque le Caribou.
— Mon
pauvre Okapi, non seulement tu ne connais pas la région mais en plus, tu
deviens sourd; t’es un vrai boulet, s’apitoie gentiment La Fure .
—
Bon les gars, soyez sympas, arrêtez de vous moquer de votre Doyen. Le
vent dans les oreilles j’ai entendu les
troupeaux de Noël ,et d’abord Nohèdes, ça se situe où ? marmonne l’Okapi pour s’excuser
platement de son ignorance .
Bref,
pour les Vambes c’est « la perle du jour »et il faut absolument
la noter dans les tablettes(Voilà qui
est fait. )
Parmi
rires et moqueries, nous retrouvons la route et reprenons le chemin de retour
vers Fitou .
Un arbre torturé par le vent dominant….
En
passant au pied du château d’eau devant le lotissement, nous apparaît une deuxième
table d’orientation.
Patoufet a faim et se serait contenté de cette table pour le pique-nique. Que nenni diront les Vambes, et la FURE fait son enquête pour trouver le coin idoine. Le Caribou attend des nouvelles de Sabrina par texto pour trouver un joli coin…. en vain.
Plus
loin, en suivant le balisage, nous rejoignons la mairie pour retrouver la
voiture.
Sur une maison restaurée au cœur de Fitou, la FURE a dégoté un vieux panneau avec l'inscription "CRIEUR PUBLIC"
En l'absence du Lynx, rien n'échappe à l'œil avisé de la FURE.
Il
nous faut sans plus tarder maintenant piqueniquer car nos ventres crient famine
.Il faut absolument les satisfaire .
C’est
la Fure qui en questionnant plusieurs
Fitounais se fait indiquer un
endroit pourvu de tables et de bancs dans le bas du village .
Et voilà le joli coin trouvé par la Fure, et nous apprenons que nôtre doyen l'OKAPI fête ce jour ses 75 ans.
Il
fallait bien ça pour fêter les 75 balais de l’Okapi.Des balais oui, mais avec
une perle de taille, vous l’aurez notée, chères Vambes .
En toute discrétion, l'Okapi s'est pourvu d'une cuvée "Romanie 2013" de Château Planères, qui s'est avéré excellent, et qui a accompagné allègrement les "Ibéricos" de Patoufet.
MDR LES VAMBES.....
"SI AXO ES GUERRE QUE NO VINGUI PAU"
La
rando s’achève par un petit arrêt à Salses
au restaurant de la Loge .
La place de Salses….
Le charmant bistrot de la loge où Christine nous a accueilli.
Nous y avons apprécié la beauté du lieu et les excellents rafraichissants offerts par l'OKAPI.
Caribou
y a bien sûr des connaissances et c’est l’occasion pour tous , d’apprécier la Loge et la restauration qui en a été réalisée.
Ça
pourrait bien être un endroit pour une future « réunion » de l’ ACPV
sait-on jamais ?
Voilà
cette rando de reprise se termine par un convivial pot, et Marcel nous ramènera à Villelongue en toute quiétude.
A
bientôt pour d’autres aventures, camarades .
Amicalement,
L’Okapi.
NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont du Caribou.
NB: Les commentaires en rouge sous les photos sont du Caribou.
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