mardi 24 septembre 2019


VENDREDI 20 SEPTEMBRE – RANDO TORDERES

 

(Texte : Marcel ROUILLÉ)

(Photos : André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)

 

Distance : 15 km

Dénivelé : 510 m

Durée : 5 heures

Participants : André ROSAT dit la FURE (voiture)

                         Louis PALLURE dit l’ISARD

                         Marcel ROUILLÉ dit le CARIBOU (Chef du jour)

 

Une RANDO d’hiver au cœur des hautes Aspres.

 

Finalement ce sont 3 VAMBES VALENTES qui se sont retrouvées ce vendredi 20 septembre dès 7 h 30.

Louis ne reçoit pas convenablement les e-mails depuis ce hameau perdu de St Cyprien, et c’est à Villelongue, cette ville moderne et bien desservie par internet, qu’il arrive à capter !!!!

Bref c’est à la boulangerie de la place que Marcel offre les viennoiseries, et nous voilà partis en direction de Tordères, impeccablement conduits par la FURE qui n’a rien perdu de ses habitudes Parisiennes.
 
Arrivée à Tordères…..

La météo est excellente et nous découvrons ce charmant village des Aspres plein de caractère et d’authenticité.
 
Les ruraux ont toujours du bon sens: Pour cet abri bois, au lieu d'un vulgaire toit en tôle, voici un jardin suspendu, c'est mieux pour l'environnement.

Le CARIBOU prend les devants, il sera exceptionnellement Chef du jour, et lorsque le Chef du jour se confond avec le Chef suprême, on ne peut viser que l’excellence….. AXO EST DIT !!!!!

Cette rando ne comporte aucun balisage, et il fallait bien un Œnologue pour arrimer sur terre nos deux Toubibs et leurs élans de feu- follet !!!!

Chacun se souvient, dans le secteur des Corbières, d’un égarement des deux toubibs, prenant un GR à l’envers, au risque de nous châtier d’un supplément de 17 km dans le sens opposé. Cette erreur leur a tout de même coûté un foie gras, pari qu’ils ont honoré sans rechigner.
Je ne parlerai même pas d'un jour de canicule dans le secteur de Mariailles !!!!

Cerise sur le gâteau, ce 20 septembre, c’est RANDO sans les boulets !!!!

Nous nous dirigeons vers l’église St Nazaire de Tordères, un bel édifice Roman malheureusement fermé.
L'église Saint Nazaire de Tordères.

C'est parti….
 

Après avoir quitté le village, nous longeons le restaurant LA COSTELLE, avec une pensée pour Patoufet qui aurait volontiers exigé une pause AZMORZA.

 
 
 


Nous prenons la porte de la forêt domaniale du Réart, et progressons sur les terrasses quaternaires datées de l’avant dernier grand âge glaciaire (- 325000 à – 130000 ans).

 

Pendant que Louis règle quelques détails de son mariage au téléphone, André et Marcel admirent les paysages tourmentés, formés par les alluvions du Pléistocène.


 
 
 

Nous longeons un sentier bordé d’une multitude de mimosas qui envahissent le paysage.

La Fure et les jeunes mimosas….

Nous nous disons qu’il faudra peut-être refaire cette rando au cœur de l’hiver lorsque les mimosas seront en fleurs.

Louis et Marcel seraient plus beaux si les mimosas étaient en fleurs.

Il est 10 h 15, la pause hypo s’impose. Seul Marcel prend le temps de s’assoir, la FURE prend des photos, et Louis entame quelques « va et viens » tête baissée, signifiant que le temps presse.

 

10 mn après nous voilà repartis, nous traversons le ravin du CAMP DARNER et remontons sur LA COSTA NOVA en direction de LLAURO.

Louis et Marcel descendent dans le ravin du CAMP DARNER...….
Au fond duquel on aperçoit les vestiges d'un pont détruit par les eaux….

 

Cette montée est longue, le temps est lourd avec un soleil qui pique, et le Caribou prend du retard en marchant à son rythme. Les deux compères « TOUBIBS » l’attendront, et nous croisons deux charmantes jeunes dames à qui nous devons le respect. Elles sont en reconnaissance pour le club de marche de Laroque des Albères.
Dans la montée de la COSTA NOVA:

Un champ de lavande…..


Un joli chêne…..


Le Canigou….. et un joli mas.


Un casot et sa vigne…..

Mais qu'est-ce qu'il fait chaud sur cette piste…..

Il est 12 h lorsque nous atteignons LLAURO.

A l'entrée du village, une sympathique table nous offre un moment de repos. Il faudra recharger les provisions en eau….

C'est aussi le moment de s'alléger de certains vêtements….

Nous traversons le centre du village avec son église fortifiée Saint Martin, et la charmante place des platanes.

André dans les rues de LLAURO….

L'église médiévale fortifiée St Martin.

Nous avons l’impératif besoin de recharger nos provisions en eau, et en l’absence de fontaine d’eau potable, nous ferons le plein au restaurant/épicerie du village, qui sert aussi de cantine pour les élèves de la contrée.

La fontaine d'eau…. non potable

Nous quittons LLAURO la pittoresque, et à 13 h nous atteignons le coin pique-nique des écureuils, avec tables et ombrages.

Le mas de la fontaine des écureuils….
La fontaine des écureuils…..

Nous sommes affamés, et c’est ici que nous ouvrons la flasque offerte par la FURE et agrémentée de la saucisse sèche offerte par le Caribou.

Notre lieu de pique-nique.

Nous trinquons à la santé des VAMBES présentes et absentes, et dévorons notre pique-nique.

Que son bels !!!!!



 

Pas de café en l’absence du Cabrit, et pas de sieste en l’absence du Lynx, bref à 13 h 45 le corps médical s’agite et annonce la fin de ce pique-nique, qui manque un peu d’humanité en l’absence de l’Okapi et de Patoufet.

Le temps et les jambes sont lourds, et nous attaquons une grimpette vers le col del PUIG qui nous offre une belle vue sur le piémont du Canigou.

De ce col, nous devions encore monter au col del MILL, mais une erreur salvatrice du Caribou nous a fait contourner cet obstacle par un sentier descendant qui nous a directement amené au point 17, dernière étape avant de rejoindre Tordères et la boucle est bouclée à 14 h 30.

Après 5 h de marche hors pauses et 15 km, il fait bon retrouver la voiture de la FURE.

Si nous analysons la situation : Temps total : 6 h. Temps de pauses : un peu plus d’une heure avec la pause hypo, la pause à LLAURO, et la pause pique-nique.

Le temps de marche hors pause est donc un peu moins de 5 h, ce qui signifie que nous avons fait mieux que le temps donné par Monsieur LEVILLAIN……

Quand je vous parlai d’excellence !!!!!

Il faut maintenant rentrer, la FURE a un impératif horaire, et l’ISARD nous promet d’animer le trajet du retour.

Est-ce le stress lié à la préparation de l’évènement ? Et un œil ne peut résister…..

 

Ou bien la fatigue du jeune marié ? Et ce sont les deux yeux qui capitulent…. En même temps que la casquette !!!!!

 

Bref, nous arrivons à Villelongue, ravis de cette Randonnée certes un peu longue …… Mais continuons à croquer ces moments de plaisir qui prolongent incontestablement notre espérance de vie.

Une petite mousse bien fraîche offerte par Ginou a clôturé cette belle journée.

 

Amistat à tots

Marcel.

 

 

 

 

 

 

 

 

                        

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire