VENDREDI 20 SEPTEMBRE – RANDO
TORDERES
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André ROSAT et Marcel
ROUILLÉ)
Distance :
15 km
Dénivelé :
510 m
Durée :
5 heures
Participants :
André ROSAT dit la FURE (voiture)
Louis PALLURE dit
l’ISARD
Marcel ROUILLÉ dit le
CARIBOU (Chef du jour)
Une RANDO d’hiver au
cœur des hautes Aspres.
Finalement
ce sont 3 VAMBES VALENTES qui se sont retrouvées ce vendredi 20 septembre dès 7
h 30.
Louis ne
reçoit pas convenablement les e-mails depuis ce hameau perdu de St Cyprien, et
c’est à Villelongue, cette ville moderne et bien desservie par internet, qu’il
arrive à capter !!!!
Bref c’est à
la boulangerie de la place que Marcel offre les viennoiseries, et nous voilà
partis en direction de Tordères, impeccablement conduits par la FURE qui n’a
rien perdu de ses habitudes Parisiennes.
La météo est
excellente et nous découvrons ce charmant village des Aspres plein de caractère
et d’authenticité.
Le CARIBOU
prend les devants, il sera exceptionnellement Chef du jour, et lorsque le Chef
du jour se confond avec le Chef suprême, on ne peut viser que l’excellence….. AXO EST DIT !!!!!
Cette rando
ne comporte aucun balisage, et il fallait bien un Œnologue pour arrimer sur
terre nos deux Toubibs et leurs élans de feu- follet !!!!
Chacun se
souvient, dans le secteur des Corbières, d’un égarement des deux toubibs,
prenant un GR à l’envers, au risque de nous châtier d’un supplément de 17 km
dans le sens opposé. Cette erreur leur a tout de même coûté un foie gras, pari
qu’ils ont honoré sans rechigner.
Je ne parlerai même pas d'un jour de canicule dans le secteur de Mariailles !!!!
Je ne parlerai même pas d'un jour de canicule dans le secteur de Mariailles !!!!
Cerise sur
le gâteau, ce 20 septembre, c’est RANDO sans les boulets !!!!
Nous nous
dirigeons vers l’église St Nazaire de Tordères, un bel édifice Roman
malheureusement fermé.
Après avoir
quitté le village, nous longeons le restaurant LA COSTELLE, avec une pensée
pour Patoufet qui aurait volontiers exigé une pause AZMORZA.
Nous prenons
la porte de la forêt domaniale du Réart, et progressons sur les terrasses
quaternaires datées de l’avant dernier grand âge glaciaire (- 325000 à – 130000
ans).
Pendant que
Louis règle quelques détails de son mariage au téléphone, André et Marcel
admirent les paysages tourmentés, formés par les alluvions du Pléistocène.
Nous
longeons un sentier bordé d’une multitude de mimosas qui envahissent le
paysage.
La Fure et les jeunes mimosas….
Nous nous
disons qu’il faudra peut-être refaire cette rando au cœur de l’hiver lorsque
les mimosas seront en fleurs.
Louis et Marcel seraient plus beaux si les mimosas étaient en fleurs.
Il est 10 h
15, la pause hypo s’impose. Seul Marcel prend le temps de s’assoir, la FURE
prend des photos, et Louis entame quelques « va et viens » tête
baissée, signifiant que le temps presse.
10 mn après
nous voilà repartis, nous traversons le ravin du CAMP DARNER et remontons sur
LA COSTA NOVA en direction de LLAURO.
Louis et Marcel descendent dans le ravin du CAMP DARNER...….
Au fond duquel on aperçoit les vestiges d'un pont détruit par les eaux….
Cette montée
est longue, le temps est lourd avec un soleil qui pique, et le Caribou prend du
retard en marchant à son rythme. Les deux compères « TOUBIBS »
l’attendront, et nous croisons deux charmantes jeunes dames à qui nous devons
le respect. Elles sont en reconnaissance pour le club de marche de Laroque des
Albères.
Dans la montée de la COSTA NOVA:
Un champ de lavande…..
Un joli chêne…..Dans la montée de la COSTA NOVA:
Le Canigou….. et un joli mas.
Un casot et sa vigne…..
Mais qu'est-ce qu'il fait chaud sur cette piste…..
Il est 12 h
lorsque nous atteignons LLAURO.
A l'entrée du village, une sympathique table nous offre un moment de repos. Il faudra recharger les provisions en eau….
C'est aussi le moment de s'alléger de certains vêtements….
Nous
traversons le centre du village avec son église fortifiée Saint Martin, et la
charmante place des platanes.
André dans les rues de LLAURO….
L'église médiévale fortifiée St Martin.
Nous avons
l’impératif besoin de recharger nos provisions en eau, et en l’absence de
fontaine d’eau potable, nous ferons le plein au restaurant/épicerie du village,
qui sert aussi de cantine pour les élèves de la contrée.
La fontaine d'eau…. non potable
Nous
quittons LLAURO la pittoresque, et à 13 h nous atteignons le coin pique-nique des
écureuils, avec tables et ombrages.
Le mas de la fontaine des écureuils….
La fontaine des écureuils…..
Nous sommes
affamés, et c’est ici que nous ouvrons la flasque offerte par la FURE et
agrémentée de la saucisse sèche offerte par le Caribou.
Notre lieu de pique-nique.
Nous
trinquons à la santé des VAMBES présentes et absentes, et dévorons notre
pique-nique.
Que son bels !!!!!
Pas de café
en l’absence du Cabrit, et pas de sieste en l’absence du Lynx, bref à 13 h 45
le corps médical s’agite et annonce la fin de ce pique-nique, qui manque un peu
d’humanité en l’absence de l’Okapi et de Patoufet.
Le temps et
les jambes sont lourds, et nous attaquons une grimpette vers le col del PUIG
qui nous offre une belle vue sur le piémont du Canigou.
De ce col,
nous devions encore monter au col del MILL, mais une erreur salvatrice du
Caribou nous a fait contourner cet obstacle par un sentier descendant qui nous
a directement amené au point 17, dernière étape avant de rejoindre Tordères et
la boucle est bouclée à 14 h 30.
Après 5 h de marche hors pauses et 15 km, il fait bon retrouver la voiture de la FURE.
Si nous
analysons la situation : Temps total : 6 h. Temps de pauses : un
peu plus d’une heure avec la pause hypo, la pause à LLAURO, et la pause
pique-nique.
Le temps de
marche hors pause est donc un peu moins de 5 h, ce qui signifie que nous avons
fait mieux que le temps donné par Monsieur LEVILLAIN……
Quand je
vous parlai d’excellence !!!!!
Il faut
maintenant rentrer, la FURE a un impératif horaire, et l’ISARD nous promet
d’animer le trajet du retour.
Ou bien la
fatigue du jeune marié ? Et ce sont les deux yeux qui capitulent…. En même temps que la casquette !!!!!
Bref, nous
arrivons à Villelongue, ravis de cette Randonnée certes un peu longue …… Mais
continuons à croquer ces moments de plaisir qui prolongent incontestablement
notre espérance de vie.
Amistat à
tots
Marcel.