26 ET 27 JUILLET 2018 – RANDO LE PIC
DU CANIGOU
(Texte : Marcel ROUILLÉ)
(Photos : André ROSAT et Marcel
ROUILLÉ)
Distance :
29 km Aller et Retour
Dénivelé
positif cumulé : 1534 m
Durée de
marche cumulée : de 6 h à 11 h 30 selon la VAMBE.
Participants :
Pierre DELPUECH (voiture)
Marcel ROUILLÉ
(voiture)
Michel BARTOLI
André ROSAT
Louis PALLURE
Jo GIRONELLA
Domi ROUILLÉ
LES VAMBES EN QUÊTE DE LA MONTAGNE
SACRÉE
Ce jeudi 26
juillet, l’équipe est au rendez-vous chez Marcel dès 7 h, à l’exception de
Louis qui nous attend chez Chantal et Victor.
C’est André
qui se propose de nous offrir les viennoiseries que nous dégusterons à notre
point de départ obligé de l’ESQUENA D’AZE.
En effet,
une nouvelle réglementation impose de laisser les véhicules au parc auto de
l’Esquena d’Aze distant de 6,9 km des Cortalets, avec 900 m de dénivelé
positif.
Dès les
viennoiseries croquées, les changements de chaussures opérés, et les sacs à dos
renfloués par le pique-nique du midi, nous voilà partis, il est 9 h pétante, et
pour l’instant le plan de route établi par Marcel est respecté.
Nous suivons
la piste sur quelques centaines de mètres, juste le temps d’observer un camion
de pompage spécial d’effluents qui a été commandé par le responsable des
Cortalets pour absorber les couches des Vambes.
Rapidement, le
sentier pédestre que nous empruntons est de toute beauté, à travers une hêtraie,
puis une forêt de sapins.
Nous
atteignons au bout d’une heure la cabane pastorale de Prat Cabrera, et l’équipe
est encore groupée à ce moment-là, à l'exception de Jo et Louis, que nous ne verrons plus jusqu'aux Cortalets.
Marcel
réclame la pause hypo, et à partir de ce moment, certaines VAMBES ont des
fourmis dans les jambes, et chacun y va à son rythme.
La montée
est sans répit, à ce jeu notre ami Louis titulaire du maillot à pois ne sera
jamais rattrapé et arrivera aux Cortalets vers 11 h 15.
Son compère
Joachim tente sans succès de s’y coller, mais sera distancé. Mieux, alors que
Marcel avait prévenu qu’il y avait deux titulaires du topo guide (André et
Marcel), la désobéissance peut coûter cher en montagne, et notre ami Jo ayant
confondu la « Jasse des Cortalets et le refuge des Cortalets », s’est
perdu en direction du refuge de Bonaïgue, ce qui lui a valu un supplément de 2
km A/R et son dénivelé.
Domi, André
et Michel ont formé un peloton et pris le temps nécessaire pour observer la
beauté des paysages, et les photographier.
Marcel, et
Pierre qui est resté pour l’accompagner, forment le groupeto, et profitent
pleinement de cette nature insolite, tels ces lichens pendus aux branches (que
l’on appelle « barbes de Jupiter »), et qui sont un témoin de zones
non polluées.
Nous
profitons aussi de la beauté du ravin de la Salze et de ses impressionnants
dépôts morainiques.
C’est dans
ce large ravin, qu’en 2009 la tempête KLAUS a ravagé des milliers d’arbres avec
des rafales de vent à plus de 195 km/h.
Nous
traversons des éboulis, la montée est impitoyable, et le groupe du milieu
rencontre un homme courageux de 83 ans qui suit notre parcours.
Aux
Cortalets, Louis tourne en rond depuis un moment, il est rejoint vers 11 h 45
par le groupe Domi André et Michel, puis par Jo qui a retrouvé son chemin, et
enfin par Pierre et Marcel qui déboulent aux Cortalets à 13 h. Il faut ce qu’il
faut, et Marcel a respecté avec une précision chirurgicale son plan de marche
lui évitant de se mettre dans le rouge.
C’est
maintenant l’heure du pique-nique, et Jo qui fête son anniversaire offre les
rafraichissements très appréciés, et un biberon de canon du Maréchal, qui sera
doublé par un Fitou monté en toute discrétion par notre ami l’OKAPI.
Nous n’avons
pas terminé le pique-nique, que Louis s’impatiente, parfois tête baissée,
parfois visant la pique, et qui nous annonce sereinement qu’il va gravir cet
après-midi le pic du Canigou avant de le refaire demain avec le groupe.
Et voilà
Louis parti dans la seconde qui suit, sous un soleil radieux, en direction du
Pic.
Nous
dégustons tranquillement un café sur la terrasse des Cortalets, offert par une
VAMBE qui se reconnaîtra, et puis, c’est quartier libre….
Promenade
vers l’estanyol pour Pierre, Joachim, Domi et Marcel…
Alors que
nos amis OKAPI et la FURE vont poursuivre leur idylle dans leur nid douillet
des Cortalets.
La
convivialité est naturelle en montagne, et les échanges sont fréquents.
Marcel se
fait chambrer en le soupçonnant de drague… Mais non AXURITS, c’est juste des
explications sur des itinéraires de randonnées dont avait besoin ces charmantes
dames originaires de Font-Romeu.
L’après-midi
s’écoule ainsi paisiblement, Jo, Michel, Domi et Marcel s’aventureront sous une
douche bienfaisante, alors que les trois autres Vambes préfèrent macérer dans
leur jus, se rappelant ainsi les bons moments des colonies de vacances ou l’on
mettait le slip un jour à l’endroit et un jour à l’envers, pour arriver ainsi jusqu'à la fin de la semaine !!!!!
Finalement,
l’heure de l’apéro approche, Louis est redescendu du Pic sans évoquer le
moindre pet de fatigue, et nous nous installons en terrasse pour une belle surprise…..
Domi a monté,
discrètement, avec l’aide de Jo, deux bouteilles de Chardonnay Domaine de
l’Aigle de Gérard BERTRAND, avec un superbe foie gras de canard entier, c’est
pour ces moments magiques qu’on accepte un peu de souffrance.
Quel apéro
ROYYYAL mes amis, sous le regard malicieux des pics JOFFRE et du CANIGOU que
nous devrons tutoyer demain dès l’aube, et qui semblent nous dire…. Buvez avec
modération les amis, sinon je vous punirai demain.
Merci Domi
pour cette heureuse initiative !!!
L’ambiance
est au top, un petit air frais à 2150 m d’altitude ne nous fait pas regretter
notre plaine étouffée par la canicule….
Que du
bonheur.
Il est
l’heure de passer à table dans la salle à manger des Cortalets où un excellent
et copieux repas nous est servi.
Le challenge
du lendemain nous invite à rester sobres, et c’est de bonne heure vers 21 h que
nous regagnons nos couchages.
Okapi et la
Fure visiblement satisfait de leur après-midi, partagent la couche….. Pour une
nuit torride, alors que Louis arrivé le dernier, partage une chambre à 4 lits
avec une jeune nana… C’était le bon choix, sans cela, il aurait dû partager la
chambre des 4 grognards, qui ont rivalisé toute la nuit dans une escalade de
ronflements, défiant les lois de l’acoustique en termes de décibels.
Quelques cachetons
nous ont aidés à gagner un peu de sommeil, et dès 5 h 30 nous avons choisi
d’observer à l’est un magnifique levé de soleil au-dessus de la grande bleue.
Un petit
déjeuner garni d’excellentes confitures nous a donné les forces nécessaires
pour attaquer le PIC mythique.
Il est 7 h
45 lorsque nous démarrons des Cortalets, en direction de la fontaine de la
perdrix et du pic Joffre.
Le temps est
superbe, et les paysages sublimes.
Toutes les bonnes conditions sont réunies, ciel bleu et bonne humeur.
Départ groupé, tous à la queue leu-leu....
Rapidement
et contrairement à l’habitude des Vambes une compétition s’installe.
Okapi et Lynx dans la grimpette….
Passage devant la fontaine de la perdrix, avant d'attaquer le pic Joffre…
Vue sur Prades depuis la fontaine...
Très belle vue sur la tour de GOA qui domine Vernet les Bains…
Vue sur les vallées du Cady et de la Rotja…..
Marcel en souffrance dans l'ascension…
L'Estanyol et les Cortalets vus depuis la Porteille entre le Pic Joffre et le Canigou….
La Fure au pied des éboulis….
La pique vue de la Porteille….
Marcel indique le pic Joffre que nous venons de passer…
Au milieu des éboulis, c'est pas toujours évident de suivre le balisage…. Mieux vaut ne pas s'aventurer par mauvais temps !!!
Impressionnante PIQUE !!!
André prêt à attaquer le pic Joffre qui précède le Pic du Canigou…
Louis
peut-être un peu fatigué de son ascension de la veille va rester prudemment
dans le peloton, alors que Domi excité comme une puce, affrontera la difficulté
tambour battant, faisant l’ascension du PIC en 1 h 22 et la descente en 36 mn,
paraît-il en courant !!!!
Performance ou
inconscience ? Chacun trouvera sa version.
Jo
certainement vexé de son erreur de la veille talonnera notre sprinteur, puis un
peloton groupé avec OKAPI, Pierre et Louis seront au pic vers 9 h 45…
André qui a
attendu Marcel arrivera vers 10 h 30 et le CARIBOU pointera son nez à la table d’orientation du pic à 10 h 45.
Merci André de m'avoir accompagné dans cette ascension !!!
La photo des cousins….
La photo que je préfère, celles de toutes les Vambes réunies au pied de la Croix (photo prise avec la complicité de Bruno FERRER, un Villelonguet rencontré au Pic).
Nous avons eu ici, une pensée amicale pour nos amis Patoufet et Jampy, absents de cette aventure.
J'eus aimé que se moment perdure !!!! Hélas.
Merci André de m'avoir accompagné dans cette ascension !!!
La photo que je préfère, celles de toutes les Vambes réunies au pied de la Croix (photo prise avec la complicité de Bruno FERRER, un Villelonguet rencontré au Pic).
Nous avons eu ici, une pensée amicale pour nos amis Patoufet et Jampy, absents de cette aventure.
J'eus aimé que se moment perdure !!!! Hélas.
Juste le
temps de prendre les photos pour immortaliser ce moment précieux au pied de la
CROIX, et voilà que dès 11 h quelques Vambes sont déjà impatientes de
redescendre…..
(On se
demande bien pourquoi ? Alors que le temps est superbe, ce qui vaudra une
réprimande du Chef Suprême à l’endroit des VAMBES pressées comme un
suppositoire).
Tout juste
le temps d’avoir une pensée pour Patoufet et Jampy qui auraient certainement
été heureux de partager ce moment trop court au sommet de la PIQUE.
Quelques photos souvenir, avant la descente des citrons pressés….
La belle croix du Canigou, symbole de notre PIC…. Nourrissons l'espoir qu'elle ne soit pas vandalisée comme l'ont été celles du pic Carlit et du Cambre d'Aze !!!!
Bref, seul
l’OKAPI redescendra en compagnie de Marcel après avoir prolongé ce délicieux
moment au Pic de la montagne sacrée.
Merci Okapi d'avoir prolongé ce moment avec Marcel.
Et de profiter de ces merveilleux paysages….
Et en avant l'Okapi pour la descente...
L’arrivée
aux Cortalets s’étalera de 12 h 30 à 13 h 15, et nous décidons de faire un
break en déjeunant au restaurant du refuge, il faut reprendre des forces avant
de se taper les 900 m de dénivelés descendants pour retrouver la voiture, après
avoir descendu les 654 m depuis le Pic.
L'arrivée aux Cortalets….
Des boissons
rafraîchissantes ont été offertes par une VAMBE qui se reconnaîtra, ainsi que
le café.
Le groupe se restaure….
Impossible de quitter les Cortalets sans le 3ème bisou….
Il est 14 h
35 lorsque nous quittons les Cortalets, Domi reprend le sentier en courant, et
d’autres suivront….
Le Lynx,
l’Okapi et le Caribou ferment la marche, heureusement pour Joachim, qu’une
semelle a lâché lamentablement.
La chaussure de Jo a laché...
Le Caribou
sort de ses équipements un rouleau d’élastoplast qui permettra de réduire la
fracture de sa chaussure.
Le Caribou
en est à sa 5ème intervention pour soigner des pieds, dont une pour
ses propres mandibules…..
Souvenirs de quelques utilisations d'élastoplast en randonnées…
Ici Olivia au Canigou en 2014...
Ici Marcel sur le cami ramader d'EVOL en 2015...
Et là, au pont de Reynes en 2016...
Je vous le dis les amis, malgré la présence de deux médecins et un pharmacien chez les VAMBES, le Caribou est le seul à faire suivre cet outil indispensable au bon randonneur Rugbyman… L'Elastoplast !!!
Et encore, il manque la photo de la Fure secouru en haut du Pic de SAN CRISTOL, de Matthieu secouru sur les pentes du SAILFORT, et d'Emilien sur le parcours du chemin de l'eau….
Cette
intervention lui vaudra d’être attaqué par les médecins du groupe, pour
exercice illégal de la médecine !!!!
En tout cas,
Jo a été bien content de cette intervention, sans laquelle il aurait eu les
pires difficultés à rejoindre les voitures.
Domi descend en courant…..
Pendant que l'Okapi et le Caribou attendent le Lynx qui a fugué pour cueillir quelques girolles…. Quel contraste !!!
Encore des beaux paysages….
Et une belle vue sur PRAT CABRERA.
L’arrivée à
l’Esquena d’Aze s’échelonnera de 16 h à 17 h avec Marcel, Michel et Pierre qui
arrivent groupés.
Louis et Domi sont arrivés aux voitures…
Michel, Marcel et Pierre arriveront 1 h plus tard...
Cette
descente a été difficile pour nos quadriceps et nos genoux, et laissera
certainement des traces.
Surprise en
arrivant aux voitures… Nos prédécesseurs (Domi, Jo et André) nous indiquent que
Louis n’en pouvant plus d’attendre, a commencé à descendre la piste dont
l’intérêt majeur est de respirer la poussière soulevée par les jeeps
officielles qui montent à raison de 40 € par personne, les randonneurs aisés,
jusqu’aux Cortalets….
Les VAMBES
ont d’autres valeurs !!!!
Effectivement,
nous retrouverons Louis environ 8 km de piste plus bas, juste avant le refuge
d’EN MALET, un joli coin où nous nous poserons pour apprécier un rafraichissement
amené par une Vambe bien-pensante qui se reconnaîtra.
Rafraîchissements bienvenus au refuge d'EN MALET.
C’est
finalement vers 19 h 30 que toutes les Vambes ont été déposées au 35 rue St
Sébastien par les deux pilotes Pierre et Marcel.
Magnifique
séjour, un peu dur tout de même, mais oh combien plaisant.
Il n’y aura
pas besoin de berceuse pour la nuit à venir, mais un bullotage sera de rigueur.
Bien
amicalement
Marcel.
NB :
Les dommages post rando : Pour Marcel des quadriceps en compote jusqu’au
mardi suivant… Et un genou qui donne des signes de faiblesse.
A part
l’Okapi qui a manifesté quelques douleurs, on peut supposer que tout le reste
de l’équipe en forme olympique n’a déploré aucune douleur. !!!
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