jeudi 1 février 2018


LE PIC DE L’ALZINA
(Texte: André ROSAT)
(Photos: André ROSAT et Marcel ROUILLÉ)
 

05 janvier 2018

Une superbe rando mais seulement pour les gars sévèrement « Burnay »

 

Distance : 8 km

Durée : 3 h 30

Dénivelé : 400m environ

             

Participants :    -      Michel BARTOLI dit l’Okapi

-          Marcel ROUILLE dit le Caribou  ( voiture )

-          André ROSAT dit la Fure  ( chef du jour )    

 

 

 

 

    En l’absence de Jampy et du Patoufet  tous deux en période de « régénération » et du Lynx,  qui lui nous trompe ouvertement avec sa femme, c’est le petit lait des Vambes qui se réunit dès potron-minet chez le Caribou, heureux de retrouver le terrain et bien décidé à en découdre pour cette première rando de l’année 2018.

   D’entrée, c’est le Duster Daaacia présidentiel qui est démocratiquement désigné par le Chef pour véhiculer les trois Mousquetaires (ou selon, les pieds nickelés, laissons le choix aux lecteurs !). Petit passage chez Chantal et Victor pour le picotin et dérivés farineux puis conduite pépère jusqu’à Vernet-les-Bains ou nous nous garons  sur un parking de la rive gauche du Cady.

  Il fait un peu frisquet ( +5°C) mais la journée s’annonce radieuse sans un pet de vent. Allez Hop ! , les viennoiseries fourguées par la Fure sont prestement englouties, chacun s’apunte et à 9 h 20 voilà le départ donné.
 
 
  La FURE et l'OKAPI se dévorent aussi du regard...

  Repassant rive droite, nous remontons jusqu’au rond-point du 18 juin 1940 pour emprunter par la gauche, une rampe en pente douce en direction du jardin d’hiver. Après une centaine de mètres, un escalier sur la droite nous amène sur un petit chemin très sinueux déjà en pleine forêt.

 
 


      Sur le sentier du jardin d'hiver.... un moment de romantisme...

  Délaissant la grotte des amoureux, ( les Vambes ne mangeant pas entre elles , de ce pain-là) nous continuons à grimper tranquillement pour atteindre le « Rocher du Paradis »  de Rudyard  Kipling d’où l’on a un superbe point de vue sur l’ensemble de la ville de Vernet dominée par son église et son château.


  Du Rocher de KIPLING une magnifique vue sur Vernet les Bains et son Château.

   Nous reprenons notre ascension jusqu’à un croisement de sentiers ou il faut bifurquer à droite pour atteindre vers 10 h 30 la plateforme du fameux Burnay que nous connaissons bien. Là s’offre à nous un magnifique panorama sur la vallée du Cady, la Laiterie, le Casino, les thermes, le pic de la Pena ou flotte la senyera puis plus à l’ouest le massif des Tres Estelles et enfin au nord le massif de notre mythique Canigou totalement enneigé.


    Un cairn original qui ravirait mon petit fils Émilien...

   
     Le pic de la PENA

Le CARIBOU et l'OKAPI ébahis par les beaux paysages

 
La vallée du CADY


Incomparable CANIGOU !!!!

    La montée reprend et nous croisons successivement une charmante joggeuse qui s’entraine pour le trail du Canigou dont elle a déjà plusieurs éditions à son palmarès puis un brave colosse, au calme tranquille et assuré du montagnard qui nous prodigue quelques conseils et indications sur cette Serra de l’Alzina qu’il connait manifestement comme sa poche.

   L’ascension devient plus rude sur les multiples lacets du sentier arrachant çà et là quelques râles à notre Caribou qui avoue être un peu à la peine après un mois d’inaction.


   La grimpette est rude... pour Caribou et Okapi


 Les traits sont tirés, le regard dans le vide, les jambes flajolantes..... Marcel est en phase de ré-athletisation !!!! C'est le moment précieux de la pause hypo, et des attaques venimeuses.

   Comme il est 11 h passées, nous profitons d’un mamelon dégagé et donc ensoleillé pour y effectuer notre sacro-sainte pause hypo.  Le Caribou, « lourd comme un cheval mort » comme dirait notre Johnny national, se répand sur le sol   puis se rabiscoule grâce à des tablettes, fruit et liquides parfaitement légaux, tandis que les deux autres compères vidangent avec volupté. De ce promontoire, nous jouissons d’un joli point de vue sur la vallée St Vincent et sur le sommet du Canigou dont nous n’arrivons pas à nous rassasier.

 
 
   Il faut reprendre des forces...

  Il faut pourtant bien repartir. Rapidement nous atteignons un massif rocheux très déchiré que le sentier contourne. De peur d’avoir loupé le pic de l’Alzina, nous faisons demi-tour. L’Okapi qui a pris provisoirement et sans autorisation la direction des opérations fait montre d’une audace certaine pour escalader ce promontoire rocheux  d’où la visibilité est masquée par la végétation alentour. Nous comprenons dès lors notre erreur mais compte tenu du comportement aventureux ( héroique serait bien trop exagéré) de notre compagnon, nous proposons in petto de baptiser  ce lieu  le « Roc de l’Okapi »  et  décidons illico d’en informer notre guide à tous Christophe Levillain ainsi que les institutions géo-topographiques nationales.


  Après avoir contourné le Roc, demi-tour toute...



Le cri de la victoire pour l'OKAPI.... le plus dur sera de redescendre...







En bon chef suprême, Marcel donne un coup de main à l'Okapi..

De ce promontoire, nous apercevons le clocher de St Martin du Canigou. (Il y a très peu d'endroit d'où l'on peut observer ce type d'abbaye qui est toujours cachée)

Et voilà que l'OKAPI nous fait un caprice, je n'aime pas le rouge dit-il c'est en bleu que je veux l'inscription. Et la FURE de s'exécuter avec un nouveau pot de peinture !!!!

  Nous reprenons l’ascension par la ligne de crête, ahanant sur ce sentier pentu et de plus en plus sinueux qui traverse une châtaigneraie puis une subéraie  pour parvenir enfin à midi et quart au sommet du pic de l’Alzina qui culmine à 1017 m d’altitude. Là s’offre à nous un magnifique panorama sur 360° avec à l’ouest la tour de Goa et l’ensemble du massif de la Pena, au sud en contrebas le village de Castell surplombé par l’Abbaye de St Martin du Canigou dont on distingue, ce qui est assez rare en rando, la totalité du clocher et une partie de la toiture de l’abbatiale.

 
   Et voilà la FURE et l'OKAPI au Pic de l'ALZINA


   Une vue sur CASTEIL


  L' Abbaye de St Martin du Canigou..


    La tour de GOA


  Que des beaux paysages...

Quel plaisir des yeux avant de redescendre....

Un dernier coup d'œil...

    Nous entamons maintenant la descente direction sud-est qui va nous mener très rapidement au col du Llavant ou se trouve un carrefour de plusieurs sentiers. Tout droit c’est un chemin qui conduit en 2h de marche environ à St Martin du Canigou ; pour nous c’est le sentier de gauche pour le retour sur Vernet.

La descente est agréable

   Tenaillés par la faim et le désir du jaune, nous allons louper le bel Orri des terrasses du Lavent ce dont votre serviteur vous supplie, deux genoux en terre, tel François Villon ( à ne surtout pas confondre avec François Fillon), de bien lui en tenir pardon.

  Poursuivant notre descente, nous traversons les chaos du canal du Lavent bordés çà et là de quelques enclos tandis que le sentier se fait piste. Laissant à notre droite le sentier menant à la cascade nous continuons sur le large chemin forestier qui finit par aboutir à un parking bitumé ou nous nous étions précisément garés le 25 août 2017 pour notre balade à la cascade des anglais avec Audrey Okapi comme guest-star.

   Poursuivant la route bitumée, nous longeons les premières habitations de Vernet puis le cimetière pour atteindre la route de Fillols. Evitant le château nous voici, juste en entrant en ville et jouxtant un parc de jeux, dans un petit amphithéâtre de verdure qui, à défaut d’une table, nous propose un espace convivial, confortable et ensoleillé pour ce pique-nique que nous attendons tous « en candalette ».

  Le bon moment du pique-nique approche

Sous l'œil du Canigou..

     Le clocher de l’église voisine sonne les 13 h 30  tandis que nous nous installons et il est plus que grand temps de passer aux choses sérieuses. D’abord, tradition oblige, la sainte flasque immortalisée sur nos portables pour quelques MMS amicaux plus ou moins aigrelets destinés aux absents que nous retrouverons ce soir à Aimé-Giral pour le derby USAP-Béziers. Puis c’est la ventrée sans retenue ponctuée de quelques « Putain mais quel pied ! ».

 

  Le bon café brulant de notre cher Okapi vient clôturer en beauté ce moment privilégié qui  nous laisse dans un état proche de la béatitude.

  Mais il faut atterrir et à 14 h 30 c’est le départ. Nous traversons tranquillement le vieux Vernet pour gagner la place de la République puis l’avenue des Pyrénées et retrouver sans problème la Daacia virginale du Marcelou.  Le retour vers l’écurie s’effectuera en toute quiétude pour regagner Villelongue peu avant 16 h.

Pour Marcel, le changement de chaussures en fin de rando est un plaisir simple mais oh combien apprécié.

Ce fut, je vous le dis une bien belle journée et une sacrée chouette rando.                     Comme d’habitude, les absents ont eu tout faux !

 A bientôt, mes bons amis,  pour de nouvelles aventures.

     Amicalement.

              La Fure

NB: Les commentaires sous les photos sont de Marcel

 

1 commentaire:

  1. Message envoyé à l'IGN pour le Roc de l'Okapi !!! :-)
    Je réfléchis à une rando especial pour que l'on sorte ensemble, je vous tiens au courant. Christophe Levillain.

    RépondreSupprimer